Après les propos de Powell (Fed) et Lagarde (BCE), les Bourses européennes devraient rebondir. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.916,99 points (-1,35%), le CAC 40 à 7.932,61 points (-1,40%), le DAX 40 à 17.766,23 points (-1,44%), le FTSE 100 à 7.820,36 points (-1,82%), le SMI à 11.196,67 points (-1,75%), l’AEX à 874,67 points (-1,06%), le BEL 20 à 3.796,92 points (-1,47%), l’IBEX 35 à 10.526,90 points (-1,50%), le DJIA à 37.798,97 points (+0,17%), le Nasdaq à 15.865,25 points (-0,12%), le S&P 500 à 5.051,41 points (-0,21%), et le Nikkei 225 à 38.282,95 points (-0,49%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0628 (+0,08%), l’EUR/JPY à 164,34 (+0,03%), et l’USD/JPY à 154,64 (-0,06%).

L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP a indiqué que son trafic avait progressé de 10,1% en mars par rapport au même mois de 2023. Le groupe de BTP et de concessions Vinci a, lui, enregistré une hausse de 10,8% du nombre de passagers dans les aéroports gérés par sa filiale Vinci Airports en mars.

Mardi soir, le numéro un mondial du luxe LVMH a publié un chiffre d'affaires inférieur aux attentes pour le premier trimestre, le ralentissement de la demande s'étant notamment fait sentir en Chine. Le chiffre d'affaires du groupe aux 75 "maisons" de luxe a atteint 20,69 milliards d'euros pour les trois premiers mois de l'année, contre 21,04 milliards d'euros un an plus tôt, soit une baisse de 2% en données publiées.

Après avoir fortement reculé mardi, les marchés d’actions européens devraient reprendre des couleurs ce jour à l’ouverture, tandis que les investisseurs analysent les propos tenus mercredi soir par les présidents de la Réserve fédérale (Fed) américaine et de la Banque centrale européenne (BCE). Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 44 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 gagnait 49 points, soit 0,3%, et le contrat sur le FTSE 100 avançait de 30 points, soit 0,4%.

Jerome Powell a déclaré lors d'une séance de questions-réponses à Washington que les données récentes n’ont clairement pas donné davantage de confiance dans le fait que l'inflation progresse vers l'objectif de 2% de la Fed. Ils « indiquent au contraire qu’il faudra probablement plus de temps que prévu pour atteindre ce degré de confiance ». L'inflation aux Etats-Unis a accéléré de manière inattendue au cours des trois premiers mois de l'année, relançant la possibilité que la politique restrictive actuelle de la Fed soit maintenue plus longtemps que prévu.

Les investisseurs seront attentifs mercredi aux données sur l'inflation en zone euro et au Royaume-Uni en mars, ainsi qu'au Livre Beige de la Réserve fédérale, un document préparatoire à la prochaine réunion de la banque centrale américaine.

En Asie, les Bourses évoluent en ordre dispersé mercredi. A Tokyo, l'indice Nikkei cédait 0,6% en fin de séance. Le Hang Seng perdait 0,4% à Hong Kong, tandis que l'indice Shanghai Composite s'adjugeait 1%, porté par les valeurs technologiques

Après avoir gagné du terrain mardi en réaction à la publication des chiffres de la production industrielle aux Etats-Unis en mars, conformes aux attentes, et aux déclarations du président de la Fed, Jerome Powell, selon lesquelles la baisse des taux d'intérêt pourrait prendre plus de temps que prévu, les rendements obligataires du Trésor américain se stabilisent ce matin.

Pour sa part, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis cette année, renforçant ainsi les perspectives de l'économie mondiale.

L'euro est quasi inchangé ce matin face au dollar. Hier soir, le président de le Fed, Jerome Powell, a déclaré qu'il faudrait probablement plus de temps que prévu pour atteindre le niveau de confiance nécessaire pour abaisser les taux compte tenu des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, plus robustes qu'attendu. CBA indique que les anticipations de taux directeurs élevés pendant une période prolongée aux Etats-Unis devraient soutenir le dollar à court terme.
 

Ce matin, alors que les opérateurs surveillent la riposte attendue d’Israël à la récente attaque de l’Iran, les cours du pétrole reculent. Selon Price Futures Group, « les opérateurs pétroliers sont en retrait, ceux misant sur une baisse des cours hésitant de plus en plus à parier sur un repli ». L’intermédiaire ajoute que les opérateurs tablant dans le même temps sur une hausse des cours restent à l'écart en attendant de savoir clairement quelle sera la réponse d'Israël. Price Futures Group indique aussi que le marché pétrolier hésite entre « bondir ou s’effondre au prochain gros titre et, en attendant, il règne un climat de malaise.

A 7h20, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 57 cents, à 89,45 dollars le baril, tandis que le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 60 cents, à 84,75 dollars le baril.