Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse, les regards se tournent à nouveau vers l'inflation. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.872,57 points (+0,35%), le CAC 40 à 7.966,68 points (+0,70%), le DAX 40 à 17.419,33 points (+0,28%), le FTSE 100 à 7.706,28 points (+0,28%), le SMI à 11.496,76 points (+0,97%), l’AEX à 854,97 points (-0,30%), le BEL 20 à 3.707,48 points (+0,31%), l’IBEX 35 à 10.130,60 points (-0,08%), le DJIA à 39.131,53 points (+0,16%), le Nasdaq à 15.996,82 points (-0,28%), le S&P 500 à 5.088,80 points (+0,03%), et le Nikkei 225 à 39.233,71 points (+0,35%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0823  (0,00%), l’EUR/JPY à 162,76 (-0,08%), et l’USD/JPY à 150,38 (-0,09%).

Le fabricant de membranes cryogéniques pour le transport du gaz naturel liquéfié Gaztransport et Technigaz (GTT) publie lundi ses résultats annuels.

Les indices actions européens devraient ouvrir en baisse lundi, après avoir battu une série de records la semaine dernière. L'impulsion donnée par les résultats exceptionnels du spécialiste de l'intelligence artificielle Nvidia s'essouffle, tandis que les investisseurs attendent plusieurs indicateurs économiques majeurs cette semaine. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 cédait 31 points, soit 0,2%. Celui sur le FTSE 100 abandonnait pour sa part 18 points, soit 0,2% également. Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 19 points, soit 0,2%, à 7h25.
La première estimation de l'inflation en zone euro en février, ainsi que l'indice PCE, la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed) américaine, pour janvier figurent parmi les principales données attendues cette semaine. Les investisseurs anticipent une réduction des taux des grandes banques centrales cette année et seront donc attentifs à ces données qui pourraient fournir des indices sur le calendrier des premières baisses.

De leurs côtés, les économistes de Goldman Sachs ne s'attendent ainsi plus qu'à quatre baisses des taux de la Fed cette année, au lieu de cinq jusqu'à présent, et jugent désormais que la banque centrale américaine attendra le mois de juin pour assouplir sa politique. Goldman pointe notamment les dernières déclarations du gouverneur de la Fed Christopher Waller, qui a insisté la semaine dernière sur la nécessité de nouveaux progrès dans la réduction de l'inflation comme préalable à une baisse des taux.

En France, le CAC 40, qui a terminé vendredi en hausse de 0,7% à 7.966,68 points, son septième record consécutif en clôture, n'est plus qu'à quelques encablures du seuil des 8.000 points, tandis qu'à Wall Street, l'indice Dow Jones a franchi la barre des 39.000 points.

Les principaux indices  asiatiques présentent un tableau contrasté lundi. A Tokyo, l'indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,4%, à un nouveau record de 39.233,71 points, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,6% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite perdait parallèlement 0,9%.

Les rendements des obligations du Trésor américain se replient lundi. Les investisseurs ajustent leurs paris sur la date des premières baisses des taux d’intérêt aux Etats-Unis. Selon l'outil FedWatch de CME Group, les investisseurs estiment aujourd'hui à 56% la probabilité que la première baisse des taux de la Fed intervienne en juin. La plupart des investisseurs tablaient au début de l’année sur une première baisse des taux de la Fed en mars. Les marchés prévoient également moins de baisses des taux cette année qu'ils ne le pensaient avant la publication de données plus élevées que prévu sur l'inflation et l'emploi en janvier.

Ce matin, l’euro évolue peu face au dollar. La baisse des contrats à terme sur les indices actions américains pourrait entraîner une diminution de l’appétit pour le risque et un renforcement de la demande pour le billet vert. Selon l'équipe de recherche sur l'économie et les marchés mondiaux de la banque australienne CBA, le dollar pourrait connaître un léger rebond cette semaine. Les données sur l'inflation PCE de janvier aux Etats-Unis, attendues jeudi, pourraient être plus élevées que les estimations du consensus, ce qui soutiendrait les taux d'intérêt américains et le dollar selon l’équipe.

Tandis que les investisseurs cherchent à déterminer quand auront les premières baisses des taux d'intérêt des grandes banques centrales, les cours du pétrole reculent ce matin en l’absence de nouveaux catalyseurs. A en croire la société de trading ActivTrades, grâce à des données robustes, la Fed dispose « d’une marge de manœuvre accrue pour maintenir sa politique monétaire restrictive pendant une période prolongée. Cette dynamique freine la croissance économique et laisse présager une future diminution de la demande de pétrole, ce qui contribue à la baisse des cours ». Vers 7h15, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 28 cents, à 81,34 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 28 cents également, à 76,21 dollars le baril.