Avant une nouvelle série d'indicateurs économiques, les Bourses européennes sont attendues en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.483,26 points (+0,68%), le CAC 40 à 7.435,99 points (+0,66%), le DAX 40 à 16.656,44 points (+0,75%), le FTSE 100 à 7.515,38 points (+0,85%), le SMI à 11.001,62 points (+0,34%), l’AEX à 776,18 points (+0,27%), le BEL 20 à 3.657,70 points (+0,85%), l’IBEX 35 à 10.258,10 points (+0,19%), le DJIA à 36.054,43 points (-0,19%), le Nasdaq à 14.146,71 points (-0,58%), le S&P 500 à 4.549,34 points (-0,39%), et le Nikkei 225 à 32.858,31 points (-1,76%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0760 (-0,05%), l’EUR/JPY à 157,69 (-0,55%), et l’USD/JPY à 146,57 (-0,50%).

Après la clôture des marchés, les investisseurs attendent la revue trimestrielle des indices d'Euronext. Ipsen tient une journée ‘’investisseurs’’ ce jour, tandis que Sanofi organise une journée dédiée à la recherche et développement (R&D).

Dans le sillage des reculs observés à Wall Street et en Asie, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi, tandis que les investisseurs attendent une série d'indicateurs économiques, dont les chiffres du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro pour le troisième trimestre et les demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis, ainsi que le rapport sur l'emploi outre-Atlantique vendredi.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 21 points, soit 0,3%, vers 7h30. Le contrat sur le DAX 40 cédait 64 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 36 points, soit 0,5%.
En Chine, les importations ont reculé de 0,6% sur un an en novembre, selon les données publiées par l'Administration chinoise des douanes jeudi, alors que les économistes s'attendaient à une augmentation de 3%, identique à celle d'octobre.
En Asie, les principaux marchés évoluent majoritairement dans le rouge jeudi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a perdu 1,8%. Le Hang Seng, à Hong Kong, abandonnait 1% en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite grappillait 0,01%.
Pour sa part, Wall Street a terminé dans le rouge mercredi, freinée par les valeurs de l'énergie en deuxième partie de séance. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,2%, l'indice élargi S&P 500 a fini en baisse de 0,4% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé de 0,6%.
 

Après la parution de données indiquant que les entreprises du secteur privé aux Etats-Unis ont créé moins d'emplois que prévu en novembre, les rendements des obligations du Trésor américain à maturité longue ont terminé mercredi à leur plus bas niveau depuis août. Dans l'espoir que l'essoufflement du marché du travail et le ralentissement de l'inflation permettront à la Réserve fédérale (Fed) de commencer à réduire ses taux d'intérêt l'année prochaine, les rendements des obligations du Trésor à long terme ont fortement reculé ces dernières semaines.

L'outil FedWatch de CME indique que les marchés évaluaient à 97,7% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 13 décembre, ce matin. Les chances d'une baisse d'au moins 25 points de base du taux des fédéraux fédéraux d'ici à mars étaient estimées à 57,6%, contre 20,3% il y a un mois.

Le yen s'apprécie nettement face aux autres grandes devises ce matin. Il est porté par l'espoir que la Banque du Japon (BOJ) mette enfin un terme à sa politique monétaire ultra-accommodante. L’euro évolue peu face au dollar. La banque centrale pourrait retirer en douceur sa politique accommodante une fois que l'inflation se situerait durablement à 2%, même si elle devait la préserver pour le moment, selon, le gouverneur adjoint de la BOJ, Ryozo Himino. Ce dernier indique que « la Banque du Japon devrait surveiller attentivement l’évolution des salaires et des prix, juger du moment de la sortie et concevoir son processus ».

Après avoir terminé en baisse pour la cinquième séance consécutive la veille à New York, les contrats à terme sur le pétrole se redressent ce matin. Selon Fawad Razaqzada, analyste de marché chez City Index et FOREX.com, le pétrole paraît extrêmement "survendu" d’un point de vue technique. Pour ce fait, une reprise ne devrait pas constituer une grosse surprise.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 31 cents, à 69,70 dollars le baril, et le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 35 cents, à 74,65 dollars le baril, vers 7h20.