A l'ouverture, les marchés d'actions européens devraient hésiter en attendant de nouveaux catalyseurs. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.044,19 points (+0,26%), le CAC 40 à 8.151,60 points (0,00%), le DAX 40 à 18.261,31 points (+0,30%), le FTSE 100 à 7.917,57 points (-0,17%), le SMI à 11.637,05 points (-0,13%), l’AEX à 877,15 points (+0,09%), le BEL 20 à 3.811,50 points (+0,20%), l’IBEX 35 à 10.952,20 points (+0,08%), le DJIA à 39.513,64 points (-0,41%), le Nasdaq à 16.384,47 points (-0,27%), le S&P 500 à 5.218,19 points (-0,31%), et le Nikkei 225 à 40.398,03 points (-0,04%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0848 (+0,08%), l’EUR/JPY à 164,17 (+0,06%), et l’USD/JPY à 151,35 (-0,05%).

L'agence de notation Moody's a relevé sa perspective sur la note de crédit de TotalEnergies de "stable" à "positive". Cette décision tient compte de l'amélioration du portefeuille d'activités de production du groupe, notamment les progrès de sa stratégie visant à augmenter les revenus tirés du gaz naturel liquéfié et de l'électricité, a indiqué Moody's. La note "A1" d'émetteur a été maintenu pour le groupe.

Alors que Wall Street a fini dans le rouge lundi, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir près de l’équilibre mardi. Les investisseurs reprenant leur souffle après avoir porté les indices à des niveaux record. Le contrat à terme sur le DAX 40 prenait 7,6 points, soit 0,04%, et le contrat sur le FTSE 100 perdait 22,7 points, soit 0,3%. Les données du courtier IG mentionnent que vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 3,9 points, soit 0,05%.

La semaine dernière, la Fed a laissé ses taux directeurs inchangés, tout en indiquant qu'il était toujours probable qu'elle procède à trois baisses des taux cette année. Lors d'un discours prononcé devant des étudiants de Harvard, Lisa Cook a souligné que l'inflation avait ralenti et que le marché du travail se "normalisait". Un marché de l'emploi normal est un marché dans lequel l'offre et la demande sont équilibrées et où les salaires augmentent plus lentement qu'ils ne l'ont fait récemment.

Wall Street a terminé en baisse lundi, freinée par le compartiment technologique après une série de mauvaises nouvelles dans le secteur. L'indice Dow Jones (DJIA) a abandonné 0,4%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,3% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a cédé 0,3%. Les valeurs technologiques ont été pénalisées par l'ouverture d'une nouvelle enquête de la Commission européenne contre plusieurs géants du numérique pour pratiques anticoncurrentielles, ainsi que par des informations de presse évoquant une restriction des importations de microprocesseurs américains en Chine.

Les marchés d'actions asiatiques évoluent en ordre dispersé mardi. A Tokyo, l'indice Nikkei a terminé près de l'équilibre. Le Hang Seng gagnait 0,9% en fin de séance à Hong Kong, et l'indice Shanghai Composite était quasi inchangé.

Alors que les membres de la Réserve fédérale s'en tiennent au message selon lequel la banque centrale n'est pas encore prête à réduire ses taux d'intérêt, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent en ordre dispersé ce matin. Vers 7h30, le taux du titre à dix ans reculait à 4,245% et celui du titre à deux ans, plus sensible à l'évolution de la politique monétaire, augmentait à 4,601%. La gouverneure de la Fed Lisa Cook a déclaré lundi qu'"une approche prudente à l'égard de nouveaux ajustements de la politique" monétaire était nécessaire pour ramener l'inflation à 2% tout en préservant l'emploi.

L'euro progresse face au dollar mardi. Les marchés restent convaincus que la Fed et les autres grandes banques centrales commenceront à réduire leurs taux d’intérêt au cours des prochains mois. L'outil FedWatch de CME Group mentionne que la probabilité d'une première baisse des taux de la Fed en juin s'élève à 64,4%, contre 55,6% voilà une semaine.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu, les investisseurs surveillant l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Les baisses de production mises en œuvre par la Russie afin de respecter les quotas de l'Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, ainsi que la baisse du nombre de plates-formes de forage exploitées aux Etats-Unis, suscitent des inquiétudes quant à d'éventuelles tensions sur l'offre de brut. A en croire les stratégistes d'ING, la poursuite des attaques de drones par l'Ukraine contre des raffineries de pétrole russes maintient la prime de risque du marché pétrolier à un niveau élevé.

Le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 3 cents, à 81,92 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord cédait 3 cents, à 86,72 dollars le baril.