Dans le sillage des gains de Wall Street vendredi, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.448,83 points (-0,09%), le CAC 40 à 7.371,64 points (-0,40%), le DAX 40 à 16.555,13 points (-0,07%), le FTSE 100 à 7.461,93 points (+0,04%), le SMI à 11.150,52 points (-0,32%), l’AEX à 778,89 points (+0,09%), le BEL 20 à 3.556,71 points (+0,11%), l’IBEX 35 à 9.858,30 points (-0,22%), le DJIA à 37.863,80 points (+1,05%), le Nasdaq à 15.310,97 points (+1,70%), le S&P 500 à 4.839,81 points (+1,23%), et le Nikkei 225 à 36.427,88 points (+1,29%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0903 (+0,05%), l’EUR/JPY à 161,48 (+0,02%), et l’USD/JPY à 148,12 (-0,03%).

Ce lundi, le groupe bancaire Crédit Agricole SA (CASA) a annoncé avoir acquis 7% du capital du spécialiste des paiements électroniques Worldline. La banque a indiqué que « Crédit Agricole SA a l'intention de continuer à oeuvrer comme actionnaire minoritaire de long-terme, pleinement engagé au côté de Worldline ». Cette transaction devrait avoir un impact inférieur à 10 points de base sur le ratio de fonds propres CET1.

La Française des Jeux (FDJ) a de son côté indiqué lancer une offre publique d'achat (OPA) sur la société cotée à Stockholm Kindred sur la base d'une valeur d'entreprise de 2,6 milliards d'euros.

Dans le sillage de la progression du secteur technologique américain vendredi, qui a permis à l'indice S&P 500 d'atteindre un nouveau point haut historique, les marchés d'actions européens pourraient gagner du terrain lundi. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat sur le DAX 40 prenait 110 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 16 points, soit 0,2%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 46 points, soit 0,6%, vers 7h40.

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi et permis au S&P 500 d'atteindre un nouveau record. L'indice élargi S&P 500 a pris 1,1%, à 4.839 points, effaçant son précédent record de 4.796,56 points qui remontait au 3 janvier 2022. L'indice Dow Jones a gagné 1,2%, à 4.839,81 points, et l'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1,7%, à 15.310,97 points.
Les investisseurs sur les marchés d'actions et obligataires spéculent sur le fait que la banque centrale américaine ne se hâtera pas de réduire les coûts d'emprunt, l'économie américaine se montrant résiliente.

Les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé ce lundi. Si l'indice Nikkei a gagné 1,6% à Tokyo pour finir à son plus haut niveau depuis février 1990, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong chutait de 2,6% en fin de séance et l'indice Shanghai Composite abandonnait 2,1%. A en croire l'équipe de stratégistes de Saxo Markets pour la région Asie-Pacifique dans une note, les deux indices chinois sont pénalisés par la baisse des valeurs immobilières. Un sentiment négatif domine sur les marchés d'actions à Hong Kong et en Chine continentale ces derniers temps.

Pour l’équipe, la banque centrale chinoise a maintenu le Loan Prime Rate (LPR) à un an à 3,45% et le Loan Prime Rate à cinq ans, le taux de référence pour les prêts hypothécaires. Les LPR sont calculés chaque mois sur la base des taux d'intérêt que 18 banques commerciales désignées appliquent à leurs meilleurs clients. Les marchés avaient anticipé une baisse de la MLF, les grandes banques commerciales chinoises ayant réduit leurs taux de dépôt récemment.

Après la publication de données montrant une nette amélioration du moral des ménages américains en janvier, les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé majoritairement en hausse vendredi. Selon BMO Capital Markets, « la déconnexion entre le message envoyé par la Fed sur une baisse des taux en mars et l’empressement du marché à intégrer une telle mesure du marché la première moitié du mois de janvier ». BMO estime que « dans la situation actuelle, il est peu probable que les fortes fluctuations qui sont devenues la nouvelle norme pour les taux américains changent au cours de la semaine qui vient ».

Ce matin, l’euro progresse lundi matin face au dollar, mais pourrait fléchir face à l'affaiblissement des perspectives d'une baisse prochaine des taux d'intérêt de la Fed. Selon la banque CBA, de plus en plus de membres du comité de politique monétaire de la Fed expriment leur désaccord avec l'hypothèse d'une première baisse des taux en mars, comme intégré par les marchés. La banque indique que le dollar pourrait se renforcer davantage si les participants du marché continuent de repousser la date de la première baisse des taux de Fed.

En raison d’inquiétudes concernant la demande, les cours du pétrole reculent ce lundi. A en croire TD Securities les prix du brut ne parvient pas à progresser compte tenu des prévisions d’une demande particulièrement faible, dans un contexte de fragilité de l’économie mondiale. Pour l’intermédiaire financier, les risques géopolitiques associés aux attaques de navires en mer rouge et aux frappes occidentales contre les Houthis contrebalancent cette faiblesse.

L'Ukraine a attaqué un terminal gazier russe dans la mer Baltique, réalisant l'une de ses frappes à plus longue portée à ce jour contre l'économie de guerre de la Russie. Selon certains responsables ukrainiens, les services de sécurité ukrainien ont frappé dimanche les installations d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, à l'aide de drones, ce qui a déclenché un vaste incendie.

Tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 35 cents, à 72,90 dollars le baril, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 38 cents, à 78,18 dollars le baril, vers 7h30.