Les marchés d'actions européens devraient ouvrir dans le vert. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.727,60 points (+0,70%), le CAC 40 à 7.333,36 points (+0,79%), le DAX 40 à 17.885,60 points (+0,41%), le FTSE 100 à 8.281,05 points (+0,56%), le SMI à 12.071,83 points (+1,20%), l’AEX à 890,24 points (+0,15%), le BEL 20 à 4.034,23 points (-0,38%), l’IBEX 35 à 10.753,00 points (+0,27%), le DJIA à 40.008,39 points (+0,61%), le Nasdaq à 17.192,60 points (+0,03%), le S&P 500 à 5.455,21 points (+0,38%), et le Nikkei 225 à 36.716,20 points (+0,75%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1013 (+0,00%), l’EUR/JPY à 162,17 (-0,06%), et l’USD/JPY à 147,27 (-0,04%).

L'agenda des entreprises est vide à cause d’un jour férié. Aucun indicateur économique ne doit être publié aussi

Alors que les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis ont renforcé le scénario d'une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed) américaine en septembre, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 26,2 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 progressait de 60,4 points, ou 0,3%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 32,9 points, soit 0,4%. Les investisseurs surveilleront jeudi la publication des chiffres du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni, ainsi que les inscriptions au chômage aux Etats-Unis.

Après l'annonce d'une inflation globalement inchangée en juillet aux Etats-Unis, la Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi. Les chiffres publiés par le département du Travail ont confirmé la tendance à la désinflation. Cela fait maintenant trois mois que l'augmentation mensuelle des prix à la consommation ne dépasse pas 0,2% aux Etats-Unis.

L'indice des prix à la consommation (CPI) a progressé de 0,2% en juillet et de 3,2% sur les 12 derniers mois, conformément aux attentes des économistes. En juin, la hausse des prix était de 3,3% sur un an.

Les Bourses asiatiques gagnent du terrain jeudi. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo prenait 0,8% en fin de séance, le Hang Seng montait de 0,3% à Hong Kong et le Shanghai Composite progressait de 1%. Selon les données préliminaires du gouvernement, publiées jeudi, le PIB du Japon a augmenté de 0,8% au cours du trimestre écoulé par rapport au trimestre précédent.

La dernière série d'indicateurs économiques en Chine a révélé des signes de légère amélioration de la consommation. Selon les données publiées jeudi par le Bureau national des statistiques, les ventes de détail, un indicateur clé des dépenses de consommation dans la deuxième économie mondiale, ont augmenté de 2,7% sur un an en juillet, après une hausse de 2% en juin. Les économistes anticipaient une augmentation de 2,5% des ventes de détail le mois dernier sur un an.
 

Après avoir terminé en ordre dispersé mercredi soir, les rendements des emprunts du Trésor américain évoluent peu jeudi. Vers 7h10, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans était stable, à 3,841%. Celui du titre à deux ans gagnait environ 1 point de base, à 3,972%. Selon Jeffrey Cleveland, économiste en chef chez Payden & Rygel, « une inflation de base à 0,2% [sur un mois en juillet] devrait sans doute suffire à convaincre la Fed de réduire [ses taux], mais un abaissement de 25 points de base en septembre semble bien plus raisonnable qu'une diminution de 50 points de base, et encore, c'est loin d'être fait ».
A en croire l'économiste, au-delà septembre, « l’absence de facteurs rendant nécessaires/urgentes de fortes baisses des taux signifie probablement que le marché obligataire est encore déconnecté de la réalité (en laissant attendre un taux des fonds fédéraux à 3,5% en juin 2025), surtout si nous réussissons un atterrissage en douceur ».

L'euro est stable ce matin, face au dollar, mais s’inscrit en légère hausse par rapport au yen, à l’instar du billet vert. Dans la journée des statistiques, les cambistes surveilleront la publication sur les ventes de détail et la production industrielle aux Etats-Unis. Selon Westpac Strategy Group, ces indications « sont attendus avec impatience par les marchés, qui cherchent à déterminer si les risques de récession pourraient prendre plus d'importance aux yeux de la Fed ».

Après des données faisant état d'un léger ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain jeudi matin en Asie, selon Joseph Dahrieh, de la société de courtage Tickmill. Pour lui, l’indice des prix à la production, mardi, et celui des prix à la consommation, mercredi, sont ressortis inférieurs aux attentes pour le mois de juillet, renforçant l'hypothèse d'une baisse des taux de la Fed dès septembre. Le département américain de l'Energie a indiqué mercredi que les stocks de brut aux Etats-Unis ont augmenté pour la première fois en sept semaines, tandis que les réserves de produits raffinés ont diminué sous l'effet d'une demande élevée.
Les stocks de brut ont augmenté de 1,4 million de barils la semaine dernière, à 430,7 millions de barils, soit 5% en dessous de leur moyenne sur cinq ans.

Vers 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 15 cents, à 79,91 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 19 cents, à 77,17 dollars le baril.