Les marchés d'actions européens sont attendus en baisse après leur rebond de mercredi. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.034,43 points (+1,40%), le CAC 40 à 7.864,70 points (+0,97%), le DAX 40 à 18.630,86 points (+1,42%), le FTSE 100 à 8.215,48 points (+0,83%), le SMI à 12.167,59 points (+0,78%), l’AEX à 931,79 points (+1,14%), le BEL 20 à 3.906,79 points (+1,27%), l’IBEX 35 à 11.245,40 points (+0,63%), le DJIA à 38.712,21 points (-0,09%), le Nasdaq à 17.608,44 points (+1,53%), le S&P 500 à 5.421,03 points (+0,85%), et le Nikkei 225 à 38.845,13 points (-0,08%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0805 (-0,04%), l’EUR/JPY à 169,67 (+0,16%), et l’USD/JPY à 157,04 (+0,20%).

Le spécialiste des étiquettes électroniques VusionGroup (ex-SES-imagotag) a annoncé le déploiement de ses solutions dans 80 magasins supplémentaires du groupe Sonae, propriétaire de la première chaîne de distribution portugaise. Les termes financiers du contrat n'ont pas été dévoilés. Stellantis tient jeudi une journée investisseurs, tandis que Worldline réunit ses actionnaires en assemblée générale.

Alors que les investisseurs analysent le "dot plot" de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui ne prévoit plus qu'une seule réduction de ses taux cette année, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi. La Fed a maintenu ses taux d'intérêt inchangés mercredi soir, comme attendu. Selon les données du courtier IG, vers 7h20, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 22,6 points, soit 0,3%. Le contrat sur le DAX 40 cédait 43 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 25,7 points, soit 0,3%. Les marchés surveilleront jeudi les chiffres de la production industrielle en avril dans la zone euro.

Après l'annonce d'un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis en mai et la confirmation timide par la Réserve fédérale (Fed) de son intention de réduire ses taux dans le courant de l'année, le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont signé de nouveaux records. La Bourse de New York a clôturé de manière contrastée mercredi.

Les deux indices ont également été tirés par l'action du géant des logiciels Oracle, qui a fait part de prévisions optimistes. La banque centrale a comme prévu maintenu ses taux inchangés et a indiqué que l'inflation devrait ralentir davantage pour permettre un assouplissement de sa politique monétaire. Alors que la prévision médiane était de trois baisses en mars dernier, dans leurs projections mises à jour mercredi, les membres de la Fed penchent globalement pour une seule réduction de taux d'un quart de point d'ici à la fin de l'année. Quincy Krosby, chef de la stratégie mondiale de LPL Financial indique qu’ « il est important que le comité [de politique monétaire] ait reconnu que l'inflation diminuait, qu'elle allait dans la bonne direction et qu'elle se rapprochait de l'objectif de 2% de la Fed ».

Les marchés d'actions  asiatiques progressent ce matin dans l’ensemble, à l’exception de l’indice Nikkei, qui perd 0,1% à la Bourse de Tokyo, et du Shanghai Composite, qui recule de 0,3%. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagne 0,5%.
 

Ce matin, après leur net recul de la veille, les taux des obligations du Trésor américain évoluent peu. Selon les analystes, les investisseurs semblent accorder plus d’importance à l'indice des prix à la consommation plus faible que prévu aux Etats-Unis qu'à la modification du "dot plot" du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), qui ne prévoit plus qu'une seule réduction des taux d'intérêt pour 2024 au lieu des trois envisagées précédemment. Vers 7h10, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans était quasi stable, à 4,329%. Le rendement du titre à deux ans gagnait environ 2 points, à 4,775%.

A l'instar du billet vert, l’euro est quasi stable ce matin au dollar et s’inscrit en hausse par rapport au yen. Le dollar devrait encore s'apprécier en raison de taux de rendement obligataires favorables, du fait que la Fed ne prévoit qu'une seule réduction de ses taux cette année et de l'assouplissement des politiques monétaires en dehors des Etats-Unis, selon HSBC Global Research. La banque indique que le fort appétit pour le risque et les signes d’amélioration de la croissance économique dans d’autres régions du monde devraient limiter la progression du dollar.

Après l'annonce d'une hausse inattendue des stocks de pétrole brut et d'essence aux Etats-Unis, les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en baisse jeudi. Le département américain de l'Energie a indiqué mercredi que les stocks de pétrole brut avaient augmenté de 3,7 millions de barils au cours de la semaine achevée le 7 juin. Robert Yawger, responsable des contrats à terme sur l'énergie chez Mizuho Securities a indiqué que la « bonne nouvelle » pour ceux qui misent sur une hausse des cours est que le rapport du département de l'Energie montre que la demande a réussi à repasser au-dessus des 9 millions de barils par jour la semaine dernière. Vers 6h50, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 23 cents, à 82,37 dollars le baril. Le contrat de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 21 cents, à 78,29 dollars le baril.