Les marchés européens devraient marquer une pause après avoir atteint de nouveaux records mardi. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.983,20 points (+1,07%), le CAC 40 à 8.087,48 points (+0,84%), le DAX 40 à 17.965,11 points (+1,23%), le FTSE 100 à 7.747,81 points (+1,02%), le SMI à 11.685,19 points (+0,33%), l’AEX à 860,97 points (+1,01%), le BEL 20 à 3.749,94 points (+0,22%), l’IBEX 35 à 10.388,90 points (+0,61%), le DJIA à 39.005,49 points (+0,61%), le Nasdaq à 16.265,64 points (+1,54%), le S&P 500 à 5.175,27 points (+1,12%), et le Nikkei 225 à 38.695,97 points (-0,26%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0929 (-0,01%), l’EUR/JPY à 161,32 (-0,04%), et l’USD/JPY à 147,62 (-0,03%).

Le groupe industriel Mersen a de son côté indiqué s'attendre à un ralentissement de la croissance organique de son chiffre d'affaires en 2024, après une forte progression de ses résultats en 2023, une année marquée par une activité record. Au cours de l'exercice écoulé, le résultat net du groupe a atteint 81,6 millions d'euros, contre 67,7 millions d'euros en 2022. Les analystes sondés par FactSet tablaient toutefois pour 2023 sur un bénéfice net de 83,5 millions d'euros.

A l’ouverture, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer mercredi. Les investisseurs marquent une pause après les nouveaux records enregistrés mardi. Le contrat sur le FTSE 100 avançait de 3 points, soit 0,04%. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 2,9 points, soit 0,04%, tandis que celui sur le DAX 40 prenait 3,2 points, soit 0,02%, vers 7h35.
Les indices STOXX Europe 600, CAC 40 et DAX 40 ont établi de nouveaux records en clôture mardi, alors que les chiffres de l'inflation publiés aux Etats-Unis ont été jugés globalement rassurants par les investisseurs. L'indice paneuropéen s'est adjugé 1% pour terminer à 506,52 points, tandis que le CAC a atteint un nouveau sommet en clôture à 8.087,48 points et que le DAX 40 a fini à 17.965,11 points, là aussi un record. Les trois indices enchaînent les records depuis le début de l'année, portés par les anticipations d'une baisse prochaine des taux des grandes banques centrales. L'inflation aux Etats-Unis a légèrement accéléré en février, à 3,2% sur un an, alors que les économistes l'attendaient à 3,1%, comme en janvier. Hors alimentation et énergie, la hausse des prix a ralenti à 3,8% sur un an, au lieu de 3,9% en janvier. Les opérateurs évaluent désormais à 60% la probabilité que la banque centrale américaine commence à réduire ses taux en juin, selon les marchés à terme.

Wall Street a ainsi terminé nettement dans le vert mardi, les investisseurs relativisant l'importance de cette légère accélération de l'inflation aux Etats-Unis le mois dernier. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,6%. L'indice élargi S&P 500 a pris 1,1%, à 5.175,24 points, signant son 17e record en clôture depuis le début de l'année. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1,5%, soutenu par les robustes résultats de l'éditeur de logiciels Oracle.

Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé mercredi. A Tokyo, l'indice Nikkei a perdu 0,3%. Dans le même temps, le Hang Seng gagnait 0,3% en fin de séance à Hong Kong, comme l'indice Shanghai Composite.

Les obligations du Trésor américain ont subi un mouvement de vente mardi, permettant à leurs rendements d'atteindre leurs plus hauts niveaux en une semaine, suite à la publication de données signalant une accélération de l'inflation aux Etats-Unis en février. Par ailleurs, l’adjudication de 39 milliards de dollars de bons du Trésor à dix ans a attiré une faible demande. Selon Gregory Faranello, responsable du trading et de la stratégie pour les taux américains chez AmeriVet Securities, « de manière générale, lorsque nous examinons les données de 2024, le marché des emprunts du Trésor américain continue de chercher une nouvelle fourchette de fluctuation ».

L’euro évolue peu face au dollar ce matin. Les analystes de Maybank indiquent dans une note, les derniers chiffres de l’inflation aux Etats-Unis soulèvent des questions sur l'évolution des prix à la consommation vers l'objectif d'inflation de 2% de la Fed. Pour ces derniers, toute « persistance » de l'inflation dans les données futures pourrait suggérer que la croissance des prix à la consommation se stabilise autour de 3%. Les analystes préviennent que si l'inflation devenait ainsi plus tenace que prévu, la thèse d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine serait probablement menacée.

Ce matin, les cours du pétrole progressent alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu inchangée sa prévision de croissance de la demande en 2024 et que les opérateurs mesurent les implications du rapport sur l’inflation publié mardi aux Etats-Unis. Westpac a indiqué que les inquiétudes concernant l’offre devraient limiter la hausse des cours du brut. L’Opep a indiqué que l'Irak avait produit plus de pétrole que son quota. Vers 7h30 le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 58 cents, à 78,14 dollars le baril. Celui de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 55 cents, à 82,47 dollars le baril.