Les marchés actions européens sont attendus en baisse, préoccupés par les taux. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.689,28 points (-1,20%), le CAC 40 à 7.625,31 points (-0,84%), le DAX 40 à 16.880,83 points (-0,92%), le FTSE 100 à 7.512,28 points (-0,81%), le SMI à 11.142,79 points (-0,33%), l’AEX à 842,62 points (-1,43%), le BEL 20 à 3.675,52 points (-1,09%), l’IBEX 35 à 9.925,40 points (-0,59%), le DJIA à 38.272,75 points (-1,35%), le Nasdaq à 15.655,60 points (-1,80%), le S&P 500 à 4.953,17 points (-1,37%), et le Nikkei 225 à 37.703,32 points (-0,69%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0715 (+0,06%), l’EUR/JPY à 161,23 (-0,16%), et l’USD/JPY  est à 150,48 (-0,21%).

Le laboratoire pharmaceutique Ipsen a annoncé avoir reçu une nouvelle autorisation aux Etats-Unis pour son traitement du cancer du pancréas Onivyde. Ce médicament pourra désormais être prescrit, en association avec d'autres, en tant que traitement initial d'une forme avancée de l'adénocarcinome du pancréas métastatique.

Mardi soir, le groupe audiovisuel M6 a annoncé le départ de son président du directoire, Nicolas de Tavernost, qui sera remplacé à compter de la fin avril par David Larramendy. Cette nomination interviendra à l'issue de l'assemblée générale mixte du 23 avril 2024, a précisé M6. Co-fondateur de la chaîne en 1987 avant d'en être nommé président du directoire en 2000, Nicolas de Tavernost a accompagné le développement de M6 pendant plus de 30 ans.
Dans le sillage du recul de Wall Street la veille, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse mercredi. Les investisseurs craignant que les grandes banques centrales n’abaissent pas leurs taux aussi tôt et autant que prévu. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 cédait 25 points, soit 0,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 abandonnait 11 points, soit 0,2%. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 8 points, soit 0,1%.

Après la publication par le département américain du Travail d'une inflation de 3,1% sur un an en janvier aux Etats-Unis, plus élevée qu'anticipé par les économistes, la Bourse de New York a terminé en forte baisse, mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en recul de 1,4%, l'indice élargi S&P 500 a lâché 1,4% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs de croissance sensibles à l'évolution des taux d'intérêt, a perdu 1,8%. Matt Orton, responsable de la stratégie de marché chez Raymond James Investment Management indique que « la Réserve fédérale (Fed) a laissé entendre qu'elle procéderait à trois baisses des taux.

Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé mercredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a perdu 0,7%, après avoir terminé mardi à son plus haut niveau depuis janvier 1990, tandis que le Hang Seng gagnait 0,9% à la fin de sa première séance de la semaine. Les marchés chinois sont toujours fermés pour les célébrations du Nouvel an lunaire. Les investisseurs surveilleront mercredi les chiffres de l'inflation au Royaume-Uni en janvier, afin de voir si une tendance se dessine sur ce front.

Après l'annonce d'une inflation plus élevée que prévu aux Etats-Unis en janvier, les rendements des obligations du Trésor américain ont fortement augmenté mardi, et le taux à deux ans, particulièrement sensible à l’évolution de la politique monétaire, a réalisé sa plus forte hausse depuis neuf mois. L'outil FedWatch de CME Group indique que les marchés évaluent actuellement à 74,4% la probabilité que la Fed réduise ses taux d'au moins un quart de point en juin. Ils estiment à plus de 80% la probabilité qu'il y ait au moins trois baisses de taux d'ici à décembre.
 

L'euro gagne un peu de terrain face au dollar mercredi. Le billet vert pourrait être soutenu par la diminution des anticipations de baisse des taux d’intérêt de la Fed au premier semestre. Matthew Ryan, responsable de la stratégie de marché chez Ebury estime que le débat autour d'un possible début d'assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale en mars est « bel et bien mort » après la publication des données sur l'inflation américaine en janvier, tandis qu'un assouplissement en mai est « sérieusement compromis ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole reculent légèrement. Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) suscitent des inquiétudes au sujet du respect par les membres du cartel des quotas de production selon les analystes d’ANZ Research. Pour ces derniers, « seuls le Koweït et l'Algérie ont réduit leur production comme prévu, alors que la production de l'Irak est bien supérieure au quota convenu ». Manish Raj, directeur général de Velandera Energy Partners indique qu’en l’absence d’une évolution claire du conflit au Moyen-Orient, le marché pétrolier « fonctionne comme un yo-yo, montant et baissant sans pour autant suivre une quelconque direction ».

Vers 7h15, le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 3 cents, à 77,84 dollars le baril. Et celui d’avril sur le Brent de mer du Nord perdait 9 cents, à 82,68 dollars le baril.