Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse face à de nouvelles tensions commerciales. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.074,34 points (+0,20%), le CAC 40 à 8.195,97 points (+0,35%), le DAX 40 à 18.768,96 points (+0,35%), le FTSE 100 à 8.424,20 points (+0,05%), le SMI à 12.037,99 points (+0,76%) (clôture du 17 mai), l’AEX à 914,95 points (+0,19%), le BEL 20 à 4.006,94 points (+0,05%), l’IBEX 35 à 11.339,50 points (+0,10%), le DJIA à 39.806,77 points (-0,49%), le Nasdaq à 16.794,87 points (+0,65%), le S&P 500 à 5.308,13 points (+0,09%), et le Nikkei 225 à 39.028,77 points (-0,10%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est de 1,0859 (+0,02%), l’EUR/JPY à 169,85 (+0,12%), et l’USD/JPY à 156,43 (+0,09%).

Les actionnaires des groupes ADP et Sopra Steria se réunissent mardi en assemblée générale.

Sanofi a indiqué dans un communiqué que ces nouvelles données confirment les résultats de phase 3 positifs déjà obtenus dans la BPCO, en soulignant que les principaux critères d'évaluation avaient été atteints, grâce notamment à une réduction d'un tiers des complications observées chez les patients et à une amélioration de la fonction respiratoire.

Alors que les tensions commerciales internationales refont surface, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse mardi, après avoir terminé la veille près de leurs records historiques.

Plusieurs responsables de la Réserve fédérale (Fed) américaine ont par ailleurs prévenu lundi qu'il faudrait encore du temps avant de ramener l'inflation à l'objectif de 2%. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 28 points, soit 0,3%,  à  7h25. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 53 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 48 points, soit 0,6%.

Un sénateur américain a déclaré dans un rapport rédigé à l'issue de plusieurs mois d'enquête que les constructeurs automobiles européens BMW, Jaguar Land Rover et Volkswagen se sont approvisionnés en pièces détachées auprès d'une entreprise figurant sur une liste noire aux Etats-Unis en raison de liens présumés avec le travail forcé des Ouïgours en Chine.

Le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a estimé lundi que le processus de désinflation se poursuivrait cette année, mais de manière très progressive.

Wall Street a terminé en ordre dispersé lundi. Si les indices S&P 500 et Nasdaq ont établi de nouveaux records en clôture, l'indice Dow Jones n'est pas parvenu à se maintenir au-dessus des 40.000 points. Le DJIA a cédé 0,5%, à 39.806,77 points, après s'être hissé à un nouveau sommet historique vendredi. La progression de 0,6% du Nasdaq Composite, à 18.746 points, a en revanche propulsé l'indice riche en valeurs technologiques à un nouveau point haut. L'indice élargi S&P 500 a également battu son précédent record grâce à un gain de 0,1%, à 5.308,13 points.

Les marchés d’actions asiatiques reculent mardi, pénalisés notamment par le secteur automobile après la publication du rapport du sénateur Ron Wyden. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,1%, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong lâchait 1,9% et le Shanghai Composite se repliait de 0,5%.
 

Les rendements des obligations du Trésor américain ont augmenté lundi pour la troisième séance consécutive. Les responsables de la Fed ont averti qu’il faudrait du temps pour atteindre son objectif d’inflation. Le calendrier économique est essentiellement dépourvu de publications importantes cette semaine, ce qui signifie que les actions et les obligations pourraient consolider leurs gains du début du mois selon George Goncalves, responsable de la stratégie macroéconomique chez MUFG. A l’en croire, il est probable que les mouvements aient été un peu trop marqués la semaine dernière et que l'on fasse machine arrière.

L’euro évolue peu face au dollar ce matin, alors que les responsables de la Fed n'envisagent pas de modifier à court terme leur politique de "pause prolongée". Selon les analystes de Maybank, de nombreux intermédiaires financiers partagent cet avis. Les analystes soulignent les propos tenus lundi par le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, la présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, et le vice-président de la Fed, Philip Jefferson.

Selon DBS, l’indice DXY, qui mesure l'évolution du dollar face à un panier de devises, devrait rester confiné pour l'instant entre 104,2 et 104,9 points, les deux niveaux marqués par les moyennes mobiles à 100 et 50 jours. DBS indique que le DXY n'est pas revenu au plus haut en séance de 104,80 points atteint vendredi, malgré les derniers propos de responsables de la Fed, qui ont signalé lundi que la banque centrale pourrait revoir à la hausse ses prévisions d'inflation et envisager moins de baisses des taux d'intérêt.

Ce matin, alors que les opérateurs évaluent la situation en Iran et en Arabie saoudite, les cours du pétrole se replient. Selon la banque NAB, à la suite du décès du président iranien dans un accident d'hélicoptère, l'incertitude politique s'accroît à Téhéran, en l'absence de clarté sur un plan de succession. A en croire NAB, pour le moment, toutefois, les marchés ne semblent pas trop inquiets de l'impact potentiel sur les produits pétroliers et les exportations. A 7h15, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord perdait 53 cents, à 83,18 dollars le baril. Celui de même échéance sur le brut léger doux coté au Nymex (WTI) se repliait de 53 cents également, à 78,77 dollars le baril.