A l'ouverture, les marchés d'actions européens pourraient se montrer hésitants. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.418,51 points (+0,82%), le CAC 40 à 7.310,77 points (+0,59%), le DAX 40 à 16.397,52 points (+1,12%), le FTSE 100 à 7.346,15 points (+0,48%), le SMI à 10.887,36 points (+0,30%), l’AEX à 771,37 points (+0,83%), le BEL 20 à 3.578,91 points (+1,41%), l’IBEX 35 à 10.140,80 points (+0,82%), le DJIA à 36.245,50 points (+0,82%), le Nasdaq à 14.305,03 points (+0,55%), le S&P 500 à 4.594,63 points (+0,59%), et le Nikkei 225 à 33.231,27 points (-0,60%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0873 (-0,10%), l’EUR/JPY à 159,60 (-0,12%), l’USD/JPY à 146,79 (-0,02%).

 
Vendredi soir, l’agence d’évaluation financière S&P Global Ratings a maintenu la note de la dette souveraine française à 'AA', tout en conservant une perspective négative sur cette note.

Au début d'une semaine qui sera marquée par la publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis en novembre. Au début d'une semaine qui sera marquée par la publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis en novembre, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer lundi. Le contrat sur le DAX 40 prenait 32,4 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 cédait 9 points, soit 0,1%. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 2,4 points, soit 0,03%, selon les données du courtier IG.
 

Wall Street a poursuivi vendredi sa progression à la faveur d'une nouvelle détente des taux obligataires. L'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,6% et a atteint un sommet inédit depuis mars 2022, à 4.594,63 points. Le Dow Jones (DJIA) a gagné 0,8% pour se hisser à son plus haut niveau depuis janvier 2022, à 36.245,50 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a pris 0,6%, à 14.305,03 points. Après avoir enregistré en novembre sa meilleure performance sur un mois depuis plus d'un an, l’indice Dow Jones affiche désormais une progression de près de 9,4% depuis le début de l'année. Le recul des taux sur le marché obligataire contribue à soutenir les marchés d'actions.

Jeffrey Roach, chef économiste de LPL Financial a indiqué que les marchés ont interprété ces propos comme "penchant du côté accommodant". Pour ce dernier, il y a quelques semaines, Jerome Powell avait déclaré que la politique monétaire était restrictive, mais aujourd'hui, il pense qu'elle se situe 'nettement en territoire restrictif'. Je pense qu'il est raisonnable que les marchés s'accrochent à cette subtilité. Scott Anderson, chef économiste pour les Etats-Unis de BMO Capital Markets, prévient toutefois que les marchés seront soumis à un véritable test vendredi, lorsque le département du Travail publiera le rapport sur l'emploi en novembre.

Les principaux marchés asiatiques se replient ce lundi. Le Hang Seng, à Hong Kong, cédait 0,5% en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite abandonnait 0,2%. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a perdu 0,6%.

 

Ce matin les rendements des obligations à long terme du Trésor américain augmentent légèrement. Les opérateurs se concentrent principalement sur le fait que Jerome Powell a déclaré que la politique monétaire actuelle se situait "nettement en territoire restrictif". Selon les stratégistes de BMO Capital Markets, « les investisseurs ont rapidement déplacé le débat vers le calendrier des premières réductions de taux de la Fed, dont le discours s'est fait plus prudent, au lieu de se concentrer sur le message selon lequel une baisse des taux directeurs ne serait pas à l'ordre du jour dans un proche avenir ».  

Ce lundi l’euro recule Face au dollar. La banque ANZ a indiqué qu’elle assiste actuellement sur les marchés des changes à un spectacle antipodique, le dollar et l'euro étant tous deux en difficulté alors que les marchés débattent du calendrier de baisse. Les principaux événements pour les marchés cette semaine seront les indices PMI et ISM des services en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que le rapport mensuel sur l'emploi outre-Atlantique.

Les contrats à terme sur le pétrole reculent ce matin. Daniel Ghali, stratégiste en matières premières chez TD Securities indiqué que le nouvel accord conclu la semaine dernière par l'Opep+, un groupe qui réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, devrait apporter un soulagement temporaire aux marchés pétroliers car les évolutions saisonnières sur le marché atténueront la pression sur les Etats membres au second semestre 2024. Pour Helima Croft, responsable mondiale de la stratégie des matières premières chez RBC Capital Markets, le Brésil a annoncé qu'il rejoindrait l'Opep+ en janvier. Il s'agirait d'une évolution majeure à moyen terme si le producteur sud-américain finit par adhérer à une gestion collective de la production de pétrole.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédair 50 cents, à 73,57 dollars le baril, vers 7h25 et le contrat de février sur le Brent de mer du Nord perdait 58 cents, à 78,30 dollars le baril.