Après un nouveau record à Wall Street, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.528,38 points (+0,15%), le CAC 40 à 7.571,82 points (+0,04%), le DAX 40 à 16.742,07 points (+0,21%), le FTSE 100 à 7.724,95 points (+0,36%), le SMI à 11.113,98 points (-0,35%), l’AEX à 786,84 points (+0,18%), le BEL 20 à 3.711,12 points (+0,85%), l’IBEX 35 à 10.121,80 points (+0,10%), le DJIA à 37.656,52 points (+0,30%), le Nasdaq à 15.099,18 points (+0,16%), le S&P 500 à 4.781,58 points (+0,14%), le Nikkei 225 à 33.539,62 points (-0,42%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1115 (+0,07%), l’EUR/JPY à 156,98 (-0,36%), et l’USD/JPY à 141,24 (-0,43%).

Hier, le groupe européen d’aéronautique et de défense Airbus a annoncé avoir livré à la compagnie aérienne turque Pegasus Airlines le premier avion monocouloir A321neo sorti de sa nouvelle chaîne d'assemblage localisée près de Toulouse. L'avionneur a indiqué dans un communiqué que celle-ci doit contribuer à l'objectif d'Airbus d'atteindre une cadence de production de 75 appareils de la famille A320 par mois en 2026.

L'agenda macroéconomique est vide jeudi et aucun événement ne figure à l’agenda des entreprises.

Ce jour, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse. Ils sont soutenus par l’optimisme des investisseurs quant à une réduction des taux d’intérêt en 2024. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 58,3 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 prenait 24,8 points, soit 0,3%. Vers 7h10, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 24,9 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG.

A l'issue d'une séance hésitante, la Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi, permettant à l'indice Dow Jones de signer un nouveau record historique alors que les investisseurs continuent de miser sur un assouplissement de la politique monétaire l'an prochain. L'indice phare des valeurs industrielles a terminé sur un gain de 0,3%, à 37.656,52 points, effaçant son précédent record, qui datait du 19 décembre. Alors que l'inflation aux Etats-Unis redescend vers l'objectif de 2% de la banque centrale, le marché d'actions américain est porté par l'espoir que la Réserve fédérale (Fed) commencera à réduire ses taux au printemps prochain.
Michael Landsberg, directeur des investissements chez Landsberg Bennett Private Wealth Management a indiqué que « les marchés financiers sont trop optimistes quant au nombrede baisses de taux attendues en 2024, et il se peut que nous ayons déjà réalisé une partie de la progression de 2024 avec le rally de fin d'année, car nous ne pensons pas qu'il y aura autant de réductions de taux que le marché l'intègre actuellement ».

Les marchés d’actions asiatiques progressent dans l’ensemble. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 2,6% et le Shanghai Composite montait de 1,4% en fin de séance. Parallèlement, à Tokyo, l’indice Nikkei a clôturé en repli de 0,4%.

Alors que les investisseurs continuent de parier sur un reflux de l'inflation et une baisse des taux d'intérêt de la Fed, les taux des obligations du trésor américain progressent légèrement jeudi après leur repli hier. Après une adjudication de titres à cinq ans, les taux ont poursuivi leur mouvement de baisse dans l’après-midi du mercredi. L'outil FedWatch de CME Group indique que les marchés tiennent compte d’une probabilité de 85,5% que la Fed laisse son taux directeur inchangé, dans une fourchette de 5,25% à 5,50%, à l'issue de sa réunion des 30 et 31 janvier. Lors de la réunion suivante, qui se tiendra en mars, la probabilité d'un abaissement d'au moins 25 points de base est évaluée à 84,6%. Selon les opérateurs, d’ici à décembre 2024, le taux des fonds fédéraux aura été ramené dans une fourchette de 3,75% à 4%.
 

Ce matin, l’euro gagne du terrain face au dollar, mais s’inscrit en recul par rapport au yen, à l’instar du billet vert. Alors que les investisseurs s'attendent à une réduction de ses taux par la Fed l'an prochain, le dollar est pénalisé par la baisse des rendements des obligations du Trésor américain. Selon Swissquote, « le dollar reste sous pression ». L’intermédiaire financier indique que les acheteurs se sont rués sur les adjudications de titres du Trésor aux Etats-Unis « pour faire de bonnes affaires avant la fin de l’année en ^révision d’une réduction des taux par la Fed à partir du printemps prochain ».

Tandis que les investisseurs continuent de surveiller l'évolution de la situation en mer Rouge compte tenu des risques de perturbation des livraisons pétrolières, les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en légère hausse ce matin. Pour Tonghui Futures, les incertitudes géopolitiques au Moyen-Orient seront le principal facteur influant sur les cours du brut à court terme. Le marché a pleinement intégré les anticipations de baisse des taux d’intérêt de la Fed. Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 10 cents, à 74,21 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 16 cents, à 79,70 dollars le baril, à 7h25.