A l’ouverture, les Bourses européennes devraient se montrer hésitantes. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.403,08 points (-0,98%), le CAC 40 à 7.318,69 points (-1,07%), le DAX 40 à 16.431,69 points (-0,84%), le FTSE 100 à 7.446,29 points (-1,48%), le SMI à 11.148,56 points (-0,72%), l’AEX à 771,43 points (-0,91%), le BEL 20 à 3.568,52 points (-1,70%), l’IBEX 35 à 9.867,80 points (-1,26%), le DJIA à 37.266,67 points (-0,25%), le Nasdaq à 14.855,62 points (-0,59%), le S&P 500 à 4.739,21 points (-0,56%), et le Nikkei 225 à 35.466,17 points (-0,03%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0896 (+0,11%), l’EUR/JPY à 161,23 (-0,02%), et l’USD/JPY à 147,98 (-0,13%).

Le laboratoire vétérinaire Virbac a annoncé hier soir avoir réalisé un chiffre d'affaires de 1,25 milliard d'euros l'an dernier, en hausse de 4,6% à taux de change et périmètre constants par rapport à 2022, grâce à un quatrième trimestre particulièrement dynamique. Le groupe avait indiqué le mois dernier anticipé une croissance annuelle de ses ventes autour de 4% à taux de change et périmètre constants. Argan publie jeudi ses résultats pour l'exercice 2023.

Les analystes interrogés par FactSet tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 1,24 milliard d'euros en 2023.

A l'ouverture, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer jeudi dans un climat relativement morose après une nouvelle hausse des taux sur le marché des obligations et la publication du Livre Beige de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat sur le DAX 40 prenait 22,6 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 cédait 0,2 point, soit 0,01%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1,4 point, soit 0,02%, vers 7h40.

A en croire Dan Genter, directeur général et directeur des investissements de Genter Capital Management, « l’espoir d’une baisse rapide des taux d’intérêt s'amenuise ». Le ralentissement du marché de l'emploi et des tensions sur les salaires aux Etats-Unis, pointé dans la soirée par le Livre beige de la Fed, n'a pas suffi pour enrayer le renchérissement des coûts d'emprunt sur le marché obligataire mardi soir.

Les entreprises rencontrent moins de difficultés à recruter et les tensions sur les salaires se sont apaisées, selon le rapport sur l’économie américaine, réalisé en décembre et début janvier en vue de la prochaine réunion de politique monétaire de la banque centrale à la fin du mois.

A en croire la Fed, la « sensibilité aux prix » des consommateurs pousse désormais les distributeurs à rogner sur leurs marges et à freiner les ardeurs tarifaires de leurs fournisseurs afin de contenir leurs prix.  

Wall Street a terminé en baisse mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,3% et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,6%, comme le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques. Les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé jeudi. L'indice Shanghai Composite reculait de 0,9%, en fin de séance. Les analystes de HSBC Global Research, ont indiqué que les investisseurs restent préoccupés par la santé de l’économie chinoise, la crise de l'immobilier persistant et la demande intérieure restant faible. L'indice Nikkei a fini près de l'équilibre à Tokyo, tandis que le Hang Seng gagnait 0,6% à Hong Kong.
 

Après la publication de ventes de détail robustes aux Etats-Unis et à l'annonce d'une accélération inattendue de l'inflation le mois dernier au Royaume-Uni, les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé mercredi à leur plus haut niveau depuis début décembre. A en croire Ian Lyngen, stratégiste taux chez BMO Capital Markets, aux Etats-Unis, « les ventes de détail de décembre ont surpris favorablement ». Il ajoute que ce rapport devrait entraîner un report des anticipations de baisse des taux de la Fed. L'attention des investisseurs se tourne jeudi vers les demandes hebdomadaires d'allocation chômage aux Etats-Unis.

L'euro progresse face au dollar ce jeudi. Le dollar pourrait toutefois rester soutenu à court terme par la diminution des perspectives de baisse prochaine des taux de la Fed. Phillip Wee, stratégiste en charge des changes chez DBS Group Research estime que la dynamique à court terme du billet vert pourrait reste haussière. Selon l'outil FedWatch de CME Group, la probabilité d'une baisse des taux de la Fed d'ici à mars a diminué de 73,2% à 61,1% en une semaine.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole enregistre une progression. Selon les stratégistes d’ING spécialisés dans les matières premières, les fluctuations des cours du brut suggèrent que les marchés n'anticipent pas d'escalade du conflit au Moyen-Orient, pour l’instant. Pour sa part, Peter Cardillo, chef économiste chez Spartan Capital indique que « si une guerre contre Israël était déclenchée par d'autres pays du Moyen-Orient, l'approvisionnement serait perturbé et les cours du pétrole monteraient en flèche ».

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a annoncé que dans la nuit de mercredi à jeudi, le Pakistan a mené des frappes aériennes en territoire iranien, tuant des séparatistes pakistanais présents dans le pays.

Tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 63 cents, à 73,19 dollars le baril, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord gagnait 44 cents, à 78,32 dollars le baril, à 7h25.