Les Bourses européennes pourraient reculer avant la BCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.564,11 points (+2,20%), le CAC 40 à 7.455,64 points (+0,91%), le DAX 40 à 16.889,92 points (+1,58%), le FTSE 100 à 7.527,67 points (+0,56%), le SMI à 11.196,82 points (+0,43%), l’AEX à 806,93 points (+2,43%), le BEL 20 à 3.631,05 points (+0,90%), l’IBEX 35 à 9.974,00 points (+1,16%), le DJIA à 37.806,39 points (-0,26%), le Nasdaq à 15.481,92 points (+0,36%), le S&P 500 à 4.868,55 points (+0,08%), et le Nikkei 225 à 36.236,47 points (+0,03%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0879 (-0,07%), l’EUR/JPY à 160,77 (+0,11%), et l’USD/JPY à 147,79 (+0,19%).

Les chiffres du climat des affaires en janvier sont attendus à 8h45, sur le front macroéconomique. Le groupe de logistique et de transport ID Logistics a publié un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au quatrième trimestre, tiré par une forte dynamique commerciale aux Etats-Unis. Mercredi soir, le distributeur Carrefour a annoncé être entré en négociations exclusives avec Intermarché en vue de la reprise de 31 magasins actuellement sous la bannière de son concurrent Casino. Le fournisseur de services d'assistance numérique Solutions 30 a fait état d'une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre, grâce au dynamisme de son activité au Benelux, tandis que la situation est restée atone en France.

Avant la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et au milieu d'une nouvelle vague de résultats d'entreprises, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en légère baisse jeudi. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 perdait 32 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 14 points, soit 0,2%. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 13 points, soit 0,2%.

La BCE devrait laisser ses taux directeurs inchangés jeudi et confirmer qu'elle réduira les réinvestissements réalisés dans le cadre de son Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) au second semestre et compte les cesser à la fin de l'année. Lors du Forum économique mondial de Davos à la mi-janvier, la responsable avait laissé entendre que la BCE pourrait commencer à réduire ses taux cet été, l'inflation se trouvant sur la bonne voie.
Les économistes anticipent une croissance de 2% du PIB des Etats-Unis en termes annualisés, après 4,9% au troisième trimestre. Les banques centrales de Norvège et de Turquie annonceront par ailleurs leur décision de politique monétaire. Tesla a publié hier soir des résultats inférieurs aux attentes au titre du quatrième trimestre et a prévenu que sa production ralentirait cette année avant le lancement de sa prochaine génération de véhicules électriques. Après avoir dégagé des résultats supérieurs aux attentes au quatrième trimestre, le groupe technologique IBM a pour sa part indiqué s'attendre à un renforcement de la demande liée à l'intelligence artificielle (IA).

Les marchés asiatiques progressent jeudi, soutenus notamment par les annonces effectuées par la Banque populaire de Chine (PBOC). La banque centrale chinoise a annoncé une baisse de 0,5 point de pourcentage du taux des réserves obligatoires des banques à compter du 5 février.

L'indice Hang Seng s'adjugeait 2,1% en fin de séance à Hong Kong et le Shanghai Composite bondissait de 2,9%. L'indice Nikkei a terminé près de l'équilibre à Tokyo.

Avant la publication jeudi, les rendements des obligations du Trésor américain baissent aux Etats-Unis, du PIB ce jour et de données sur l'inflation vendredi. Les économistes s'attendent à un ralentissement des commandes de biens durables et de la croissance du PIB outre-Atlantique, tandis que les demandes hebdomadaires d'allocations chômage devraient légèrement augmenter.

Tandis que les cambistes attendent les annonces de la BCE, l’euro cède un peu de terrain jeudi face au dollar. Selon les analystes de MUFG, des perspectives difficiles pour la croissance mondiale devraient continuer de soutenir le billet vert à court terme, mais une hausse de grande ampleur est peu probable. Ceux-ci évoquent le ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, la possibilité que la Banque centrale européenne (BCE) n'abaisse pas ses taux avant l'été et la confiance accrue de la Banque du Japon (BOJ) dans l'atteinte de son objectif d'inflation.

Dans un contexte géopolitique toujours tendu, les contrats à terme sur le pétrole progressent légèrement ce matin. Les analystes de Citi Research estiment qu’à court terme, les attaques menées dans certaines parties du Moyen-Orient pourraient entraîner suffisamment de perturbations et d'incertitudes pour provoquer une hausse des prix du pétrole. Pour eux, le Brent atteindra en moyenne 80 dollars le baril au premier trimestre.

Vers 7h20, le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 42 cents, à 75,51 dollars le baril, et celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 38 cents, à 80,42 dollars le baril.