Les Bourses européennes pourraient ouvrir dans le vert en attendant l'inflation PCE aux Etats-Unis. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à  4.883,77 points (-0,04%), le CAC 40 à  7.954,39 points (+0,08%),  le DAX 40 à 17.601,22 points (+0,25%), le FTSE 100 à 7.624,98 points (-0,76%), le SMI à 11.414,38 points (-0,23%), l'AEX à 847,46 points (-0,65%), le BEL 20 à 3.700,02 points (+0,09%), l'IBEX 35 à 10.068,60 points (-0,45%), le DJIA a 38.949,02 points (-0,06%), le Nasdaq à 15.947,74 points (-0,55%), le S&P 500 à 5.069,76 points (-0,17%), et le Nikkei 225 à 39.166,19 points (-0,11%).

S'agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionné qu'à New York, l'EUR/USD est à  1,0836 (-0,04%), l'EUR/JPY à 162,45 (-0,54%), et l'USD/JPY à 149,93 (-0,50%).

Ce jeudi, les investisseurs sont attentifs à la première estimation de l'inflation en France en février, et aux chiffres détaillés du produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre et à ceux de la consommation des ménages en janvier.

Le producteur d'énergies renouvelables Neoen a confirmé ses objectifs de croissance à l'horizon 2025, après avoir publié des résultats en hausse et globalement conformes aux attentes pour l'exercice écoulé. Le promoteur immobilier Nexity a indiqué qu'il ne verserait pas de dividende au titre de l'exercice 2023 et prévoyait de mettre en place un plan social, après une dégradation de ses résultats l'an dernier sous l'effet de la rapide montée des taux d'intérêt, qui a pesé sur la demande de logements, et de la hausse des coûts de construction.  

Les marchés d’actions européens pourraient débuter la séance en légère hausse jeudi. Les investisseurs attendent une série d’indications d’inflation en Europe et aux Etats-Unis, dont l'indice PCE qui est la mesure des prix préférée de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 9 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG, tandis que le contrat sur le DAX 40 gagnait 10 points, soit 0,1% vers 7h30. Celui sur le FTSE 100 avançait de 10,5 points, soit 0,1%, selon IG.

Les économistes tablent sur un léger ralentissement de l'inflation PCE en janvier, l'indice global étant attendu en hausse de 2,4%, après 2,6% en décembre, et l'indice de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, étant anticipé en progression de 2,8%, contre 2,9% le mois précédent. L'outil  FedWatch de CME Group indiqué que les marchés évaluent  à 97,5% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,5% le 20 mars. La probabilité d'une baisse des taux d'au moins 25 points de base en juin est estimée à 63,6%.

Mercredi, la présidente de la Fed de Boston, Susan Collins, a averti que la croissance économique devrait ralentir pour que les prix achèvent de se stabiliser. Elle table sur des baisses de taux cette année, mais ne s'est pas prononcée sur l'éventualité d'un premier assouplissement de la politique monétaire dès le mois de mai

L'inflation sera aussi au centre de l'attention des marchés en Europe.  Les économistes anticipent un ralentissement de l'inflation globale à 2,6% sur un an, après 2,9% en janvier. Les chiffres pour l'ensemble de la zone euro seront publiés vendredi.

Les marchés asiatiques évoluent  ordre dispersé jeudi. A Tokyo, l'indice japonais Nikkei a terminé en recul de 0,1%. Le Hang Seng gagnait 0,1% en fin de séance à Hong Kong, tandis que l'indice Shanghai Composite prenait 1%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain progressent, tandis que les marchés attendent la publication de l’indice PCE de janvier aux Etats-Unis. Selon Morgane Delledonne, responsable de la stratégie d'investissement de Global X pour l'Europe, cet indicateur devrait permettre d’évaluer si l’inflation est en bonne voie pour atteindre l’objectif de 2% de la Fed.

Avant une série de données sur l’inflation des deux côtés de l’Atlantique, l’euro recule légèrement jeudi face au dollar. A en croire les stratégistes devises de NAB Markets Research, si les investisseurs ont revu à la baisse leurs anticipations en matière d’assouplissement de la politique monétaire de la Fed pour cette année, le dollar n’en a pas vraiment profité jusqu’à présent. Ils estiment que cela rend le billet vert vulnérable en cas de publication de données inférieures aux attentes sur l’inflation ou l’activité économique.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu après l’annonce d’une cinquième hausse hebdomadaire consécutive des stocks de brut aux Etats-Unis. Une éventuelle prolongation des réductions volontaires de production des principaux producteurs de l’Opep+, un groupe qui réunit l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie, jusqu'au deuxième trimestre a été annoncée.

Tariq Zahir, membre de l'équipe dirigeante de Tyche Capital Advisors a indiqué que les cours du brut cherchent une orientation, tandis que plusieurs facteurs pèsent sur le marché. Pour ce dernier, « compte tenu de la saison haute des déplacements en voiture [aux Etats-Unis], des baisses de production en cours et des risques d'escalade du conflit au Moyen-Orient, nous pensons que les cours du brut pourraient progresser dans les jours et les semaines à venir ». 

Le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1 cent, à 78,53 dollars le baril. Vers 7h20, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord perdait 3 cents, à 82,14 dollars le baril.