Les Bourses européennes devraient ouvrir près de

l'équilibre avant la Fed. L’Eurostoxx 50 à 4.662,70 points (+0,50%), le CAC 40 à 7.677,47 points (+0,48%), le DAX 40 à 16.972,34 points (+0,18%), le FTSE 100 à 7.666,31 points (+0,44%), le SMI à 11.443,13 points (+0,12%), l’AEX à 820,64 points (+0,09%), le BEL 20 à 3.643,93 points (-0,32%), l’IBEX 35 à 10.039,30 points (+1,51%), le DJIA à 38.467,31 points (+0,35%), le Nasdaq à 15.509,90 points (-0,76%), le S&P 500 à 4.924,97 points (-0,06%), et le Nikkei 225 à 36.286,71 points (+0,61%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0820 (-0,24%), l’EUR/JPY à 159,85 (-0,16%), et l’USD/JPY à 147,75 (+0,09%).

Aujourd’hui, les investisseurs surveilleront la première estimation de l’inflation en janvier en France. En raison des prix de l'énergie et des services essentiellement, la hausse des prix à la consommation avait accéléré en décembre. Les économistes anticipent pour janvier une inflation de 3,4% sur un an et de 0,1% sur un mois, après 3,7% et 0,1% en décembre.
Vivendi a annoncé mardi soir que son conseil de surveillance avait donné son aval à un projet de scission en quatre entités "afin de libérer pleinement le potentiel de développement de l'ensemble de ses activités". Vivendi devrait présenter un nouvel état d'avancement de ce projet le 7 mars prochain lors de la publication de ses résultats annuels.

Le groupe, dont Vincent Bolloré est l'actionnaire principal, avait annoncé à la mi-décembre qu'il étudiait une telle scission afin de réduire sa décote "très élevée" de conglomérat. Il avait alors évoqué une scission en seulement trois entités.

Le groupe de blanchisserie industrielle Elis a relevé plusieurs de ses objectifs financiers pour l'exercice 2023, après avoir enregistré une croissance organique à deux chiffres de son activité sur la période. Le groupe anticipe notamment une marge d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajustée autour de 34,2% pour l'exercice écoulée, en amélioration d'environ 120 points de base par rapport à 2022. Elis tablait auparavant sur une hausse d'environ 70 points de base de sa marge d'Ebitda.

Voltalia publie mercredi son chiffre d'affaires du quatrième trimestre.

A l'ouverture ce mercredi, les indices actions européens devraient peu évoluer mercredi, alors que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), prévue à 20h00 (heure de Paris) et analysent une série de résultats d'entreprises. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 7 points, soit 0,1%. L'indice phare de la Bourse de Paris a terminé mardi à un plus haut de 7.677,47 points, battant un record en clôture pour la troisième séance consécutive. Parallèlement, le contrat sur le DAX 40 cédait 13 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 prenait 2,6 points, soit 0,03%.
 

Alphabet, la maison mère de Google, a annoncé mardi soir une forte hausse de ses revenus publicitaires pendant la saison des fêtes de fin d'année, confirmant la bonne santé retrouvée du marché de la publicité en ligne même si le marché espérait une croissance encore plus soutenue. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 86,3 milliards de dollars au quatrième trimestre, en hausse de plus de 13% par rapport à la fin 2022. Le consensus établi par FactSet portait sur 85,3 milliards de dollars. Il s'agit du quatrième trimestre consécutif d'accélération de la croissance du géant de la recherche sur Internet.
Le résultat net d'Alphabet est ressorti à 20,7 milliards de dollars, soit 1,64 dollar par action, au quatrième trimestre, contre 13,6 milliards de dollars, soit 1,05 dollar par action, un an plus tôt. Les analystes prévoyaient en moyenne un résultat par action de 1,59 dollar.
Le géant des logiciels Microsoft a pour sa part publié mardi un bénéfice en forte hausse et supérieur aux attentes au deuxième trimestre de son exercice décalé, tiré par les bonnes performances de sa plateforme d'informatique dématérialisée ("cloud") Azure. L'action Microsoft, première capitalisation boursière mondiale, a toutefois reculé de 0,3% dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street. Le chiffre d'affaires a progressé de 18%, à 62 milliards de dollars sur la période de trois mois close en décembre, contre 52,7 milliards de dollars un an auparavant. Le consensus s'établissait à 61 milliards de dollars.

Les principaux indices boursiers asiatiques présentent un tableau contrasté mercredi. Si l'indice Nikkei a progressé de 0,6% à Tokyo, l'indice Hang Seng abandonnait 1,6% en fin de séance à Hong Kong. L'indice chinois Shanghai Composite perdait 1,4%.

Samsung Electronics a publié ses résultats annuels les plus faibles depuis plus de dix ans. Le bénéfice net du groupe sud-coréen a chuté de 73% en 2023, bien que son activité phare de semi-conducteurs ait réduit ses pertes grâce à une reprise de la demande alimentée par l'essor de l'intelligence artificielle.

Avant la décision du comité de politique monétaire de la Fed, l’euro accuse un net repli face au dollar ce mercredi. Selon la Bank of Singapore, les acteurs du marché perçoivent la vigueur du marché du travail aux Etats-Unis comme le signe qu'il est désormais moins probable que la Fed réduise ses taux en début d'année. Vers 7h40, la monnaie unique reculait de 0,3% à 1,0817 dollar.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole fléchissent. Selon les stratégistes de Saxo Market pour la région Asie-Pacifique, les participants du marché semblent attendre la réponse du président des Etats-Unis à l’attaque de drone menée contre un poste militaire américain en Jordanie, mais Joe Biden semble vouloir éviter une escalade du conflit au Moyen-Orient et pourrait opter pour des sanctions. En ce qui les concerne, les analystes de JPMorgan estiment que « la propagation du conflit au Moyen-Orient reste le risque le plus évident et le plus important pour les marchés de l'énergie ». Ils indiquent que « bien qu’une escalade ne puisse être exclue, elle reste peu probable à notre avis, car les principales parties au conflit ont de bonnes raisons de vouloir éviter une confrontation directe et, jusqu'à présent, elles ont agi en ce sens ».

Le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord cédait 30 cents, à 82,20 dollars le baril, tandis que celui de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 28 cents, à 77,54 dollars le baril, vers 7h30.