Les marchés d'actions européens évoluent peu après les législatives en France. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.979,39 points (-0,16%), le CAC 40 à 7.675,62 points (-0,26%), le DAX 30 à 18.475,45 points (+0,14%), le FTSE 100 à 8.203,93 points (-0,45%), le SMI à 12.006,14 points (-0,52%), l’AEX à 933,76 points (-0,11%), le BEL 20 à 3.959,84 points (+0,05%), l’IBEX 35 à 11.023,50 points (-0,39%), le DJIA à 39.375,87 points (+0,17%), le Nasdaq à 18.352,76 points (+0,90%), le S&P 500 à 5.567,19 points (+0,54%) et le Nikkei 225 à 40.901,52 points (-0,03%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0830 (-0,10%), l’EUR/JPY à 173,80 (-0,27%), et l’USD/JPY à 160,49 (-0,17%).

JPMorgan a relevé sa recommandation sur l'action du chimiste Arkema de "sous-pondérer" à "neutre", tout en laissant son objectif de cours inchangé, à 92 euros.
Aucun événement ne figure à l'agenda des entreprises lundi. L'agenda macroéconomique est vide également.
 

Les résultats définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur mentionnent que l’union de la gauche, sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP), est arrivée en tête des élections législatives, obtenant 182 sièges à l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu’après la tenue de ce scrutin, il présenterait lundi matin sa démission au président de la République Emmanuel Macron. Gabriel Attal a toutefois déclaré dimanche soir qu'il resterait à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera".
 

Ce matin, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent peu. L'issue du second tour des élections législatives en France sera au centre de l'attention des investisseurs, qui suivront la réaction des obligations d'Etat et des valeurs bancaires françaises, ainsi que de l'indice CAC 40 et de l'euro. Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait une dizaine de points, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 1,6 point, et celui sur le FTSE 100 avançait de 0,4 point. Le NFP est arrivée en tête du second tour des élections législatives en France, mais l'alliance est loin d'avoir la majorité absolue, ce qui fait craindre un Parlement sans majorité.

Les opérateurs tablent sur une probabilité de 75% de voir la Réserve fédérale (Fed) américaine assouplir sa politique monétaire lors de sa réunion de septembre. Les actions pourraient connaître une certaine volatilité au cours des prochains mois, les investisseurs attendant des éclaircissements sur l'inflation. Cindy Beaulieu, directrice des investissements chez Conning North America a indiqué qu’ « il faut s'attendre à une volatilité accrue, mais cela pourrait créer un point d'entrée ».
Par ailleurs, l’attention se portera sur l’audition du président de la Fed Jerome Powell devant la commission bancaire du Sénat, mardi, puis devant la commission des Affaires financières de la Chambre des représentants, mercredi, de même que sur les premières publications de résultats d'entreprises de la saison.

Les marchés d'actions asiatiques affichent une performance contrastée lundi. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo perdait 0,1% en fin de séance. Le Hang Seng à Hong Kong abandonnait 1,5% et le Shanghai Composite cédait 0,6%.

Cette semaine, les investisseurs seront attentifs aux chiffres de l’inflation aux Etats-Unis pour juin, attendus jeudi, afin d'affiner leurs prévisions pour la date du début d'une phase de baisse des taux de la Fed. Après le second tour des élections législatives en France, au cours duquel aucun parti ou coalition n'est parvenu à obtenir une majorité absolue l'évolution des obligations françaises sera surveillée lundi. Selon les économistes de Jefferies, « la paralysie politique potentielle implique que le processus de réforme risque d'être bloqué pour les années à venir ». David Zahn, de Franklin Templeton a indiqué au Royaume-Uni, le gouvernement travailliste nouvellement élu devrait maintenir la discipline budgétaire, ce qui devrait faire baisser les rendements des obligations d'Etat britanniques, ou gilts.
Vers 7h40, le taux de l'emprunt du Trésor américain était stable, à 4,303%. Le rendement du titre à deux ans évoluait peu, à 4,629%.

Ce matin, l’euro progresse face au dollar et se stabilise face au yen, qui cède pour sa part un peu de terrain face au billet vert. A la suite des premiers résultats du second tour des élections législatives qui ont vu l'alliance des partis de gauche devancer le parti présidentiel ainsi que le Rassemblement national, pourtant donné favori par de nombreux sondages, la monnaie européenne reprend quelques couleurs après avoir débuté les échanges dans le rouge. Pour les analystes de CBA, les partis de la coalition de la gauche réunis sous la bannière «Nouveau Front populaire » se sont prononcés en faveur d'une forte augmentation des dépenses, ce qui accroîtrait le déficit budgétaire et la dette déjà importants de la France. CBA indique que bien qu’ils soient loin d’avoir obtenu une majorité, certains partis de la coalition pourraient avoir de l'influence dans un nouveau gouvernement, s'il est possible d'en convenir un.

Alors que le marché digère le rapport mitigé sur l'emploi aux Etats-Unis publié vendredi, les cours du pétrole refluent ce matin. Selon Fawad Razaqzada, analyste de marché chez City Index et Forex.com, son contenu laisse les investisseurs dans l’expectative quant à la vigueur de la consommation aux Etats-Unis et donc à la demande de pétrole. Fawad Razaqzada indique que cette semaine, le marché sera attentif aux données relatives aux réserves d’or noir, afin de déterminer si la récente contraction des nouveaux prélèvements. Pour l'analyste, « de nouveaux prélèvement soutiendraient un peu plus le rebond des cours du pétrole ».

Vers 7h45, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 15 cents, à 86,39 dollars le baril, tandis que le contrat d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 28 cents, à 82,88 dollars le baril.