En attendant l'inflation aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir dans le vert, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.468,98 points (+0,04%), le CAC 40 à 7.426,08 points (-0,01%), le DAX 40 à 16.689,81 points (+0,01%), le FTSE 100 à 7.651,76 points (-0,42%), le SMI à 11.255,00 points (+0,06%), l’AEX à 775,02 points (-0,33%), le BEL 20 à 3.705,22 points (-0,45%), l’IBEX 35 à 10.067,10 points (+0,07%), le DJIA à 37.695,73 points (+0,45%), le Nasdaq à 14.969,65 points (+0,75%), le S&P 500 à 4.783,45 points (+0,57%), et le Nikkei 225 à 35.049,86 points (+1,77%).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0980 (+0,05%), l’EUR/JPY à 159,69 (-0,16%), et l’USD/JPY à 145,45 (-0,21%).

Airbus dévoilera après la clôture des marchés ses commandes d'avions en 2023. Le groupe aéronautique s'était fixé pour objectif de livrer 720 appareils l'année dernière, contre 661 unités en 2022, une année marquée par de nombreux problèmes d'approvisionnement.

En politique, les investisseurs attendent désormais la composition du nouveau gouvernement après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre.

Tandis que les investisseurs attendent la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour décembre, prévue à 14h30 (heure de Paris), les marchés d’actions européens devraient ouvrir hausse jeudi. Le contrat sur le DAX 40 prenait 115 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 32 points, soit 0,4%. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 54 points, soit 0,7%, vers 7h45.

L'inflation globale, qui a nettement ralenti depuis le pic de 9,1% atteint à la mi-2022, devrait s'établir à 3,2% sur un an en décembre, contre 3,1% en novembre, selon les économistes.

L'inflation de base, qui exclut des éléments volatils tels que l'alimentation et l'énergie, devrait avoir ralenti à 3,8%, contre 4% précédemment. Selon David Kelly, responsable mondial de la stratégie chez JPMorgan Asset Management, « les progrès réalisés en matière d'inflation depuis juin 2022 sont considérables ».

Wall Street a terminé en hausse mercredi, permettant au S&P 500 de se rapprocher de son record historique en clôture. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,5%, le Nasdaq Composite a signé une quatrième progression d'affilée, avec un gain de 0,8%, et le S&P 500 a pris 0,6%, à 4.783,45 points, à 13 points de son pic de janvier 2022.
Pour sa part, Citigroup a annoncé mercredi une série de charges exceptionnelles liées à son exposition au marché argentin de la dette, à ses activités résiduelles en Russie et à son propre plan de restructuration. Le groupe a indiqué dans un document réglementaire qu'elle provisionnerait 1,3 milliard de dollars dans ses comptes du quatrième trimestre en raison des risques encourus en Argentine et en Russie.

Les principaux marchés asiatiques gagnent du terrain jeudi. Le Shanghai Composite progressait de 0,3% en fin de séance et, à Hong Kong, le Hang Seng prenait 1,8%. L'indice Nikkei s'est adjugé 1,8% à Tokyo, alignant ainsi une troisième séance consécutive de hausse et terminant à son plus haut niveau depuis 1990.
 

Après une adjudication plutôt bien accueillie de titres à dix ans et avant la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour décembre, les rendements des obligations du Trésor américain ont peu évolué mercredi. Selon les stratégistes de BMO Capital Markets, ces données représentent « la dernière série importante de chiffres fondamentaux » à analyser jusqu'au 31 janvier, date de la prochaine décision de politique monétaire de la Réserve fédérale.

Les marchés évaluent à 97,4% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5,25% à 5,5% lors de sa prochaine réunion, indique l’outil  FedWatch de CME Group. Les chances d'une baisse des taux d'au moins 25 points de base d'ici à mars sont estimées à 68,9%.

 
Tandis que l’attention des cambistes est tournée vers l’indice des prix à la consommation de décembre aux Etats-Unis, l’euro s’inscrit en hausse face au dollar ce matin. La banque CBA estime qu’une inflation inférieure aux attentes pourrait entraîner un renforcement des anticipations de baisse des taux, ce qui pèserait sur le billet vert. Pour sa part, BNP Paribas Asset Management indique que l’euro devrait s’apprécier face au dollar en 2024 car la dynamique de croissance relative évolue progressivement en faveur de zone euro par rapport aux Etats-Unis. L'intermédiaire financier souligne qu’il est peu probable que cette tendance se concrétise à court terme, compte tenu des incertitudes concernant le calendrier d'une baisse des taux de la Fed et de la Banque centrale européenne.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent, après l’annonce d’une hausse inattendue des réserves de brut et d’une augmentation plus marquée que prévu des stocks d’essence et de distillats aux Etats-Unis la semaine dernière. Selon Matt Smith, analyste en chef pour les Amériques chez Kpler, « la vigueur de l’activité de raffinage s’est traduite par une nouvelle semaine de fortes hausses [des stocks] de produits pétroliers ». En croire l’analyste, « cette série d’accumulations défavorables aux cours compense l'influence positive des inquiétudes concernant la situation en mer Rouge et les perturbations de l'approvisionnement en Libye ».

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 51 cents, à 71,89 dollars le baril, tandis que le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord gagnait 57 cents, à 77,37 dollars le baril, vers 7h35.