Ce mois de mars a démarré avec une hausse des Bourses européennes. Cette tendance a été motivée par l’attente des chiffres de l'inflation en zone euro. Ainsi, l’Eurostoxx 50 s’affiche à 4.877,77 points (-0,12%), le CAC 40 à 7.927,43 points (-0,34%), le DAX 40 à 17.678,19 points (+0,44%), le FTSE 100 à 7.630,02 points (+0,07%), le SMI à 11.438,86 points (+0,21%), l’AEX à 848,44 points (+0,12%), le BEL 20 à 3.661,42 points (-1,04%), l’IBEX 35 à 10.001,30 points (-0,67%), le DJIA à 38.996,39 points (+0,12%) ; le Nasdaq à 16.091,92 points (+0,90%), le S&P 500 à 5.096,27 points (+0,52%) et le Nikkei 225 à 39.910,82 points (+1,90%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0812   (+0,05%), l’EUR/JPY à 162,67 (+0,37%) et l’USD/JPY à 150,47   (+0,32%).

Les investisseurs attendent vendredi les chiffres définitifs de l'indice PMI manufacturier de février. Les données préliminaires, publiées par S&P Global et Hamburg Commercial Bank le 22 février, faisaient état d'une hausse de l'indice à 46,8, un point haut en 11 mois, après 43,1 en janvier. Inférieur à 50, l'indice traduit toutefois une contraction de l'activité.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, alors que l'attention des investisseurs se tourne vers les chiffres de l'inflation en zone euro, attendus à 11h00, et les indices PMI définitifs d'activité manufacturière dans la région.  Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 32 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG, tandis que le contrat sur le DAX 40 gagnait 69 points, soit 0,4% également. Celui sur le FTSE 100 avançait de 53 points, soit 0,7%, selon IG.

Les économistes interrogés par le Wall Street anticipent un ralentissement de l'inflation en zone euro à 2,5% sur un an en février, après 2,8% en janvier. Si les données se rapprochent progressivement de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière devrait opter pour le statu quo sur les taux à l'issue de sa réunion de politique monétaire la semaine prochaine.

Les indices PMI devraient mettre en évidence une nouvelle contraction de l'activité manufacturière en février dans la zone euro. Les données préliminaires, publiées le 22 février, faisaient état d'un indice à 46,1 en février, contre 46,6 en janvier. Inférieur à 50, l'indice reflète une diminution de l'activité. Wall Street a clôturé en hausse jeudi grâce aux valeurs technologiques, après l'annonce d'une inflation conforme aux attentes en janvier aux Etats-Unis, selon l'indicateur privilégié par la Réserve fédérale (Fed) pour suivre l'évolution des prix.

L'indice Dow Jones (DJIA) a progressé de 0,1%, à 38.996,39 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,5%, pour se hisser à un nouveau sommet historique de 5.096,27 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a également établi un nouveau record en clôture en s'adjugeant 0,9%, à 16.091,92 points. Contrairement aux autres indices américains, qui ont multiplié les records depuis le début de l'année, le Nasdaq n'était pas parvenu jusqu'à présent à clôturer au-dessus de son précédent point haut, atteint en novembre 2021.

En Asie, les marchés évoluent dans le vert vendredi. A Tokyo, l'indice japonais Nikkei a bondi de 1,9% pour terminer à un nouveau record en clôture de 39.910,82 points. L'indice a été soutenu par les sommets atteints par les marchés américains jeudi, ainsi que par la faiblesse du yen face aux autres grandes devises. Dans le même temps, le Hang Seng gagnait 0,7% en fin de séance à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite prenait 0,3%.

Selon les données officielles publiées vendredi par le Bureau national de la statistique, l'indice PMI du secteur manufacturier s'est établi à 49,1 en février, après 49,2 en janvier. Inférieur à 50, l'indice signale une contraction de l'activité ce mois-ci. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipaient un indice à 49. Parallèlement, l'indice PMI manufacturier publié par Caixin et S&P Global est ressorti à 50,9 en février, après 50,8 en janvier. Supérieur à 50, l'indice indique une expansion de l'activité pour le quatrième mois consécutif.

Les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu vendredi matin, alors que les investisseurs n'attendent plus de baisse des taux d'intérêt de la Fed avant juin. Les données publiées jeudi sur l'inflation aux Etats-Unis se sont révélées conformes aux attentes des économistes et l'attention des marchés commence à se concentrer sur les chiffres de l'emploi pour février, attendus en fin de semaine prochaine. Après 353.000 créations d'emplois en janvier, un nombre plus élevé que prévu, Capital Economics anticipe 250.000 embauches pour février, tandis que la croissance des salaires devrait poursuivre sa tendance au ralentissement.

L'euro est relativement stable vendredi face au dollar. La réunion de mars de la Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas inciter les investisseurs à se ruer sur l'euro, mais la monnaie unique devrait continuer de s'apprécier si le marché commence à anticiper une première baisse des taux d'intérêt plus tardive qu'actuellement, estiment les analystes de Nomura.

Les contrats à terme sur le pétrole montent vendredi, alors que les signes de tensions sur l'offre se multiplient et que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. Les baisses de production prolongées de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés au sein de l'Opep+ soutiennent les prix, indique l'équipe de stratégistes de Saxo. Vers 7h20, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 39 cents, à 82,30 dollars le baril, et le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 33 cents, à 78,59 dollars le baril.