Les marchés d'actions européens devraient ouvrir près de l'équilibre. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.521,13 points (-0,62%), le CAC 40 à 7.568,86 points (-0,37%), le DAX 40 à 16.650,55 points (-0,60%), le FTSE 100 à 7.614,48 points (+0,50%), le SMI à 11.155,80 points (-0,32%), l’AEX à 789,15 points (-0,50%), le BEL 20 à 3.720,15 points (-0,34%), l’IBEX 35 à 10.054,90 points (-0,40%), le DJIA à 37.306,02 points (+0,00%), le Nasdaq à 14.905,19 points (+0,62%), le S&P 500 à 4.740,56 points (+0,45%), et le Nikkei 225 à 33.219,39 points (+1,41%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0925 (-0,00%), l’EUR/JPY à 156,73 (+0,46%), et l’USD/JPY à 143,47 (+0,46%).

Hier soir, l’exploitant aéroportuaire Groupe ADP a annoncé avoir accueilli 25,01 millions de passagers dans l'ensemble de ses aéroports en novembre, soit une hausse de 9,3% sur un an. Dans un communiqué, la société a précisé que le trafic a atteint 98,9% de son niveau de novembre 2019. Le groupe de blanchisserie industrielle Elis a annoncé lundi la cooptation de la société brésilienne BW Gestão de Investimentos (BWGI) en tant que membre du conseil de surveillance. Elis a indiqué dans un communiqué que cette entrée de BWGI au conseil est conforme à l'accord d'investissement conclu le 9 octobre dernier.

Tandis que les investisseurs continuent de parier sur une réduction des taux d'intérêt en 2024, les marchés d’actions européens devraient ouvrir près de l’équilibre ce mardi. Selon les données du courtier IG, vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 6,4 points, soit 0,1%. Le contrat sur le DAX 40 montait de 22,8 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 prenait 1,1 point.

En réaction à cette annonce et au recul du yen, l'indice phare de la Bourse de Tokyo, le Nikkei, a gagné 1,4% mardi. En revanche, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong et le Shanghai Composite perdaient 0,8% et 0,1% respectivement en fin de séance.

Alors que les opérateurs examinent les arguments contre un pivot accommodant de la Réserve fédérale (Fed) américaine début 2024, les rendements des bons du Trésor américain évoluent peu mardi. Selon les stratégistes de Macquarie, « les banquiers centraux ont commencé à rejeter la perspective d’un éventuel début d’assouplissement [monétaire] en mars aux Etats-Unis et dans la zone euro ». A l’en croire, « la BCE et la BOE portent une attention particulière aux données sur les salaires, la principale entrave à un signal d'assouplissement plus clair dans la zone euro et au Royaume-Uni. Mais la Fed doit surmonter l'obstacle des salaires ». Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était stable, à 3,941%. Celui du titre à 2 ans cédait 1 point de base, à 4,458%.

A l’instar du billet vert, l’euro est stable face au dollar ce matin, mais s’apprécie nettement par rapport au yen. La décision de politique monétaire de la BOJ, qui a laissé ses taux inchangés, pèse sur le yen. En raison de la réduction des taux de la Fed, les stratégistes d'Indosuez Wealth Management s'attendent à une légère dépréciation du dollar l'an prochain, tandis que la      capacité de la zone euro à éviter une récession devrait profiter à la monnaie unique.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole présentent un tableau contracté, du fait des inquiétudes quant aux perturbations liées aux récentes attaques de navires en mer Rouge. La compagnie pétrolière britannique BP veut suspendre le transit de ses pétroliers par la mer Rouge à la suite d'attaques dans cette zone.

Selon Craig Erlam, analyste de marché chez Oanda, « il existe toujours une grande incertitude et un débat concernant les perspectives de la demande pour l’année prochaine ». Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 11 cents, à 78,06 dollars le baril, vers 7h30. Tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 5 cents, à 72,77 dollars le baril.