Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse, portées par les résultats records de Nvidia. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.025,17 points (-0,43%), le CAC 40 à 8.092,11 points (-0,61%), le DAX 40 à 18.680,20 points (-0,25%), le FTSE 100 à 8.370,33 points (-0,55%), le SMI à 11.958,67 points (-0,36%), l’AEX à 910,52 points (-0,11%), le BEL 20 à 3.996,70 points (+0,14%), l’IBEX 35 à 11.329,00 points (-0,05%), le DJIA à 39.671,04 points (-0,51%), le Nasdaq à 16.801,54 points (-0,18%), le S&P 500 à 5.307,01 points (-0,27%), et le Nikkei 225 à 39.102,90 points (+1,26%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0830 (+0,05%), l’EUR/JPY à 169,71 (-0,03%), et l’USD/JPY à 156,71 (-0,07%).

Le fabricant de matériaux avancés pour l'industrie des semi-conducteurs Soitec a confirmé hier soir ses objectifs annuels, après un repli de ses résultats au cours de l'exercice qui s'est achevé fin mars 2024. Teleperformance, Seb, Nexity, Schneider Electric, Vallourec, bioMérieux et Elis réunissent leurs actionnaires en assemblée générale.

Du côté macroéconomique, les investisseurs seront attentifs jeudi aux chiffres des indices PMI 'flash' de mai. Selon les économistes, l'activité dans le secteur privé devrait avoir crû pour le deuxième mois consécutif en mai, l'indice PMI composite étant attendu à 50,7 après 50,5 en avril. Supérieur à 50, l'indice reflète une expansion de l'activité. Cependant, l'indice global devrait, une nouvelle fois, masquer une forte disparité entre le secteur manufacturier et celui des services. L'indice PMI manufacturier est en effet anticipé à 45,9 après 45,3 en avril, signalant toujours une contraction marquée de l'activité. L'indice PMI des services devrait, lui, ressortir à 51,5, contre 51,3 en avril, et ainsi traduire une croissance de l'activité, selon les économistes.
 

Soutenus par les valeurs technologiques après la publication par le spécialiste des processeurs graphiques Nvidia de résultats supérieurs aux attentes, les marchés d'actions européens devraient ouvrir majoritairement en hausse jeudi. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 27 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 avançait de 33 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 était à l'équilibre.

Nvidia a annoncé mercredi après la clôture de Wall Street que son chiffre d'affaires avait plus que triplé au premier trimestre, clos fin avril, et qu'il tablait sur une accélération de la demande pour ses puces destinées à l'intelligence artificielle (IA). Le chiffre d'affaires de Nvidia s'est hissé à 26 milliards de dollars au premier trimestre, un montant record pour le groupe, alors que les analystes anticipaient 24,6 milliards de dollars, selon FactSet.

Début mai, la Fed a laissé son principal taux directeur inchangé entre 5,25% et 5,5%, son plus haut niveau depuis plus de 20 ans. Cette politique, inchangée depuis juillet dernier, vise à freiner l'économie pour favoriser un retour à la stabilité des prix. Les progrès accomplis sur le front de l'inflation fin 2023 avaient incité la Fed à envisager un assouplissement de sa politique dans les prochains mois. Mais les statistiques de ces derniers mois se sont révélées décevantes, justifiant le maintien d'une posture stricte plus longtemps que prévu.

Wall Street a terminé en repli mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,5%, l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,3% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a abandonné 0,2%. En Asie, les marchés d'actions évoluent en ordre dispersé jeudi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'adjugeait 1,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,5%. Le Shanghai Composite reculait de 1,1%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain progressent légèrement, alors que les minutes de la Fed ont corroboré l'idée selon laquelle les prochaines décisions de politique monétaire dépendront des données à venir. A 7h25, le taux du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, s'établissait à 4,434%, contre 4,428% mercredi soir.
  

Après avoir perdu du terrain mercredi dans le sillage de la publication des minutes de la Fed, qui confortent la perspective d'un maintien des taux directeurs aux Etats-Unis à un niveau élevé pendant une période prolongée, l’euro se repend face au dollar ce matin. Pour des analystes, cette perspective pourrait soutenir l’attrait des obligations américaines et de la demande pour le dollar. Maybank a indiqué pour sa part que les cambistes ont été surpris par le ton restrictif des minutes de la Fed. Il ressort de ce compte rendu que les banquiers centraux américains pensent que l'inflation s'atténuera plus lentement qu'initialement anticipé et que plusieurs d'entre eux sont prêts à resserrer la politique monétaire si nécessaire, ajoute l'intermédiaire financier.

Pénalisés par des données défavorables sur la demande, les stocks et le raffinage, les cours du pétrole reculent jeudi. Selon Citi Research, les derniers statistiques qui signalent une augmentation des stocks de pétrole, une demande atone et des marges de raffinage faibles continuent de peser sur les prix du pétrole. A en croire Citi Research l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés au sein de l'Opep+, dont la Russie, devrait maintenir ses baisses de production au troisième trimestre, voire pendant tout le reste de l'année 2024 et au premier semestre 2025.

Vers 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord perdait 45 cents, à 81,45 dollars le baril. Celui de même échéance sur le brut léger doux coté au Nymex (WTI) se repliait de 54 cents, à 77,03 dollars le baril.