Les marchés d'actions européens sont attendus en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.668,74 points (+0,01%), le CAC 40 à 7.247,45 points (-0,26%), le DAX 40 à 17.680,40 points (+0,37%), le FTSE 100 à 8.144,97 points (-0,27%), le SMI à 11.827,43 points (-0,13%), l’AEX à 884,49 points (-0,18%), le BEL 20 à 4.002,34 points (+0,20%), l’IBEX 35 à 10.558,00 points (-0,39%), le DJIA à 39.446,49 points (+1,76%), le Nasdaq à 16.660,02 points (+2,87%), le S&P 500 à 5.319,31 points (+2,30%), et le Nikkei 225 à 34.620,87 points (-0,60%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0920 (+0,01%), l’EUR/JPY à 160,62 (-0,12%), et l’USD/JPY à 147,10 (-0,10%).

Après le rebond de Wall Street jeudi, les marchés d’actions européens pourraient tenter de progresser vendredi à l'ouverture, alors que les données meilleures que prévu concernant les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont apaisé les craintes d'affaiblissement du marché du travail. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 9,5 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 progressait de 26,8 points, soit 0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 gagnait 16,9 points, soit 0,2%. Ce jour les marchés surveilleront la publication des données sur l'inflation en Allemagne pour le mois de juillet.

Portée par un bon indicateur sur le front de l'emploi et par l'apaisement des craintes de récession aux Etats-Unis, la Bourse de New York s'est redressée jeudi.

Le département américain du Travail a annoncé jeudi que le nombre d’actifs américains effectuant une première demande d'allocation chômage a reculé de 17.000 la semaine dernière, à 233.000.

En fin de séance, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo cédait 0,6%, en Asie. Les prix à la consommation en Chine ont augmenté un peu plus que prévu le mois dernier, un signe plutôt encourageant pour les responsables politiques, qui ont du mal à relancer les dépenses des ménages. L'indice des prix à la consommation a augmenté pour le sixième mois consécutif en juillet, de 0,5% sur un an, soit la plus forte hausse en cinq mois, a annoncé vendredi le Bureau national des statistiques. L'inflation des produits alimentaires, en particulier les prix du porc, a largement contribué à la hausse des prix à la consommation en juillet.
Les prix à la production en Chine ont continué leur baisse en juillet. L'indice des prix à la production a reculé de 0,8% en juillet sur un an, marquant un 22e mois consécutif de baisse.

Dans un contexte d'amélioration de la confiance du marché depuis les perturbations de lundi, les taux des obligations du Trésor américain s'inscrivent globalement en baisse, mais devraient rester en bonne voie pour terminer la semaine en hausse. Selon CME, la probabilité d'un abaissement de 50 points de base des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine a reculé jeudi de 69% à 56%. La probabilité d'une baisse de 25 points de base était estimée à 45%. Les statistiques sur les inscriptions au chômage outre-Atlantique ont atténué les craintes de licenciements massifs et contrebalancé le pessimisme déclenché par les données sur les créations d'emplois en juillet.

Ce vendredi aucun indicateur n'est attendu aux Etats-Unis, mais le marché surveillera la semaine prochaine les chiffres de l'inflation et des prix à la production.

Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans cédait 3 points de base, à 3,968%. Celui du titre à deux ans perdait 3,6 points de base, à 4,014%.

L’euro est stable ce matin face au dollar mais cède un peu de terrain par rapport au yen, comme le billet vert. Selon a en croire Pictet Asset Management, qui recommande de sous-pondérer la monnaie suisse, le franc suisse pourrait se montrer sous-performant en raison de son rendement très faible et des inquiétudes exprimées par la Banque nationale suisse (BNS) au sujet de l'appréciation de la devise. La BNS pourrait conserver une position accommodante privilégiant une réduction des taux d'intérêt, pour décourager les investisseurs qui recherchent la sécurité du franc suisse dans un contexte de volatilité sur le marché des changes déclenchée par les soubresauts politiques en France.

Dans un contexte de tensions persistantes au Proche-Orient, les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en légère hausse ce matin. Selon les analystes d'ANZ Research, les investisseurs suivent de près l’évolution de la situation entre Tel Aviv et Téhéran. Ils ajoutent qu’il n’y a pas non plus d'issue en vue au conflit ayant mené à la fermeture du champ pétrolier de Sharara en Libye. Les analystes ont aussi précisé qu’une forte demande de kérosène en Chine contribue également à soutenir les cours de l'or noir.

Vers 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 3 cents, à 79,19 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 7 cents, à 76,26 dollars le baril.