A l'ouverture, les Bourses européennes pourraient hésiter. L’Eurostoxx 50 à 4.690,87 points (+0,76%), le CAC 40 à 7.638,97 points (+0,65%), le DAX 40 à 17.033,24 points (-0,08%), le FTSE 100 à 7.681,01 points (+0,90%), le SMI à 11.245,03 points (-0,26%), l’AEX à 831,09 points (+0,82%), le BEL 20 à 3.620,51 points (-0,14%), l’IBEX 35 à 10.003,00 points (+0,62%), le DJIA à 38.521,36 points (+0,37%), le Nasdaq à 15.609,00 points (+0,07%), le S&P 500 à 4.954,23 points (+0,23%), le Nikkei 225 à 36.119,92 points (-0,11%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0765 (+0,09%), l’EUR/JPY à 159,26 (+0,09%), et l’USD/JPY à 147,95  (0,00%).

Les investisseurs attendent la dernière note de conjoncture de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

En ce qui concerne les entreprises, le fournisseur de l'industrie pharmaceutique Sartorius Stedim Biotech a annoncé hier soir le lancement d'une augmentation de capital d'un montant de 1,2 milliard d'euros, afin d'accélérer son désendettement et "renforcer sa flexibilité stratégique".". Le groupe avait indiqué fin janvier envisager "des mesures concernant les capitaux propres" afin de réduire son ratio d'endettement, gonflé par l'acquisition de Polyplus. Sartorius AG, qui détient près de 74% du capital de Sartorius Stedim Biotech, a l'intention de participer à l'augmentation de capital à hauteur de 400 millions d'euros environ. TotalEnergies, Vinci et Amundi publient mercredi leurs résultats annuels, tandis que Soitec dévoile son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre de son exercice décalé.

Alors que l'attention des investisseurs reste centrée sur la trajectoire des taux d'intérêt des grandes banques centrales, les marchés d’actions européens pourraient hésiter mercredi en début de séance. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 perdait 3,8 points, soit 0,02%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 9,1 points, soit 0,1%. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 6,5 points, soit 0,1%.
La présidente de la Réserve fédérale (Fed) de Cleveland, Loretta Mester, a prévenu mardi une baisse trop rapide des taux, qui pourrait enrayer le processus de désinformation à l’œuvre au sein de l’économie américaine.  

Les indices asiatiques présentent un tableau contrasté mercredi. L'indice Nikkei a cédé 0,1% à Tokyo. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,3% en fin de séance, au lendemain d'un bond de 4%, tandis que l'indice Shanghai Composite s'adjugeait 0,8%, toujours porté par l'annonce par Pékin de nouvelles mesures de soutien aux marchés financiers.

Hier, les rendements des obligations du Trésor américain ont enregistré un recul tandis que les acheteurs sont revenus sur le marché de la dette publique américaine et les banquiers centraux ont réaffirmé la nécessité de laisser les taux inchangés pour le moment. Les contrats à terme sur les fonds fédéraux intègrent une probabilité de 80,5% que la banque centrale laissera ses taux de référence inchangés, entre 5,25% et 5,5%, à l'issue de sa réunion de mars, selon l’outil FedWatch de CME Group. A l'issue de la réunion suivante, en mai, est estimée à 66,1%, la probabilité d'une baisse des taux d'au moins 25 points de base.

L'adjudication de 54 milliards de dollars d'obligations du Trésor américain à trois ans a été par ailleurs accueillie par une demande satisfaisante mardi.  

Ce matin, l’euro gagne du terrain face au dollar, alors que les marchés attendent de nouvelles données pour évaluer la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt aux Etats-Unis dans les prochains mois. Deutsche Bank estime que « le vrai débat n’est pas de savoir si la Fed réduira ses taux quelques semaines plus tôt ou plus tard, mais si elle les réduira plus ou moins que les autres banques centrales au cours des deux prochaines années ».
 

Alors que les tensions au Moyen-Orient restent au centre de l'attention, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu ce matin. Pour Lukman Otunuga, responsable de l'analyse de marché chez FXTM, des événements défavorables concernant les Etats-Unis et l'Iran "pourraient maintenir les risques d'approvisionnement à un niveau élevé, ce qui se traduirait par une hausse supplémentaire" des prix du pétrole de référence aux Etats-Unis.

Vers 7h15, le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 7 cents, à 73,38 dollars le baril. Et celui d’avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 2 cents, à 78,61 dollars le baril.