Les marchés d'actions européens attendus en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.840,52 points (+0,68%), le CAC 40 à 7.449,70 points (+0,35%), le DAX 40 à 18.322,40 points (+0,77%), le FTSE 100 à 8.311,41 points (-0,43%), le SMI à 12.188,73 points (+0,32%), l’AEX à 905,67 points (-0,02%), le BEL 20 à 4.075,78 points (-0,14%), l’IBEX 35 à 10.949,70 points (+0,59%), le DJIA à 40.659,76 points (+0,24%), le Nasdaq à 17.631,72 points (+0,21%), le S&P 500 à 5.554,25 points (+0,20%), et le Nikkei 225 à 37.498,31 points (-1,48%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1042 (+0,12%), l’EUR/JPY à 161,33 (-0,90%), et l’USD/JPY à 146,11 (-1,02%).

L'agenda macroéconomique est vide lundi.

Aucun événement ne figure à l'agenda des entreprises aussi.
  

Tandis que la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole cette semaine concentrera l'attention des investisseurs, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en léger recul lundi. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 7 points, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 reculait de 31,1 points, ou 0,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 cédait 18,8 points, soit 0,2% également.

La Bourse de New York a aligné une nouvelle séance de progression vendredi couronnant une semaine marquée par l'apaisement des craintes de récession et un tassement de l'inflation aux Etats-Unis. Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA s'est adjugé 2,9%, le S&P 500 a progressé de 3,9% et le Nasdaq Composite a bondi de 5,3%, la meilleure performance depuis novembre dernier pour chacun des trois indices. Les investisseurs ont été rassurés par la publication ces derniers jours de plusieurs indicateurs économiques suggérant que l'économie américaine se dirige vers un atterrissage en douceur.

Le marché a également été soutenu vendredi par l’annonce d’une amélioration de la confiance des ménages, selon l'indice publié par l'université du Michigan. Jerome Powell devrait signaler que l'inflation évolue dans la bonne direction, selon James Knightley, chef économiste international chez ING.
Selon Steve Sosnick, responsable de la stratégie chez Interactive Brokers, les investisseurs pourraient avoir placé la barre trop haut concernant le discours du banquier central.
En Asie, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo perdait 1,5% en fin de séance, le Hang Seng montait de 1,1% à Hong Kong et le Shanghai Composite progressait de 0,5%.

Après leur recul de vendredi, les rendements des emprunts du Trésor américain évoluent peu lundi matin. Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans était quasi stable, à 3,882%. Celui du titre à deux ans était inchangé, à 4,062%. Les investisseurs ne sont plus aussi nombreux à tabler sur une réduction de 50 points de base des taux d'intérêt de la Fed à l'issue de sa prochaine réunion de politique monétaire, les 17 et 18 septembre. Cette évolution a des répercussions contrastées sur le marché obligataire. Les investisseurs allègent leurs positions sur les emprunts du Trésor à court terme mais achètent davantage de titres à long terme en tant que protection contre un éventuel nouveau plongeon du marché d'actions.
 

L'euro progresse ce matin face au dollar, mais s’inscrit en net recul par rapport au yen, comme le billet vert. L'amélioration de l'appétit pour le risque pèse sur le dollar. Selon les analystes de Maybank, le scénario d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine continue de gagner en crédibilité, ce qui pèse sur la monnaie américaine. Kumiko Ishikawa, analyste à Sony Financial Group indique pour sa part que le yen devrait évoluer dans une fourchette de 144,50 à 151,50 par rapport au dollar cette semaine, dans un marché volatil. Une réduction de 25 points de base de ses taux par la Fed en septembre est complètement intégrée par le marché, qui estime à environ 30% les chances d'un abaissement de 50 points de base, observe-t-elle.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut reculent. Selon Michael Brown, stratégiste chez Pepperstone, les participants du marché examinent sans doute les dernières informations en provenance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a réduit la semaine dernière ses prévisions concernant la demande en 2024, principalement en raison d'une atténuation de la demande chinoise. Les analystes d'ANZ Research notent que la demande apparente de brut de la Chine a diminué de 8% en juillet sur un an.

Vers 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord reculait de 22 cents, à 79,46 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 33 cents, à 76,32 dollars le baril.