Les marchés d'actions européens sont attendus en hausse après la progression de Wall Street. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.054,41 points (+0,32%), le CAC 40 à 8.187,65 points (+0,69%), le DAX 40 à 18.686,60 points (+1,02%), le FTSE 100 à 8.381,35 points (+0,33%), le SMI à 11.602,21 points (+0,78%) (clôture du 8 mai), l’AEX à 904,21 points (+0,51%), le BEL 20 à 3.985,40 points (-0,75%), l’IBEX 35 à 11.050,10 points (-0,92%), le DJIA à 39.387,76 points (+0,85%), le Nasdaq à 16.346,26 points (+0,27%), le S&P 500 à 5.214,08 points (+0,51%), le Nikkei 225 à 38.220,60 points (+0,39%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0778 (-0,05%), l’EUR/JPY à 167,81 (+0,10%), et l’USD/JPY à 155,71 (+0,14%).

L'agenda macroéconomique est vide, et aucun évènement ne figure à l’agenda des entreprises vendredi.

Alors que la hausse des inscriptions au chômage aux Etats-Unis appuie le scénario d'une diminution de ses taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed) américaine cette année, les marchés d’actions européens devraient gagner du terrain en début de séance vendredi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 24,8 points, soit 0,3%, vers 7h30. Celui sur le DAX 40 gagnait 50 points, soit 0,3% également, et le contrat sur le FTSE 100 progressait de 38,9 points, soit 0,5%.

Dans un contexte de confiance croissante dans une baisse des taux d'intérêt au cours des prochains mois, la Bourse de New York s'est rapprochée de ses niveaux records jeudi malgré plusieurs résultats d'entreprises fraîchement accueillis.

Le DJIA a signé une septième séance d'affilée dans le vert.   Le DJIA, le S&P 500 et le Nasdaq Composite se situent respectivement à une distance de 1,1%, 0,8% et 0,6% de leurs derniers records historiques, établis entre la fin mars et le début avril.

Selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail, les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont augmenté davantage que prévu la semaine dernière, pour s'établir à 231.000. L'outil FedWatch de CME Group estime que les nouvelles données sur le marché de l’emploi américain nourrissent les débats concernant le début d'une détente monétaire outre-Atlantique. Le marché estime actuellement à environ 50% les chances d'une réduction de 25 points de base des taux de la Fed en septembre.

Les marchés d'actions asiatiques évoluent de manière contrastée ce matin. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo montait de 0,4% en fin de séance et le Hang Seng s'adjugeait 1,7% à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,2%.

Ce matin, les taux des emprunts du Trésor américain évoluent peu. Ils ont reculé jeudi après l'annonce d'inscriptions au chômage plus élevées que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière.

Selon les données de CME Group, les marchés continuent de tabler globalement sur une première diminution des taux de 25 points de base en septembre, et sur deux réductions au maximum cette année. Les données sur l'inflation attendues la semaine prochaine devraient influer sur les perspectives en matière de politique monétaire. Le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,463%, vers 7h20, tandis que le rendement à deux ans était inchangé, à 4,828%.

A l'instar du billet vert, l’euro cède un peu de terrain face au dollar ce matin, mais s’apprécie par rapport au yen. Le dollar évolue peu vendredi par rapport à la livre sterling, mais pourrait se renforcer après les annonces de la Banque d'Angleterre (BOE), qui a indiqué jeudi qu'elle se rapprochait d'une réduction de ses taux au cours des prochains mois.

En Asie, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en hausse vendredi dans un contexte d’appétit pour le risque favorisé par les données sur les importations de brut en Chine, qui font état d’une forte demande selon ANZ Research. La société d'études indique que le conflit au Proche-Orient ainsi que la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière contribuent également à faire monter les prix.

Le courtier Tickmill indique pour sa part, le marché pétrolier pourrait trouver un soutien dans le projet du gouvernement américain d’augmenter ses réserves stratégiques de pétrole, tandis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pourrait maintenir ses baisses de production pour soutenir les prix. Vers 7h20, le contrat de juin sur le brut léger doux coté au Nymex (WTI) progressait de 58 cents, à 79,84 dollars le baril, tandis que le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 53 cents, à 84,41 dollars le baril.