Les marchés d'actions européens sont attendus en hausse avant l'inflation aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.694,92 point (+0,49%), le CAC 40 à 7.275,87 points (+0,35%), le DAX 40 à 17.812,05 points (+0,48%), le FTSE 100 à 8.235,23 point (+0,30%), le SMI à 11.928,14 points (+0,46%), l’AEX à 888,91 points (+0,37%), le BEL 20 à 4.049,50 points (+0,22%), l’IBEX 35 à 10.723,80 points (+0,73%), le DJIA à 39.765,64 points (+1,04%), le Nasdaq à 17.187,61 points (+2,43%), le S&P 500 à 5.434,43 points (+1,68%), et le Nikkei 225 à 36.168,06 points (-0,18%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0994 (-0,01%), l’EUR/JPY à 161,56 (+0,08%), et l’USD/JPY à 146,98 (+0,10%).

Pour le mois de juillet, les statistiques définitives sur les prix à la consommation paraîtront à 8h45.

Après la clôture en forte hausse de Wall Street mardi, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en progression mercredi, tandis que les investisseurs attendent la parution dans la journée de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 23,5 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 progressait de 52,2 points, ou 0,3%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 26,1 points, soit 0,3% également. L'inflation restera au cœur des préoccupations mercredi, avec la publication des chiffres de juillet sur les prix à la consommation aux Etats-Unis et au Royaume-Uni notamment.

De leurs côtés, les investisseurs attendent également des statistiques sur la production industrielle et le produit intérieur brut dans la zone euro, ainsi que celles sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis.

Après la parution d'un indicateur rassurant sur le front de l'inflation, qui a profité aux valeurs technologiques, la Bourse de New York a clôturé en nette hausse mardi. Alors que les économistes anticipaient en moyenne une augmentation de 0,2%, comme en juin, le département du Travail a annoncé mardi que la hausse des prix à la production a ralenti à 0,1% en juillet aux Etats-Unis. A en croire Emily Leveille, gérante de portefeuille chez Thornburg Investment Management, les données sur les prix à la production, plus faibles que prévu, ont atténué les craintes d'une stagflation aux Etats-Unis, situation où la croissance ralentit, le chômage augmente et les tensions sur les prix restent tenaces.

Par ailleurs, le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a jugé exagérées les craintes de récession aux Etats-Unis et a confirmé la perspective d'une baisse des taux d'intérêt dans le pays d'ici à la fin de l'année.
A l'occasion de la Conférence des professionnels afro-américains du secteur financier à Atlanta, Raphael Bostic a déclaré qu’ « une récession n'est pas dans mes prévisions. L'économie reste suffisamment dynamique pour être en mesure de ralentir sans que le marché de l'emploi se détériore de manière particulièrement préoccupante ».

En Asie, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo perdait 0,2% en fin de séance. Le Hang Seng cédait 0,4% à Hong Kong, comme le Shanghai Composite.

Après la parution des statistiques sur les prix à la production outre-Atlantique, qui n'ont fait que renforcer la probabilité, aux yeux des opérateurs, que la Fed procède à plusieurs abaissements de taux d'ici à 2025, les rendements des emprunts du Trésor américain ont terminé en baisse mardi. Selon Chris Zaccarelli, responsable des investissements chez Independent Advisor Alliance, « les données sur les prix à la production se sont révélées inférieures aux attentes sur tous les segments, ce qui est une bonne nouvelle pour les investisseurs qui redoutaient que la Fed doive faire preuve d'une prudence accrue [...] en raison de la persistance de l'inflation ». Vers 7h10, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans était quasi stable, à 3,849%. Celui du titre à deux ans gagnait 1 point de base, à 3,950%.

L’euro est stable ce matin face au dollar et s’inscrit e légère hausse par rapport au yen, comme le billet vert. Les analystes de Maybank ont indiqué dans une étude sur le marché des changes que les marchés semblent considérer que les statistiques sur les prix à la consommation aux Etats-Unis pour le mois de juillet ne seront "ni trop élevées ni trop basses", comme celles sur les prix à la production publiées mardi. Pour ces derniers, si l’indice de base des prix à la consommation est proche du consensus, le dollar pourrait rester sous pression.

Les économistes s'attendent à une hausse de 0,2% de l'indice des prix à la consommation de base sur un mois, et à une progression de 3,2% sur un an. En juin, cet indice avait augmenté de 0,1% sur un mois et de 3,3% sur un an.
 

En Asie, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain ce matin. Selon Li Xing Gan, stratégiste chez Exness, la persistance des tensions géopolitiques pourrait renforcer les incertitudes du marché et soutenir les prix du brut. Pour le stratégiste, les acteurs du marché attendent mercredi la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour le mois de juillet, qui devrait influer sur les anticipations concernant les futurs abaissements de taux d'intérêt de la Fed. Il estime aussi que « ces réductions de taux pourraient soutenir l'activité économique et la demande d'or noir, ce qui serait susceptible d'entraîner une hausse des prix du brut ».

Vers 7h10, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 45 cents, à 81,14 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 50 cents, à 78,85 dollars le baril.