A l'ouverture, les Bourses européennes sont attendues en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.864,29 points (-0,17%), le CAC 40 s’ouvre à 7.929,82 points (-0,46%), le DAX 40 à 17.423,23 points (+0,02%), le FTSE 100 à 7.684,30 points (-0,29%), le SMI à 11.452,88 points (-0,38%), l’AEX à 852,87 points (-0,25%), le BEL 20 à 3.685,19 points (-0,60%), l’IBEX 35 à 10.138,40 points (+0,08%), le DJIA à 39.069,23 points (-0,16%), le Nasdaq à 15.976,25 points (-0,13%), le S&P 500 à 5.069,53 points (-0,38%), le Nikkei 225 à 39.239,52 points (+0,01%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0850 (-0,04%), l’EUR/JPY à 163,26 (-0,18%), et l’USD/JPY à 150,48 (-0,15%).

Ce mardi, les investisseurs suivront les chiffres de la confiance des ménages en France en janvier.

Hier soir, le spécialiste de membranes cryogéniques pour le transport du gaz naturel liquéfié GTT a indiqué tabler sur une forte progression de son chiffre d'affaires et de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) en 2024, après avoir enregistré des résultats supérieurs aux attentes du marché l'an dernier. GTT a également annoncé avoir remporté une commande pour la conception des cuves de 15 nouveaux méthaniers. La saison des résultats continue, avec notamment les comptes annuels de Bouygues, Edenred, Eurofins Scientific et Coface. Aperam organise de son côté une journée investisseurs.
 

Dans le sillage du repli de Wall Street la veille, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse mardi, avant la publication de nouvelles données sur l’économie américaine cette semaine. Selon IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 15 points, soit 0,2%. Le contrat sur le DAX 40 cédait 36 points, soit 0,2%. Les données du courtier IG mentionnent aussi que le contrat sur le FTSE 100 abandonnait pour sa part 13 points, soit 0,2% également, selon IG.

La première révision du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au quatrième trimestre se tiendra mercredi, tandis que le jeudi sera marqué par la publication de l’indice PCE, la mesure d’inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed), pour le mois de janvier, puis par celle, vendredi de l’indice des prix à la

Cette semaine sera marquée par la première révision du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au quatrième trimestre, mercredi, par la publication, jeudi, de l'indice PCE, la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed), pour le mois de janvier, puis par celle, vendredi, de l'indice des prix à la consommation de la zone euro. Selon LPL Financial, si l’inflation PCE surprend par sa faiblesse, les investisseurs pourraient recalibrer leurs anticipations concernant les baisses de taux de la Fed et les opérateurs pourraient commencer à intégrer une possible baisse en mai.

La présidente Christine Lagarde a indiqué qu’en ce qui concerne la Banque centrale européenne (BCE) l'institution attendait une poursuite du ralentissement des prix dans la zone euro, mais avait besoin d'être sûre d'atteindre son objectif de 2% d'inflation. Les tensions salariales restent fortes. Christine Lagarde estime que « l’augmentation des salaires devrait influer de plus en plus sur la dynamique de l'inflation dans les mois qui viennent, en raison des demandes de compensation de l'inflation de la part des employés et des tensions sur le marché du travail ».

La politique restrictive de la BCE, la forte baisse du taux d'inflation global et des anticipations d'inflation à long terme bien ancrées constituent une protection contre une spirale prix-salaires durable.

Les prix à la consommation ont augmenté au japon de 2,2% sur un an en janvier au Japon, après 2,6% en décembre, selon les données publiées mardi. Cette hausse, la plus faible depuis mars 2022, reste supérieure à l'objectif d'inflation de 2% de la Banque du Japon. L’indice japonais Nikkei a terminé à l'équilibre. A Hong Kong, le Hang Seng perdait 0,2% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,6%.

L’euro évolue peu face au dollar ce matin. Athanasios Vamvakidis, de Bank of America estime que le billet vert devrait s’affaiblir cette année en raison du ralentissement de l’inflation et des premières baisses de taux de la Fed. Pour ce dernier, « il est possible que l’économie demeure résiliente ou que l’inflation persiste, ce qui inciterait la Fed à maintenir le statu quo, auquel cas le dollar resterait soutenu ». Athanasios Vamvakidis indique aussi que les récentes données témoignent d’une inflation persistante et d’un marché du travail robuste.

Ce matin, les cours du pétrole évoluent en légère hausse, alors que les opérateurs continuent d’évaluer les perspectives de l’offre et de la demande de brut. Selon Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, « alors que l’inflation se maintient bien au-dessus de l’objectif de 2% de la Fed et que l'économie américaine fait preuve d'une résilience que peu avaient anticipée, les marchés s'orientent vers un scénario dans lequel les taux d'intérêt resteront élevés pendant une période prolongée ». A en croire ce dernier, « l’activité économique devrait être affectée, ce qui entraînera une baisse des prévisions concernant la demande future de pétrole ».

Le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord prenait 13 cents, à 82,66 dollars le baril, vers 7h20, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 16 cents, à 77,74 dollars le baril.