Les marchés d'actions européens attendus en hausse avant les indices PMI. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.382,47 points (+0,27%), le CAC 40 à 7.310,77 points (+0,59%), le DAX 40 à 16.215,43 points (+0,30%), le FTSE 100 à 7.453,75 points (+0,41%), le SMI à  10.854,32 points (+0,48%), l’AEX à 765,04 points (+0,40%), le BEL 20 à 3.529,02 points (+0,51%), l’IBEX 35 à 10.058,20 points (-0,04%), le DJIA à 35.950,89 points (+1,47%), le Nasdaq à 14.226,22 points (-0,23%), le S&P 500 à 4.567,80 points (+0,38%), et le Nikkei 225 à 33.431,51 points (-0,17%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0910 (+0,20%), l’EUR/JPY à 161,54 (+0,11%), et l’USD/JPY à 148,07 (-0,09%).

Les statistiques sur la situation budgétaire de l'Etat paraîtront à 8h45. L'indice PMI du secteur manufacturier pour le mois de novembre sera quant à lui publié à 9h50. Standard & Poor's actualisera dans la soirée sa notation du crédit de la France. En juin dernier, l'agence d'évaluation financière avait maintenu sa note de crédit à long terme "AA" pour le pays, avec une perspective négative.
Jeudi soir, l'opérateur boursier Euronext a annoncé une extension de ses activités de compensation sur les marchés européens, une étape importante vers l'atteinte des objectifs financiers du groupe pour 2024. Le groupe a indiqué dans un communiqué que Euronext, via sa filiale Euronext Clearing, « a étendu avec succès son offre de compensation aux marchés au comptant de France, d'Irlande, des Pays-Bas et du Portugal le 27 novembre 2023 ».

Avant la publication des indices PMI du secteur manufacturier de part et d'autre de l'Atlantique, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 28,4 points, soit 0,4%, vers 7h30. Le contrat sur le DAX 40 prenait 56,9 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 41,8 points, soit 0,6%.

Lors du cinquième Forum de l'institution de Francfort sur la supervision bancaire, les investisseurs surveilleront un débat entre la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, et le président du conseil de surveillance prudentielle de la BCE, Andrea Enria. Malgré une consommation des ménages toujours vigoureuse, la Bourse de New York a clôturé majoritairement en hausse jeudi après un fort repli des cours du pétrole et l'annonce d'un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est hissé à son plus haut niveau depuis janvier 2022 en s'adjugeant 1,5%, à 35.950,89 points, tiré par les résultats bien accueillis de Salesforce.

Brent Schutte, directeur des investissements chez Northwestern Mutual Wealth Management, estime que le marché fait fausse route concernant la situation économique. Pour Brent Schutte, au lieu que la Fed orchestre un atterrissage en douceur de l'économie, comme l'envisagent aujourd'hui de nombreux investisseurs, les taux devraient rester élevés jusqu'à ce qu'une légère récession se produise. A l’en croire, « les relèvements de taux de la Fed finiront par avoir un impact, mais je ne pense pas qu'ils seront abaissés avant que des conséquences soient observables, telles qu'un ralentissement de la croissance économique et des destructions d'emplois ».

Les marchés asiatiques suivent une évolution en demi-teinte vendredi, après la publication de l'indice PMI de Caixin en Chine, qui a mis en évidence une expansion du secteur manufacturier en novembre, alors que les données officielles signalaient une contraction.
A Tokyo, l'indice Nikkei a clôturé en baisse de 0,2%. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,3% et le Shanghai Composite grappillait 0,1% en fin de séance.

Après leur rebond de jeudi, les rendements des bons du Trésor américain évoluent peu ce matin. Le président de la Fed de New York, John Williams, a estimé jeudi que les taux d'intérêt avaient atteint ou étaient proches de leur maximum. Selon Sonu Varghese, stratégiste en macroéconomie mondiale chez Carson Group, « des responsables de la Fed ont déjà reconnu que l'inflation ralentissait, ce qui peut se produire dans un contexte d'économie forte et de faible taux de chômage et préparer le terrain pour des baisses de taux ».Vers 7h30, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était stable, à 4,329%. Celui du titre à 2 ans cédait 2 points de base, à 4,688%.

 
Ce matin, l’euro s’apprécie face au dollar et au yen, tandis que le billet vert cède un peu de terrain par rapport à la devise japonaise. Alors que la chute des taux obligataires aux Etats-Unis depuis le début novembre réduit la demande pour les produits de taux américains et pour le dollar, la plupart des devises asiatiques progressent face au dollar ce vendredi. Pour Jeff Ng, responsable de la stratégie macro pour l'Asie à SMBC, la poursuite du recul des rendements aux Etats-Unis pourrait faire reculer encore le billet vert, ce qui profiterait aux devises asiatiques.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole présentent un tableau contrasté, les opérateurs se montrant sceptiques à l’égard des réductions de production supplémentaires annoncées par l'Opep+, un groupe qui réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, dont la Russie. Selon Rob Haworth, responsable de la stratégie d'investissement chez U.S. Bank Asset Management Group, les investisseurs restent préoccupés par le respect de ces décisions par l'Opep et par l'évolution de la demande mondiale. « Les membres de l’Opep ont toujours eu du mal à respecter les réductions prévues, ce qui suscite un certain scepticisme sur le marché quant à l'ampleur réelle des baisses [de production] qui seront mises en Suvre » en dehors de l’Arabie saoudite.
Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 4 cents, à 76 dollars le baril, tandis que celui de février sur le Brent de mer du Nord perdait 12 cents, à 80,74 dollars le baril, vers 7h15.