Les marchés d'actions européens devraient hésiter avant les annonces de la BCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.891,46 points (-1,14%), le CAC 40 à 7.570,81 points (-0,12%), le DAX 40 à 18.437,30 points (-0,44%), le FTSE 100 à 8.187,46 points (+0,28%), le SMI  à 12.333,93 points (+0,60%), l’AEX à 916,54 points (-1,81%), le BEL 20 à 4.017,59 points (+0,28%), l’IBEX 35 à 11.105,20 points (+0,13%), le DJIA à 41.198,08 points (+0,59%), le Nasdaq à 17.996,92 points (-2,77%), le S&P 500 à 5.588,27 points (-1,39%), et le Nikkei 225 à 40.256,00 points (-2,05%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0936 (-0,04%), l’EUR/JPY à 170,95 (+0,04%), l’USD/JPY à 156,33 (+0,08%).  

Publicis a relevé jeudi sa prévision de croissance organique du revenu net pour 2024, alors que cet indicateur est ressorti au-dessus des estimations des analystes au deuxième trimestre.
Tandis qu’Ubisoft publie jeudi son chiffre d'affaires du premier trimestre.
L'ancienne présidente de l'Assemblée, la macroniste Yaël Braun-Pivet, est candidate à sa réélection. Elle affontera une candidate de son propre camp, la députée horizons Naïma Moutchou. Le centriste Charles de Courson est également candidat, ainsi que Sébastien Chenu pour le Rassemblement national. D'autres candidats pourraient encore se déclarer.

La nouvelle Assemblée nationale sortie des urnes le 7 juin se réunira pour la première fois jeudi pour l'élection à sa présidence. La coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP), arrivée en tête des élections législatives mais sans majorité absolue, présente un candidat commun au perchoir, André Chassaigne. Parallèlement, les négociations au sein du NFP sur la désignation d'un candidat à Matignon patinent.
 

  
Ce matin, avant la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), les contrats à terme sur les indices actions européens progressent timidement. Un statu quo est attendu mais le marché guettera des indices sur le calendrier de nouvelles baisses des taux. Vers 7h30, le contrat à terme sur le DAX 40 prenait 14,2 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 33,6 points, soit 0,4%. Le contrat sur le CAC 40 était stable, selon les données du courtier IG.

Selon Felix Schmidt, économiste en chef chez Berenberg, Christine Lagarde ne s'engagera pas jeudi sur une réduction des taux d'intérêt après la pause estivale, mais il est également peu probable qu'elle rejette catégoriquement cette idée. Berenberg prévoit toujours une réduction de 25 points de base des taux d'intérêt en septembre, suivie d'une pause jusqu'au premier trimestre de 2025. Pierre Veyret, analyste technique chez ActivTrades, « les investisseurs choisissent de rester prudents, attendant probablement des preuves plus solides que la BCE va réduire ses taux au lieu d'acheter dans la perspective d'une annonce ».

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi. Les investisseurs ont offert un troisième record historique de suite à l'indice Dow Jones, mais se sont allégés sur les valeurs technologiques dans le cadre d'un mouvement de rotation après l'envolée de ces derniers mois. Le Nasdaq Composite a accusé son plus fort recul en une séance depuis près de deux ans.
Selon Mark Haefele, directeur des investissements chez UBS Global Wealth Management, « après la forte surperformance du secteur des semi-conducteurs au premier semestre, certains investisseurs ont rééquilibré leur exposition aux semi-conducteurs liés à l'[intelligence artificielle] ».

Les marchés d'actions asiatiques évoluent de façon contrastée jeudi. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo perdait 2,1% en fin de séance. Le Shanghai Composite cédait 0,1%, tandis que le Hang Seng à Hong Kong prenait 0,2%.

Après les interventions de deux membres de la Réserve fédérale (Fed), qui ont laissé entendre qu'il serait bientôt opportun d'abaisser les taux d'intérêt, les rendements des emprunts du Trésor américain ont légèrement reculé mercredi. Les stratégistes taux de TD Securities estiment que les investisseurs pensent que, si les républicains remportent à la fois la Maison-Blanche et le Congrès cette année, les taux longs augmenteront plus vite que ceux des emprunts à court terme, un phénomène aussi appelé "pentification baissière" ("bear steepening").

Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans gagnait environ 2 points de base, à 4,178%. Celui du titre à deux ans montait de 2 points de base, à 4,465%.

Ce matin, le dollar s'inscrit en très légère hausse face aux autres devises, dont l'euro, soutenu par la progression des rendements des titres du Trésor américain, qui renforce l'attrait des actifs à revenu fixe aux Etats-Unis et la demande pour le billet vert. Selon les analystes de Maybank, le dollar pourrait toutefois s'affaiblir en juillet en raison d'un effet saisonnier, avant de se renforcer en août et en septembre.
 

Après l'annonce par le département américain de l'Energie d'une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis pour la troisième semaine de suite, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain jeudi. TD Securities estime que la diminution des stocks de brut, les tensions géopolitiques au Proche-Orient, une forte demande saisonnière et les anticipations d'une baisse des taux de la Fed en fin d'été agissent comme autant de catalyseurs de la hausse des prix du brut.

A 7h25, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord progressait de 36 cents, à 85,44 dollars le baril, tandis que celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 56 cents, à 83,41 dollars le baril.