Les Bourses européennes devraient peu évoluer avant les annonces de la Fed. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.536,61 points (-0,08%), le CAC 40 à 7.543,55 points (-0,11%), le DAX 40 à 16.791,74 points (-0,02%), le FTSE 100 à 7.542,77 points (-0,03%), le SMI à 11.151,22 points (+0,19%), l’AEX à 786,13 points (-0,04%), le BEL 20 à 3.721,35 points (+0,46%), l’IBEX 35 à 10.118,70 points (-0,78%), le DJIA à 36.577,94 points (+0,48%), le Nasdaq à 14.533,40 points (+0,70%), le S&P 500 à 4.643,70 points (+0,46%) et le Nikkei 225 à 32.926,35 points (+0,25%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0790 (-0,05%), l’EUR/JPY à 157,01 (-0,01%) et l’USD/JPY à 145,52   (+0,04%).

Le producteur d'énergies renouvelables Voltalia a annoncé mardi avoir vendu au conglomérat japonais Toda un projet de ferme éolienne au Brésil pour un montant non communiqué. Ce projet de 90 mégawatts comprendra 15 éoliennes fournies par Nordex Acciona. La construction, qui devrait commencer au premier semestre 2024 et s'achever au premier trimestre 2025, bénéficiera des infrastructures d'interconnexion déjà développées et construites par Voltalia. Des discussions sont en cours pour permettre à Voltalia d'assurer les services de construction et d'exploitation--maintenance, a précisé le groupe dans un communiqué. Le fabricant de stylos, briquets, rasoirs et articles promotionnels Bic a annoncé mardi avoir décidé de procéder à l'annulation d'environ 1,68 million de ses propres actions, représentant 3,8% de son capital. L'opération aura lieu le 15 décembre prochain. Le groupe avait acquis ces titres pour un montant de 100 millions d'euros, dans le cadre d'un programme de rachats d'actions.

Les marchés d'actions européens sont attendus près de l'équilibre mercredi à l'ouverture, alors que les investisseurs ont le regard tourné vers la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui rendra sa décision de politique monétaire à 20h00 (heure de Paris). Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 6,3 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 2,1 points, soit 0,01%, et celui sur le FTSE 100 grappillait 2,4 points, soit 0,03%.

Les investisseurs, qui anticipent un nouveau statu quo de la banque centrale américaine sur le taux des fonds fédéraux, seront particulièrement attentifs aux déclarations du président de la Fed, Jerome Powell, sur le calendrier d'éventuelles baisses des taux en 2024 ainsi qu'aux prévisions des banquiers centraux sur l'économie et la trajectoire des taux.

Jusqu'à présent, les responsables de la Fed n'ont pas fermé la porte à de nouvelles hausses des taux, mais ils sont de plus en plus convaincus que la politique monétaire est désormais suffisamment restrictive pour ramener l'inflation à l'objectif de 2%. En novembre, cette dernière s'est établie à 3,1% sur un an, après 3,2% en octobre, selon l'indice des prix à la consommation publié mardi.

Face au ralentissement de l'inflation et d'autres indicateurs économiques aux Etats-Unis, les investisseurs pensent que la Fed pourrait bientôt commencer à réduire ses taux. Selon l'outil FedWatch de CME Group, le marché intégrait mardi une probabilité de 43,9% que la Fed abaisse ses taux d'ici à mars et de 76,1% qu'elle le fasse d'ici à mai.

En attendant les annonces de la Fed, les marchés réagiront aux propos de la secrétaire au Trésor américain et ex-présidente de la banque centrale, Janet Yellen, qui a déclaré mardi lors du CEO Council Summit, une conférence organisée par le Wall Street Journal, que les Etats-Unis étaient sur les rails pour maîtriser l'inflation sans provoquer de ralentissement économique majeur, un phénomère relativement rare appelé "atterrissage en douceur".

Dans ce contexte, Wall Street a poursuivi sa hausse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé sur un gain de 0,5%, à 36.577,94 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,5%, à 4.643,70 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé de 0,7%, à 14.553,40 points. Avec ces nouvelles progressions, le DJIA et le S&P 500 se situent à leurs plus hauts niveaux depuis janvier 2022. En Asie, les marchés évoluent en ordre dispersé avant la décision de la Fed et celles de plusieurs autres banques centrales, dont la Banque centrale européenne (BCE), cette semaine. A Tokyo, l'indice Nikkei a gagné 0,3%, tandis que l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,9% en fin de séance, comme le Shanghai Composite en Chine.

La Banque asiatique de développement (BAD) a relevé ses prévisions économiques pour l'Asie, anticipant désormais une croissance de 4,9% pour 2023, contre 4,7% attendus précédemment. Pour 2024, l'institution, qui regroupe 46 Etats membres, dont la Chine, l'Inde et la Corée du Sud, table sur une croissance de 4,8%.

Le taux des obligations du Trésor américain à deux ans, sensible à l'évolution de la politique monétaire, a terminé mardi à son plus haut niveau de décembre après la publication des données sur l'inflation aux Etats-Unis, qui ont révélé que l'économie avait peu progressé sur ce front en novembre et restait supérieure à l'objectif de la Fed. L'adjudication de 21 milliards de dollars d'obligations du Trésor américain à 30 ans a par ailleurs été accueillie par une demande satisfaisante mardi, avec un taux de couverture supérieur à celui de l'adjudication précédente, en novembre, indique Gregory Faranello, responsable du trading et de la stratégie pour les taux américains chez AmeriVet Securities à New York.

L'euro recule mercredi matin face au dollar avant la décision de la Fed. Au-delà de la décision de la banque centrale américaine sur ses taux d'intérêt, les acteurs du marché surveilleront ses projections économiques ainsi que la conférence de presse de son président, Jerome Powell, indique MUFG Bank. Jerome Powell voudra probablement garder une marge de manSuvre à l'approche de 2024 et, à ce titre, pourrait conserver un ton restrictif, ajoute MUFG.

Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en légère baisse mercredi matin, pénalisés par de nouveaux signes d'abondance de l'offre. La moyenne hebdomadaire des exportations de pétrole brut par voie maritime de la Russie a atteint son plus haut niveau depuis début juillet, indique ANZ. Par ailleurs, le département américain de l'Energie a revu à la hausse ses prévisions concernant l'offre de brut aux Etats-Unis pour 2023 dans son dernier rapport sur les perspectives énergétiques à court terme, ajoute ANZ.

Fitch Ratings s'attend à ce que les prix du pétrole restent élevés l'année prochaine, compte tenu de la poursuite des réductions de production de l'Opep+, des risques géopolitiques et du ralentissement de la production aux Etats-Unis. Vers 7h20, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord perdait 30 cents, à 72,93 dollars le baril. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 27 cents, à 68,34 dollars le baril.