Les marchés d'actions européens sont attendus en baisse après le recul de Wall Street. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.668,06 points (+2,03%), le CAC 40 à 7.266,01 points (+1,91%), le DAX 40 à 17.615,15 points (+1,50%), le FTSE 100 à 8.166,88 points (+1,75%), le SMI à 11.843,18 points (+2,89%), l’AEX à 886,08 points (+2,24%), le BEL 20 à 3.994,30 points (+2,73%), l’IBEX 35 à 10.599,00 points (+2,01%), le DJIA à 38.763,45 points (-0,60%), le Nasdaq à 16.195,81 points (-1,05%), le S&P 500 à 5.199,50 points (-0,77%), et le Nikkei 225 à 34.915,17 points (-0,50%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0934 (+0,10%), l’EUR/JPY à 159,61 (-0,41%), et l’USD/JPY à 145,97 (-0,50%).

Le spécialiste des étiquettes électroniques VusionGroup (ex-SES-imagotag) a signé un contrat pour déployer ses solutions au sein des magasins de l'enseigne américaine Ace Hardware. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été dévoilés.

Dans le sillage du recul de Wall Street, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi, les investisseurs restant sur leurs gardes après l'important mouvement de vente de lundi. Vers 7h20, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 49,8 points, soit 0,7%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 reculait de 107,7 points, soit 0,6%, tandis que celui sur le FTSE 100 concédait 42,3 points, soit 0,5%. Alors que la volatilité reste élevée après la résurgence des craintes de récession aux Etats-Unis, la Bourse de New York a clôturé en recul mercredi après son répit de la veille, freinée par des résultats d'entreprises mal accueillis. Les indices se sont progressivement essoufflés, ne parvenant pas à conserver leurs gains du début de séance.
Le président-directeur général de JPMorgan, Jamie Dimon, a attribué mercredi le plongeon des marchés lundi à une "surréaction" des investisseurs aux derniers chiffres de l'emploi. Selon le dirigeant, les fondamentaux de l'économie américaine restent solides et le risque de récession n'a pas véritablement augmenté.
Ned Davis Research a indiqué qu’ « en fin de compte, les marchés pourraient ressentir les effets du choc de lundi pendant plusieurs semaines. Néanmoins, les fondamentaux ne correspondent pas à un marché principalement baissier à l'heure actuelle ». Les analystes s'attendent à ce que les secteurs de la finance, de la santé et des services aux collectivités affichent des pourcentages de croissance des bénéfices à deux chiffres, alors que la saison des résultats trimestriels des entreprises touche à sa fin. David Wagner, responsable des actions et gérant de portefeuille chez Aptus Capital Advisors, « les résultats ont été plutôt robustes ».
Les principaux indices asiatiques enregistrent des variations contrastées. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo cédait 0,5% en fin de séance. Le Hang Seng progressait de 0,7% à Hong Kong et le Shanghai Composite montait de 0,4%.

Ce matin, les taux des obligations du Trésor américain s'inscrivent en baisse. Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans cédait près de 5 points de base, à 3,917%. Celui du titre à deux ans perdait 1 point de base, à 3,957%. Selon Althea Spinozzi, responsable de la stratégie de taux chez Saxo, la bonne tenue de l'offre et de la demande sur le marché primaire des obligations d'entreprises aux Etats-Unis témoigne de l'optimisme des investisseurs et laisse entendre que "les craintes de récession sont sans doute exagérées". A en croire la responsable, « les obligations de catégorie investissement ont atteint leur plus fort volume d'émission depuis la première moitié de 2020, et celui-ci s'inscrit également comme le deuxième plus important des dix dernières années pour un premier semestre ».

Ce matin, l’euro gagne un peu de terrain face au dollar, mais s’inscrit en net recul par rapport au yen, à l’instar du billet vert. Les analystes de Maybank indiquent que les investisseurs restent anxieux. Pour eux les statistiques sur les inscriptions au chômage aux Etats-Unis, qui paraîtront jeudi après-midi, pourraient être un facteur de volatilité, surtout si elles confortent l'hypothèse d'une récession aux Etats-Unis. Capital.com a indiqué que la récente appréciation de l'euro s'explique par la perspective d'un plus fort abaissement des taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed) que par la Banque centrale européenne (BCE).

Les analystes de Maybank ont aussi ajouté que la BCE ayant commencé à réduire ses taux d'intérêt bien plus tôt que la Fed, les marchés s'attendent à ce que la banque centrale américaine doive abaisser les siens de façon plus prononcée dans les mois qui viennent. Selon les données de Refinitiv, les marchés monétaires intègrent actuellement une réduction des taux de 105 points de base par la Fed d'ici à la fin de l'année, contre 64 points de base par la BCE. La demande pour l'euro pourrait augmenter s'il se maintient au-dessus de 1,09 dollar dans les prochains jours.

En Asie, les contrats à terme sur le pétrole brut montent ce matin. Selon le département américain de l'Energie, les stocks de brut aux Etats-Unis avaient baissé de 3,7 millions de barils au cours de la semaine terminée au 2 août. Les analystes s'attendaient à un repli de 700.000 barils. Citi Research estime que les prix de l’or noir pourraient encore progresser en raison de facteurs tels que l’escalade des tensions aux Proche-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que d'éventuelles perturbations climatiques liées à la saison des ouragans.

Vers 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 15 cents, à 78,48 dollar le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux coté au Nymex progressait de 25 cents, à 75,48 dollars le baril.