Les marchés d'actions européens attendus près de l'équilibre avant l'emploi US, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.069,09 points (+0,66%), le CAC 40 à 8.040,12 points (+0,42%), le DAX 40à 18.652,67 points (+0,41%), le FTSE 100 à 8.285,34 points (+0,47%), le SMI à 12.241,25 points (+0,75%), l’AEX à 923,36 points (+0,51%), le BEL 20 à 3.916,97 points (+0,26%), l’IBEX 35 à 11.444,00 points (+0,80%), le DJIA à 38.886,17 points (+0,20%), le Nasdaq à 17.173,12 points (-0,09%), le S&P 500 à 5.352,96 points (-0,02%), et le Nikkei 225 à 38.604,86 points (-0,25%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0895 (+0,06%), l’EUR/JPY à 169,55 (+0,05%), et l’USD/JPY à 155,62 (+0,05%).

Le fabricant de principes actifs pour l'industrie pharmaceutique Euroapi a annoncé avoir choisi de se faire accompagner par un mandataire ad hoc dans les discussions entamées en février dernier sur le financement à moyen et long terme de ses projets de transformation.

Le distributeur de matériel électrique Rexel a annoncé vendredi, en amont d'une journée ‘’investisseur’’, viser à moyen terme une croissance annuelle moyenne de son chiffre d'affaires de 5% à 8% et une marge d'Ebita ajusté - une mesure de résultat opérationnel avant amortissements - dépassant les 7%. Rexel compte également sur les acquisitions pour accélérer sa croissance, a précisé le directeur général du groupe, Guillaume Texier, lors d'un entretien avec l'agence Agefi-Dow Jones.

Alors que les investisseurs attendent les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour obtenir de nouvelles indications sur la santé de l'économie américaine, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer vendredi en début de séance. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 4,1 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 9,7 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 14 points, soit 0,2%. La Banque centrale européenne (BCE) a réduit ses taux d'intérêt jeudi pour la première fois depuis près de cinq ans. Cette décision, largement attendue, n'a provoqué qu'une réaction modérée des marchés financiers en Europe et aux Etats-Unis. Venkat Balakrishnan, responsable de l'allocation d'actifs chez MissionSquare Retirement a indiqué que les investisseurs sont dans l'expectative ».

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi. Le segment technologique a marqué une pause après ses records de mercredi, alors que les investisseurs sont restés sur la réserve à la veille de la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain. Le marché a pris connaissance jeudi d'une remontée plus forte que prévu des inscriptions au chômage aux Etats-Unis (+8.000) la semaine dernière. Ce vendredi, les investisseurs seront attentifs vendredi à tout nouveau signe de ralentissement de l'emploi et des salaires dans le cadre du rapport qui sera publié par le département du Travail. Les économistes s'attendent à 190.000 créations de postes en mai, après 175.000 en avril, et à un taux de chômage stable à 3,9%.
Les marchés d'actions asiatiques se replient vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,3% en fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,4% et l'indice Shanghai Composite perdait 0,2%.

Alors que les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont atteint la semaine dernière un point haut depuis un mois, les  rendements des titres du Trésor américain ont terminé jeudi à leur plus bas niveau en plus de deux mois. Selon Franklin Templeton, « le marché obligataire restera dépendant des données, tout comme la BCE, ce qui offrira des opportunités aux investisseurs qui investissent activement sur le marché obligataire ». Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans gagnait 1 point de base, à 4,306%. Le rendement du titre à deux ans montait de 2 points de base, à 4,753%.
  

Ce matin, l’euro s’inscrit en légère hausse face au dollar et au yen. Le billet vert gagne lui aussi un peu de terrain par rapport à la devise japonaise. Joseph Capurso, stratégiste à CBA indique que le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis pour le mois de mai devrait montrer que le marché du travail reste dynamique. Le marché pourrait donc repousser au-delà de septembre la perspective d'une première réduction des taux par la Réserve fédérale, ce qui ferait monter un peu le dollar.

Alors que les inquiétudes concernant les perspectives de croissance de l’économie américaine s’apaisent, même si des craintes subsistent quant à la demande de carburant en ce début de période des voyages d'été, les contrats à terme sur le pétrole progressent ce matin. Depuis que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont décidé dimanche de mettre progressivement un terme à leurs réductions volontaires de production de 2,2 millions de barils par jour à partir du quatrième trimestre de cette année, les mesures de la demande font l’objet d’une attention particulière.

Les analystes de Sevens Report Research indiquent que « la stabilisation du pétrole doit toutefois être considérée comme fragile, car le marché pétrolier n'aime pas les incertitudes comme celles que l'Opep+ a engendrées avec sa décision concernant sa politique de production le week-end dernier ». A 7h30, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord gagnait 20 cents, à 80,07 dollars le baril. Le contrat de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 22 cents, à 75,77 dollars le baril.