Les marchés d'actions européens devraient se redresser à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 à 4.939,01 points (-1,02%), le CAC 40 à 8.016,65 points (-0,93%), le DAX 40 à 17.917,28 points (-0,95%), le FTSE 100 à 8.078,86 points (+0,48%), le SMI à 11.260,61 points (-0,97%), l’AEX à 870,27 points (-0,43%), le BEL 20 à 3.857,94 points (-0,67%), l’IBEX 35 à 10.983,70 points (-0,40%), le DJIA à 38.085,80 points (-0,98%), le Nasdaq à 15.611,76 points (-0,64%), le S&P 500 à 5.048,42 points (-0,46%), et le Nikkei 225 à 38.041,21 points (+1,10%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0723 (-0,07%), l’EUR/JPY à 167,47 (+0,26%), et l’USD/JPY à 156,19 (+0,34%).

L'indice de confiance des ménages pour le mois d'avril paraîtra à 8h45. Les agences d'évaluation financière Fitch et Moody's annonceront vendredi leur décision concernant la note de crédit de la France. Actuellement, le pays est noté "AA-" par Fitch, avec une perspective stable, et "Aa2" par Mody's, avec une perspective stable également.
Du côté des entreprises, Amundi et TotalEnergies présentent vendredi leurs résultats du premier trimestre. Safran, ADP et Sopra Steria publient leur chiffre d'affaires pour la même période, tandis que Rémy Cointreau annonce le sien pour l'exercice 2023-2024. Verallia et Lectra tiennent de leur côté leur assemblée générale annuelle vendredi.
L'exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a de son côté confirmé son objectif de rentabilité pour 2024, après avoir enregistré une croissance de son activité au premier trimestre. Le groupe hôtelier Accor a publié un chiffre d'affaires en hausse au premier trimestre et a confirmé ses perspectives pour la période 2023-2027.

Soutenus par les bons résultats des géants technologiques américains Microsoft et Alphabet, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 45,2 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 prenait 82 points, soit 0,5%, et le contrat sur le FTSE 100 montait de 51,2 points, soit 0,6%.

La Bourse de New York a terminé nettement dans le rouge jeudi. Elle est contrariée par l'annonce d'un ralentissement de la croissance économique et d'une inflation persistante aux Etats-Unis au premier trimestre. Le Nasdaq Composite a cédé 0,6%, pénalisé par la chute des groupes technologiques Meta Platforms (-10,6%) et IBM (-8,3%) après leur publication de résultats.
Par ailleurs, l'éditeur de logiciels Microsoft a publié après la clôture une nouvelle croissance à deux chiffres de ses bénéfices au dernier trimestre, portée par ses ventes dans l'informatique dématérialisée ("cloud") et sa plateforme Azure. L'action Microsoft bondissait de 4% dans les échanges électroniques post-clôture.
Pour sa part, Alphabet, la maison mère de Google, a publié un chiffre d'affaires de 80,5 milliards de dollars pour le trimestre écoulé, en hausse de 15% sur un an. Cette performance surpasse la croissance de 13,5% réalisée par le groupe au quatrième trimestre. L'action Alphabet s'envolait de 13,5% dans les échanges post-clôture.

Intel, le fabricant de puces a de nouveau accusé des pertes au premier trimestre sous l'effet de coûts de restructuration, mais son chiffre d'affaires a augmenté de 9% grâce à une reprise du marché des ordinateurs personnels. L'action Intel perdait environ 7% dans les échanges hors marché.

Aujourd’hui, les investisseurs surveilleront la publication de l'indice PCE aux Etats-Unis, la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed), ainsi que les données sur les dépenses et revenus des ménages américains et l'enquête de confiance des ménages de l'université du Michigan. Selon les estimations des économistes, l'indice PCE pour mars est attendu en hausse de 0,3% sur un mois, comme en février, et en augmentation de 2,6% sur un an, contre 2,5% en février.

Les marchés asiatiques se reprennent vendredi. L'indice Nikkei s'adjugeait 1,1% en fin de séance à Tokyo, le Hang Seng gagnait 2% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite progressait de 0,8%. La Banque du Japon (BOJ) a laissé son taux directeur inchangé vendredi, un mois après l'avoir relevé pour la première fois depuis 17 ans.
 
 

Après leur forte progression de la veille, des indicateurs ayant montré qu'il y avait peu de place pour des baisses de taux d'intérêt outre-Atlantique, les rendements des bons du Trésor américain évoluent peu vendredi. D'après la première estimation publiée jeudi par le département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a enregistré une légère croissance de 1,6% en termes annualisés au premier trimestre. L'inflation PCE de mars, à paraître ce vendredi, devrait rester supérieure à l'objectif de la Réserve fédérale (Fed) américaine. CME Group indique que les investisseurs évaluent désormais à 19% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés jusqu'à la fin de l'année, alors qu'ils l'estimaient à moins de 1% il y a un mois. Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait moins de 1 point de base, à 4,702%. Celui du titre à 2 ans était quasi stable, à 5,002%.

Ce matin, l’euro cède un peu de terrain face au dollar, mais s’apprécie nettement par rapport au yen, comme le billet vert. Dans une note Joseph Capurso, responsable de l'économie internationale et durable chez CBA a indiqué que si le yen s'affaiblit sensiblement après la réunion de politique monétaire de la Banque du Japon vendredi, les autorités pourraient être tentées d'intervenir pour contrer les marchés. Pour lui, une telle intervention pourrait faire baisser fortement le dollar australien et d'autres devises face au yen.

Ce matin, les cours du pétrole augmentent légèrement, sous l’effet de possibles ajustements de positions. Selon Citi Research, l’attention s’est déplacée vers les fondamentaux à court terme, aux implications de plus en plus baissières, en l’absence de perturbations de l’offre. Citi Research indique aussi que les fortes augmentations des stocks mondiaux de pétrole de près de 1 million de barils par jour au premier trimestre se prolongent en avril, et la demande de pétrole plus soutenue que prévu observée au début de l'année commence à se modérer. Vers 7h, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord gagnait 34 cents, à 89,35 dollars le baril, et le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 31 cents, à 83,88 dollars le baril.