Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse en attendant le rapport ADP sur l'emploi privé aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.452,77 points (+0,86%), le CAC 40 à 7.386,99 points (+0,74%), le DAX 40 à 16.533,11 points (+0,78%), le FTSE 100 à 7.489,84 points (-0,31%), le SMI à 10.964,81 points (+0,11%), l’AEX à 774,07 points (+0,45%), le BEL 20 à 3.626,88 points (+0,93%), l’IBEX 35 à 10.238,40 points (+0,59%), le DJIA à 36.124,56 points (-0,22%), le Nasdaq à 14.229,91 points (+0,31%), le S&P 500 à 4.567,18 points (-0,06%), et le Nikkei 225 à 33.445,90 points (+2,04%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0799 (-0,01%), l’EUR/JPY à 158,94 (+0,02%), et l’USD/JPY à 147,18 (+0,02%).

Hier soir, le groupe européen d'aéronautique et de défense Airbus a annoncé avoir livré 64 avions à 40 clients et reçu 113 commandes brutes en novembre. Au cours des 11 premiers mois de l'année, Airbus a livré au total 623 avions, à comparer à un objectif annuel de 720. Ce jour, Derichebourg va publier ses résultats pour l'exercice clos le 30 septembre 2023.

Alors que les investisseurs attendent le rapport ADP sur l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis en novembre, les marchés d’actions européens devraient débuter la séance dans le vert ce mercredi. Le contrat sur le DAX 40 prenait 35 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 17 points, soit 0,2% également. Vers 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 20 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG.

Les économistes anticipent 128.000 créations nettes d'emplois dans le secteur privé américain le mois dernier, après 113.000 en octobre. Ces données seront scrutées, les investisseurs considérant l'enquête d'ADP comme un avant-goût du rapport officiel du département américain du Travail sur l'emploi salarié hors secteur agricole, qui paraîtra vendredi. Des données publiées mardi ont montré que les offres d'emploi étaient tombées en octobre à leur plus bas niveau en 28 mois outre-Atlantique, confortant l'idée sur le marché que le taux des fonds fédéraux a atteint un point haut et ne sera plus relevé.

Wall Street a clôturé sur une note contrastée mardi, mais la bonne tenue du segment technologique a permis à Apple de franchir à nouveau le seuil des 3.000 milliards de dollars de capitalisation boursière. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,2% et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,1%. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a en revanche progressé de 0,3%. Les principaux indices asiatiques reprennent des couleurs mercredi après avoir chuté mardi, dans le sillage de la révision de la perspective de notation de Moody's pour la Chine de "stable" à "négative". Le Hang Seng, à Hong Kong, gagnait 1,1% en fin de séance, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'est adjugé 2% et le Shanghai Composite prenait 0,1%.
 

Hier, les rendements des obligations à long terme du Trésor américain ont reculé à leur plus bas niveau depuis trois mois. Les investisseurs anticipent une baisse des taux des grandes banques centrales en 2024 et un ralentissement plus marqué que prévu de l’économie américaine. Plusieurs facteurs ont semblé entrer en jeu au cours de la séance. Il s’agit en effet des anticipations d'une baisse des taux de la BCE en 2024 et la décision des investisseurs de supprimer une partie de la prime de terme, soit la compensation demandée pour les risques liés au fait de détenir des titres de dette à échéance longue jusqu'à leur maturité, intégrée en début d'année.

Pour les analystes, le troisième facteur dont le marché tient compte est la possibilité d'un ralentissement économique plus prononcé que prévu aux Etats-Unis, qui pourrait se transformer en craintes pour la croissance et fragiliser les attentes d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine.

L’euro enregistre un légère recule face au dollar mercredi au milieu de signaux divergents. Selon les cambistes, les perspectives de ralentissement de la croissance économique mondiale pourraient accroître de la demande pour les valeurs refuges, ce qui serait favorable au billet vert. A en croire Ken Cheung, responsable de la stratégie de changes pour l'Asie chez Mizuho Bank, les données parues récemment montrent que le ralentissement de la croissance semble être un phénomène mondial, il est donc peu probable que la Fed soit la seule banque centrale à engager un cycle de baisse des taux l'année prochaine.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu, après être tombés la veille à leur plus bas niveau depuis juillet. ANZ Research a indiqué que les acteurs du marché ne sont toujours pas convaincus que les baisses de production de l’Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, seront pleinement mises en Suvre. Selon la banque, l’absence de précisions sur les nouveaux quotas de production laisse ouverte la possibilité que les producteurs n’adhèrent pas aux réductions volontaires.

Tyler Richey, co-responsable de Sevens Report Researchindique pour sa part que « la décision de l'Opep+ a clairement déçu la semaine dernière en raison de la quantité insuffisante de réductions supplémentaires de la production [de pétrole] et des incertitudes sur la nature volontaire des réductions en 2024 ».

Vers 7h15, le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 7 cents, à 72,25 dollars le baril. Et le contrat de février sur le Brent de mer du Nord grappillait 1 cent, à 77,21 dollars le baril.