Les marchés d'actions européens attendus en ordre dispersé avant l'indice PCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.811,28 points (+0,00%), le CAC 40 à 7.427,02 points (-1,15%), le DAX 40 à 18.298,72 points (-0,48%), le FTSE 100 à 8.186,35 points (+0,40%), le SMI à 12.105,54 points (-0,80%), l’AEX à 898,57 points (-0,54%), le BEL 20 à 4.070,21 points (+0,57%), l’IBEX 35 à 11.145,60 points (-0,58%), le DJIA à 39.935,07 points (+0,20%), le Nasdaq à 17.181,72 points (-0,93%), le S&P 500 à 5.399,22 points (-0,51%), et le Nikkei 225 à 37.837,21 points (-0,09%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0858 (+0,11%), l’EUR/JPY à 166,84 (-0,07%), et l’USD/JPY à 153,67 (-0,18%).

L’indice de confiance des ménages pour le mois de juillet paraîtra à 8h45.

En ce qui concerne les entreprises, Emeis présente vendredi son chiffre d’affaires pour la même période. Air Liquide, Amundi, Bouygues, Capgemini, Vallourec et Spie publient leurs résultats du premier semestre.

Alors que les investisseurs analysent de nouveaux résultats d'entreprises et attendent des statistiques clés sur l'inflation aux Etats-Unis, les contrats à terme sur les indices européens évoluent de façon contrastée ce matin. Vers 7h20, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 27,7 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 reculait de 27,6 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 22,7 points, soit 0,3%.

Alors que le mouvement de vente s'est poursuivi dans le secteur technologique, la Bourse de New York a clôturé majoritairement en baisse jeudi, provoquant un troisième repli consécutif pour le Nasdaq Composite. Les investisseurs ont analysé les derniers chiffres du produit intérieur brut (PIB) aux Etats-Unis, qui ont mis en évidence une conjoncture plus dynamique qu'attendu. A en croire la première estimation publiée jeudi par le département du Commerce, la croissance a atteint 2,8% en termes annualisés au deuxième trimestre, contre 1,4% au premier trimestre. Les économistes s'attendaient à une croissance de 2,1%.
Cette journée sera marquée par la publication de l’indice PCE des revenus et dépenses des ménages aux Etats-Unis, puis de l'indice de confiance des ménages de l'université du Michigan. Les investisseurs seront très attentifs à l'indice PCE, la mesure préférée de la Réserve fédérale (Fed) pour l'inflation. Celui-ci devrait avoir augmenté en juin de 2,5% sur un an et de 0,1% sur un mois, après avoir crû de 2,6% sur un an et être resté stable sur un mois en mai.

Les marchés d'actions asiatiques évoluent de façon hésitante ce matin. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo cédait 0,1% en fin de séance. Le Hang Seng à Hong Kong prenait 0,1% et le Shanghai Composite abandonnait 0,2%.   

Malgré les bons chiffres de la croissance au deuxième trimestre, les rendements des obligations du Trésor américain ont dans l'ensemble reculé jeudi. Selon Matthew Ryan, responsable de la stratégie de marché pour la société de services financiers Ebury, ces statistiques ont apporté de nouvelles preuves que les craintes d'un ralentissement de l'activité économique aux Etats-Unis étaient peut-être exagérées. Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,247%. Celui du titre à deux ans était inchangé, à 4,441%.

L'euro gagne un peu de terrain ce matin face au dollar, mais s’inscrit en baisse par rapport au yen, comme le billet vert. Selon Bank of America, la monnaie unique pourrait s’apprécier face au dollar au cours des prochains mois en raison de la perspective d’une réduction de ses taux directeurs par la Réserve fédérale, mais pourrait évoluer de façon contrastée par rapport aux autres devises du G10. Bank of America se positionnerait cependant à la vente sur l'euro en cas de progression face à la livre sterling, au dollar australien et aux couronnes norvégienne et suédoise car ces devises devraient profiter davantage de l'appétit pour le risque.

Ce matin, les cours du pétrole progressent légèrement. Après la publication des données plus élevées que prévu sur le PIB du deuxième trimestre aux Etats-Unis, ils pourraient être soutenus par une diminution des inquiétudes concernant la demande. Selon Fawad Razaqzada, analyste chez City Index et forex.com, ces chiffres ainsi que d’autres éléments ont contribué à atténuer les inquiétudes concernant la demande réduisant ainsi la pression sur les prix du pétrole brut.

Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 13 cents, à 82,48 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 12 cents, à 78,40 dollars le baril.