Les marchés d'actions européens attendus près de l'équilibre avant les PMI. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.947,73 points (+1,27%), le CAC 40 à 7.671,34 points (+1,34%), le DAX 40 à 18.254,18 points (+1,03%), le FTSE 100 à 8.272,46 points (+0,82%), le SMI à 12.128,16 points (+0,56%), l’AEX à 933,84 points (+0,98%), le BEL 20 à 3.889,35 points (+0,72%), l’IBEX 35 à 11.160,50 points (+0,94%), le DJIA à 39.134,76 points (+0,77%), le Nasdaq à 17.721,59 points (-0,79%), le S&P 500 à 5.473,17 points (-0,25%), et le Nikkei 225 à 38.617,26 points (-0,04%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0718 (+0,15%), l’EUR/JPY à 170,28 (+0,12%), et l’USD/JPY à 158,88 (-0,03%).

L'indice du climat des affaires pour juin paraîtra à 8h45. Les indices PMI provisoires pour la même période seront publiés à 9h15.

Du côté des entreprises, Virbac tient vendredi son assemblée générale annuelle. Jeudi soir, Alstom a annoncé avoir signé un contrat d'environ 400 millions d'euros avec un client de la région AMECA (Afrique, Moyen-Orient, Asie Centrale). L'équipementier ferroviaire a précisé dans un communiqué que le nom de ce client sera divulgué "ultérieurement".

Avant la publication des indices PMI provisoires de la région pour le mois de juin, les marchés d’actions européens devraient ouvrir près de l’équilibre vendredi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 prenait 14,3 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 12,7 points, soit 0,2%. Le contrat sur le CAC 40 gagnait 0,7 point, vers 7h30.

Afin d'obtenir des indications sur la santé de l'économie, les investisseurs scruteront vendredi les indices PMI provisoires de juin concernant l’activité des secteurs manufacturiers et des services en Allemagne, en France et dans la zone euro.

Les analystes de LBBW indiquent que les indices [PMI] pour le mois de juin dans la zone euro devraient faire apparaître une consolidation globale de l'amélioration de la confiance.

La Bourse de New York a clôturé en ordre dispersé jeudi, à l'issue d'une séance volatile au lendemain d'un jour férié.

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo reculait légèrement en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1,7% et que le Shanghai Composite perdait 0,4%.

Le fabricant de processeurs Nvidia a rendu dans ce contexte la place de première capitalisation boursière mondiale à Microsoft, en perdant 3,5%, tandis que le géant des logiciels a limité son repli à 0,1%. La capitalisation boursière de Microsoft est de près de 3.313 milliards de dollars, contre environ 3.222 milliards de dollars pour Nvidia et 3.320 milliards de dollars pour Apple, selon Dow Jones Market Data.

Après avoir augmenté jeudi, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu ce matin. Selon les économistes de Jefferies, « les données publiées ces dernières semaines signalent que le marché de l’emploi faiblit de plus en plus, certes après une période de dynamisme extrême. Il est encore trop tôt pour dire s'il s'agit d'une nouvelle étape dans le processus de rééquilibrage du marché du travail ou des premiers signes d'une dynamique négative ». Selon l'outil FedWatch de CME, les marchés évaluent à environ 64% la probabilité que la Fed réduise ses taux d'au moins 25 points de base d'ici à sa réunion de septembre. Vers 7h30, le taux de l'emprunt du Trésor américain était stable, à 4,265%. Le rendement du titre à deux ans était lui aussi inchangé, à 4,749%.

Ce matin, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise, l’euro s’apprécie face au dollar et au yen. Les économistes de Bank of America (BofA) indiquent que le dollar pourrait conserver une certaine vigueur face à l’euro car la Réserve Fédérale devrait réduire ses taux de manière plus progressive que prévu auparavant. Ceux-ci s'attendent à ce que l'euro termine l'année à 1,12 dollar. BofA prévoit un euro à 1,17 dollar à la fin 2025, et non plus à 1,20 dollar, un niveau d'équilibre à long terme que la banque n'attend plus avant 2026, compte tenu de la persistance de l'inflation aux Etats-Unis et d'un "cycle d'assouplissement modéré".

Après avoir atteint jeudi un nouveau point haut en sept semaines en réaction à la baisse des stocks de pétrole brut et d'essence aux Etats-Unis, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu ce matin. Eman Al-Ayyaf, directeur général d'EA Trading a indiqué que « l’intensification des tensions géopolitiques en Europe et au Moyen-Orient continue de soutenir les cours du pétrole en raison des risques de perturbations de l'approvisionnement international. Toutefois, la hausse des cours du brut reste freinée par les propos prudents des responsables de la Réserve fédérale américaine concernant les taux d'intérêt et la tendance de l'inflation ». A 7h, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 8 cents, à 85,63 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 6 cents, à 81,23 dollars le baril.