Les actions chutent et le pétrole bondit après des explosions en Iran. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.936,57 points (+0,46%), le CAC 40 à 8.023,26 points (+0,52%), le DAX 40 à 17.837,40 points (+0,38%), le FTSE 100 à 7.877,05 points (+0,37%), le SMI à 11.230,43 points (-0,01%), l’AEX à 865,36 points (0,00%), le BEL 20 à 3.826,58 points (+0,84%), l’IBEX 35 à 10.765,00 points (+1,23%), le DJIA à 37.775,38 points (+0,06%), le Nasdaq à 15.601,50 points (-0,52%), le S&P 500 à 5.011,12 points (-0,22%), et le Nikkei 225 à 37.113,53 points (-2,54%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0639 (-0,05%), l’EUR/JPY à 164,20 (-0,24%), et l’USD/JPY à 154,36 (-0,19%).

Le groupe d'études par enquêtes Ipsos a confirmé jeudi ses objectifs de croissance du chiffre d'affaires et de marge opérationnelle pour 2024, après avoir fait état d'une progression de son activité au premier trimestre. Après avoir publié des revenus locatifs et des loyers facturés en hausse au premier trimestre, l'exploitant de centres commerciaux Mercialys a confirmé ses objectifs pour 2024.

Le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal a publié jeudi soir un chiffre d'affaires supérieur aux attentes des analystes pour le premier trimestre, la vigueur de la demande en Europe et en Amérique du Nord ayant plus que compensé les faiblesses constatées en Asie.

Sodexo et Pluxee publient vendredi leurs résultats semestriels, tandis que GTT présente son chiffre d'affaires pour le premier trimestre de l'exercice 2024.

A l'ouverture ce vendredi, les marchés d’actions européens devraient accuser une forte baisse, alors que les cours du pétrole grimpent. Les investisseurs craignent un embrasement du conflit au Moyen-Orient après des informations de presse sur une possible attaque d'Israël contre l'Iran. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 90 points, soit 1,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 lâchait 248 points, soit 1,4%, et le contrat sur le FTSE 100 chutait de 81 points, soit 1%.

Les principaux indices asiatiques plongent également. A Tokyo, l'indice Nikkei abandonnait 2,6% en fin de séance. Le Hang Seng perdait 1,2% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite cédait 0,4%.
L'Iran a activé ses systèmes de défense aérienne et annulé des vols, alors que des explosions ont été signalées dans le pays, qui se prépare depuis plusieurs jours à une éventuelle attaque israélienne. Ces derniers jours, les autorités israéliennes avaient prévenu qu’elles riposteraient à l’attaque massive de drones et de missiles menée par l’Iran sur son territoire, risquant d’entraîner les deux pays dans une escalade qui pourrait déboucher sur une guerre régionale.

Avant les explosions entendues ce matin, les Bourses mondiales étaient déjà sous pression, à la fois en raison des tensions géopolitiques et des propos restrictifs tenus récemment par les responsables de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui amènent les investisseurs à penser que les taux aux Etats-Unis resteront à un niveau élevé pendant une période prolongée.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain reculent, tandis que les investisseurs recherchent la sécurité dans le sillage des informations sur une possible attaque israélienne contre l’Iran. Pour StoneX, « les opérateurs restent préoccupés par le ton résolument plus restrictif des membres de la Réserve fédérale ces derniers jours, à l'approche de leur prochaine réunion de politique monétaire, le 1er mai ».

Alors que la perspective d’une escalade du conflit au Moyen-Orient soutient la demande pour le billet vert, considéré comme une valeur refuge, l’euro perd un peu de terrain face au dollar ce vendredi. Maybank indique que les marchés sont concentrés sur la situation au Moyen-Orient et pourraient être perturbés par la période actuelle d'aversion au risque.

Après les informations de presse sur une attaque d’Israël contre l’Iran, les cours du pétrole augmentent fortement ce matin. ING indique que « si ces informations sont confirmés, les craintes d’une nouvelle escalade ne feront que croître ». Les craintes concernant des perturbations réelles de l'approvisionnement en pétrole pourraient également s'accentuer, selon la banque néerlandaise. Vers 7h25, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord s'adjugeait 1,76 dollar, ou 2%, à 88,87 dollars le baril, et le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex avançait de 1,85 dollar, ou 2,2%, à 84,58 dollars le baril.