Après un tir de missile nord-coréen, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.549,44 points (+0,23%), le CAC 40 à 7.596,91 points (+0,28%), le DAX 40 à 16.751,44 points  (0,00%), le FTSE 100 à 7.576,36 points (-0,95%), le SMI à 11.191,89 points (-0,16%), l’AEX à 793,13 points (+0,41%), le BEL 20 à 3.732,72 points (-0,37%), l’IBEX 35 à 10.095,60 points (-0,75%), le DJIA à 37.305,16 points (+0,15%), le Nasdaq à 14.813,92 points (+0,35%), le S&P 500 à 4.719,19 points (-0,01%), et le Nikkei 225 à 32.758,98 points (-0,64%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0912 (+0,16%), l’EUR/JPY à 155,19 (+0,20%), et l’USD/JPY à 141,22 (+0,04%).

L'évolution de l'indice CAC 40 sera surveillée lundi par les investisseurs. Alstom a annoncé une extension d'un an de deux autres facilités de crédit renouvelables, ce qui lui permet d'allonger son profil de maturité. L'échéance de la première de ses deux facilités, d'un montant de 2,5 milliards d'euros, est ainsi prolongée jusqu'en janvier 2029 et celle de la seconde, de 1,75 milliard d'euros, est prolongée jusqu'en janvier 2027.
Pour sa part, l'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé vendredi soir avoir finalisé avec succès la syndication d'une ligne de crédit renouvelable de 2,25 milliards d'euros à 12 mois.

Ce matin, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en  baisse. Les investisseurs prennent leur souffle après une semaine de fortes hausses qui ont porté de nombreux marchés à de nouveaux points hauts et avant la publication de l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne pour décembre. Les opérateurs réagissent également à un tir de missile nord-coréen capable d'atteindre les Etats-Unis. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 28 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 cédait 1,1 point, soit 0,02%. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 11 points, soit 0,1%, vers 7h30.

Dans la nuit du dimanche à lundi, la Corée du Nord a tiré un missile balistique à longue portée susceptible d'atteindre les Etats-Unis, qui s'est finalement abîmé dans la mer du Japon. Les autorités sud-coréennes et japonaises ont donnés l’information. Tokyo et Washington ont condamné ce tir. Pour eux, ce tir constitue une menace pour la paix et une violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les Bourses asiatiques reculent lundi. A Tokyo, l'indice Nikkei a perdu 0,6%. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 1% en fin de séance et le Shanghai Composite cédait 0,4%.
Wall Street a terminé globalement en hausse vendredi. Ce qui a permis à l'indice Dow Jones (DJIA) de s'offrir un troisième record consécutif en clôture. Le DJIA a gagné 0,2%, à un record de 37.305,16 points. Il est soutenu par l’espoir que la Réserve fédérale (Fed) adopte prochainement une politique monétaire plus accommodante. L'indice élargi S&P 500 a fini quasi inchangé, à 4.719,19 points, tandis que le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 0,4%, à 14.813,92 points. Les principaux indices américains ont ainsi réalisé leur septième semaine consécutive de hausse, le DJIA et le Nasdaq affichant des gains hebdomadaires proches de 3%.

Après avoir accusé la semaine dernière leur plus forte baisse hebdomadaire depuis plus d'un an, les rendements obligataires du Trésor américain évoluent peu ce matin. Les taux souverains ont nettement baissé la semaine dernière à la perspective d'une baisse des taux d'intérêt des grandes banques centrales, dont la Fed, en 2024.

L’euro progresse face au dollar ce matin. Peter Dragicevich, stratégiste devises chez Corpay a indiqué que la croissance économique des Etats-Unis devrait s'essouffler en raison de l'impact décalé des hausses de taux de la Réserve fédérale, ce qui pourrait entraîner une nouvelle baisse des rendements obligataires et peser sur le billet vert. A l’en croire, la hausse des taux sur le marché obligataire américain et la relative vigueur de l'économie américaine « ont été les piliers de la surperformance du dollar voilà quelques mois ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent, dans un contexte d’inquiétudes au sujet des récentes attaques contre des navires circulant dans la mer Rouge. Le risque de perturbations pour le transport du pétrole et d’autres marchandises est augmenté à cause des attaques menées contre des navires, apportant un certains soutien aux prix. Selon Manish Raj, directeur général de Velandera Energy Partners, la mer Rouge est « l’une des zones les plus importantes pour les flux de brut maritime », celle représentant environ 10% du volume mondial.

A en croire le DG, « bien que les auteurs des attaques ne soient pas très expérimentés, les équipages des navires sont encore moins avertis, ce qui fait d’eux des cibles faciles ». Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 52 cents également, à 71,95 dollars le baril. Celui de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 52 cents, à 77,07 dollars le baril, vers 7h20.