Les marchés d'actions européens sont attendus en recul, les regards tournés vers les USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.043,02 points (+1,34%), le CAC 40 à 7.724,32 points (+1,27%), le DAX 40 à 18.748,18 points (+1,15%), le FTSE 100 à 8.252,91 point (+0,36%), le SMI  à 12.365,18 points (+0,89%), l’AEX à 944,91 points (+0,95%), le BEL 20 à 4.040,06 points (+0,28%), l’IBEX 35 est à 11.250,60 points (+0,72%), le DJIA à 40.000,90 points (+0,62%), le Nasdaq à 18.398,45 points (+0,63%), le S&P 500 à 5.615,35 points (+0,55%), et le Nikkei 225 à 41.190,68 points (-2,45%) (clôture du 12 juillet).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD s’ouvre à 1,0895 (-0,12%), l’EUR/JPY à 172,13 (-0,02%), et l’USD/JPY à 158,03 (+0,11%).

Après le refus dimanche par Huguette Bello, la présidente de la région La Réunion, de la proposition de devenir Première ministre au nom du Nouveau Front populaire (NFP), arrivé en tête au second tour des législatives, les investisseurs surveilleront la poursuite des tractations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.

Dans le but de développer des solutions de paiement transfrontalier en Europe, le groupe bancaire BNP Paribas a annoncé lundi avoir signé un accord de partenariat avec la fintech Ant International, basée à Singapour.

Aucun indicateur économique majeur ne doit être publié lundi. L'agenda des entreprises est vide également.

Tandis que les opérateurs parient sur la perspective d'une victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, après la tentative d'assassinat dont celui-ci a fait l'objet samedi, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse lundi. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 34,7 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 76,4 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 se repliait de 18,4 points, soit 0,2%.

La tentative d'assassinat contre Donald Trump n'a pas déclenché de ruée vers les valeurs refuges telles que les bons du Trésor américain et l'or, jusqu’à présent. Les investisseurs pourraient plutôt se concentrer sur la manière dont l'événement survenu samedi lors d'un meeting électoral en Pennsylvanie pourrait affecter la course entre Donald Trump et le président Joe Biden.

Trump, estime Terry Haines, fondateur de Pangaea Policy. Avant la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, l'attention se portera lundi sur la production industrielle de la zone euro pour mai, la réunion de l'Eurogroupe, l'enquête manufacturière de la Réserve fédérale (Fed) de New York pour juillet et la participation du président de la Fed, Jerome Powell, à une discussion à l'Economic Club de Washington.

Les marchés d'actions asiatiques affichent une performance contrastée lundi, tandis que la Bourse de Tokyo est fermée en raison d'une journée fériée. Le Hang Seng à Hong Kong perdait 1,3%, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,1%. L'économie chinoise a fortement ralenti au deuxième trimestre, ce qui accentue la pression sur les dirigeants du pays, réunis à partir de lundi pour le Troisième Plénum, qui doit définir l'orientation économique du pays pour les cinq prochaines années.
Selon les données publiées lundi par le Bureau national des statistiques, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a crû de 4,7% sur un an au deuxième trimestre. Cette croissance est inférieure à celle de 5,3% enregistrée au premier trimestre et à celle de 5% qu'attendaient les économistes.

La croissance a été plus que divisée par deux, d’un trimestre sur l’autre, tombant à 0,7% seulement au deuxième trimestre, contre 1,5% au premier trimestre, en données révisées.

Malgré de premiers résultats trimestriels fraîchement accueillis dans le secteur bancaire, la Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi et l'indice Dow Jones est repassé au-dessus des 40.000 points. Sur l'ensemble de la semaine, le DIJA a progressé de 1,6%, le S&P 500 a pris 0,9% et le Nasdaq Composite a gagné 0,3%. La semaine a été marquée par la confirmation d'un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, qui ouvre la voie à une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed).

Les stratégistes taux de Bank of America ont indiqués que les ébauches de discussions autour de la possible formation d’un gouvernement de centre droit en France pourraient entraîner un resserrement de l’écart de taux entre l’OAT et Bund. Pour eux, le marché s’attendrait en effet à ce que cette configuration politique permette d’éviter les dérapages budgétaires. Les stratégistes estiment aussi que « c’est dans ce scénario que nous envisagions le spread OAT-Bund [à dix ans] à 60 points de base ». En raison d'un jour férié au Japon, les négociations sur les obligations du Trésor américain sont suspendues en Asie.

Le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans a cédé 3 points de base, à 4,187%, tandis que celui du titre à deux ans s'est replié de 6 points de base, à 4,464%, vendredi.

Ce matin, l’euro cède un peu de terrain face au dollar, mais est inchangé par rapport au yen. Le billet vert pour sa part s’apprécie face à la devise japonaise. A en croire Commonwealth Bank of Australia (CBA), les devises refuges comme le dollar et le yen pourraient être privilégiées cette semaine, à la suite de la tentative d'assassinat contre Donald Trump. CBA indique que le précédent historique de la tentative d'assassinat contre Ronald Reagan en mars 1981 montre que la cote de popularité de Donald Trump pourrait brièvement s'envoler. Lloyd Chan, analyste du marché des changes à MUFG Bank estime que cet événement représente un tournant dans la campagne présidentielle. Le dollar pourrait continuer de s'apprécier lundi en raison d'une possible diminution de l'appétit pour le risque.

Ce lundi, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en légère hausse. Après des informations selon lesquelles un cadre avait été accepté vendredi par Israël et le Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu, le contrat sur le Brent de mer du Nord avait nettement reculé selon ANZ. Le Hamas a ensuite annoncé son retrait des négociations. Pour le courtier, « cela pourrait faire revenir la prime de risque géopolitique sur le pétrole assez rapidement ».

Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord avançait de 15 cents, à 85,18 dollars le baril, tandis que le contrat d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 22 cents, à 82,43 dollars le baril.