Les marchés d'actions européens devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.710,78 points (+0,68%), le CAC 40 à 7.665,63 points (+0,71%), le DAX 40 à 16.963,83 points (+0,25%), le FTSE 100 à 7.595,48 points (-0,44%), le SMI à 11.138,85 points (-0,64%), l’AEX à 843,75 points (+1,64%), le BEL 20 à 3.665,65 points (+1,09%), l’IBEX 35 à 9.905,40 points (+0,17%), le DJIA à 38.726,33 points (+0,13%), le Nasdaq à 15.793,71 points (+0,24%), le S&P 500 à 4.997,91 points (+0,06%), et le Nikkei 225 à 36.897,42 points (+0,09%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0774 (-0,05%), l’EUR/JPY à 160,98 (+0,03%), l’USD/JPY à 149,43 (+0,07%).

L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft a publié un net bookings, l'équivalent du chiffre d'affaires, légèrement supérieur aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, grâce à la performance de ses anciens jeux et des nouveaux lancements. Le groupe a confirmé ses objectifs pour l'exercice en cours.

Aperam et Hermès International publient aujourd’hui leurs résultats annuels. Hier soir, le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal a publié des ventes inférieures aux attentes pour le quatrième trimestre et l'ensemble de l'année écoulée, en raison d'un contexte peu porteur en Chine. Le groupe a cependant dégagé une marge d'exploitation record l'an dernier. Le fabricant de semi-conducteurs sous contrat X-Fab a de son côté publié des ventes en forte hausse au quatrième trimestre mais prévoit une baisse de son chiffre d'affaires pour le trimestre en cours, en raison de stocks élevés dans l'industrie.
 

Alors que les investisseurs ont de nouvelles publications de résultats à analyser, les marchés d’actions européens devraient ouvrir de façon hésitante ce jour. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat sur le DAX 40 gagnait 5,2 points et celui sur le FTSE 100 prenait 13,5 points, soit 0,2%. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 21,1 points, soit 0,3%, vers 7h30.

Les statistiques sur les prix à la consommation en Allemagne pour janvier paraîtront à 8h.

La Bourse de New York a connu une séance peu animée jeudi, mais une légère progression a suffi pour porter le Dow Jones et le S&P 500 à de nouveaux sommets historiques. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,1%%, à 38.726,33 points, et le S&P 500 a pris près de 0,1%, à 4.997,91 points. L'indice élargi a franchi en séance les 5.000 points pour la première fois de son histoire, sans parvenir à conserver cette avancée jusqu'à la clôture.

Après avoir terminé en hausse jeudi, à la suite d'une nouvelle adjudication d'obligations d'Etat réussie, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu ce matin. Tom di Galoma, coresponsable du trading mondial de taux pour BTIG à New York a indiqué que l’adjudication de 25 milliards de dollars d’obligation à 30 ans s’est « très bien déroulée » et a rencontré une « demande soutenue ». Des données révisées sur les prix à la consommation aux Etats-Unis sont attendues ce jour. Pour certains investisseurs, ces chiffres risquent de faire apparaître une inflation plus forte qu’initialement estimé à la fin de l’année 2023. Vers 7h10, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était stable, à 4,155%. Celui du titre à 2 ans était lui aussi inchangé, à 4,451%.

L’euro cède de terrain ce matin face au dollar, mais se stabilise par rapport au yen. Le billet vert s’apprécie face à la devise japonaise. Selon Westpac, la probabilité d’une réduction de ses taux par la Réserve fédérale en mars est maintenant jugée négligeable par le marché. L’intermédiaire financier estime que le rapport de cette perspective au-delà de mars pourrait encore permettre au dollar de s’apprécier.

La conjoncture économique aux Etats-Unis pourrait rester bien orientée pendant une bonne partie de l'année 2024, notamment grâce au reliquat des aides aux ménages versées pendant la pandémie.

En cette fin de semaine, les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en légère baisse, mais pourraient recommencer à monter en raison des tensions persistantes au Moyen-Orient, qui risquent de perturber l’approvisionnement. Selon Robbie Fraser, responsable de la recherche et de l'analyse au niveau mondial chez Schneider Electric, les cours pétroliers ont continué à augmenter chaque jour de la semaine, les tensions géopolitiques constituant « un facteur de soutien clé, notamment en raison de la récente escalade entre les Etats-Unis et l’Iran ».

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 13 cents, à 76,09 dollars le baril, vers 7h, tandis que celui d’avril sur le Brent de mer du Nord perdait 22 cents, à 81,41 dollars le baril.