En cette fin de semaine, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse avant le discours de Powell. Cependant, l’Eurostoxx 50 s’affiche à 4.885,00 points (-0,01%), le CAC 40 à 7.524,11 points (-0,01%), le DAX 40 à 18.493,39 points (+0,24%), le FTSE 100 à 8.288,00 points (+0,06%), le SMI à 12.305,45 points (+0,45%), l’AEX à 908,36 points (+0,08%), le BEL 20 à 4.109,04 points (+0,33%), l’IBEX 35  à 11.156,30 points (+0,37%), le DJIA à 40.712,78 points (-0,43%), le Nasdaq à 17.619,35 points (-1,67%), le S&P 500 à 5.570,64 points (-0,89%) et le Nikkei 225 à 38.331,39 points (+0,32%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1128 (+0,13%), l’EUR/JPY à 162,21 (-0,22%) et l’USD/JPY à 145,78 (-0,36%).

Emmanuel Macron entame ce vendredi à l'Elysée des consultations avec les chefs de parti et de groupe parlementaire en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, plus d'un mois après la démission de celui de Gabriel Attal. Le président de la République reçoit vendredi matin les représentants de la coalition de gauche Nouveau Front populaire, arrivée en tête à l'issue des élections législatives mais sans majorité absolue.

Du côté macroéconomique, l'indice du climat des affaires pour le mois d'août sera publié à 8h45.

Les marchés d'actions européens devraient commencer la séance de vendredi en légère hausse, alors que les investisseurs attendent le discours du président de la Réserve fédérale (Fed), Jérôme Powell, pendant la réunion de Jackson Hole. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 9,1 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 montait de 13,8 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 35,6 points, soit 0,4%.

Le discours de Jérôme Powell pourrait apporter des indications plus claires sur l'évolution des taux d'intérêt, alors que la banque centrale s'apprête à réduire les coûts d'emprunt afin de soutenir le marché de l'emploi aux Etats-Unis.

Vendredi matin, les contrats à terme sur les fonds fédéraux intègrent une probabilité de 73,5% que les taux soient abaissés de 25 points de base en septembre, contre une probabilité de 26,5% pour une réduction de 50 points de base, selon l'outil FedWatch de CME.

La Bourse de New York s'est enfoncée dans le rouge jeudi pendant une séance marquée par des tensions sur les taux obligataires, tandis que les investisseurs attendaient les déclarations des banquiers centraux lors du symposium de Jackson Hole.

Les indices ont effacé l'essentiel des gains réalisés cette semaine, après avoir profité depuis la mi-août de l'apaisement des craintes de récession aux Etats-Unis. En Asie, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo gagnait 0,3% vendredi en fin de séance, le Hang Seng perdait 0,4% à Hong Kong et le Shanghai Composite montait de 0,3%.

Les rendements des obligations du Trésor américain s'inscrivent en léger repli vendredi matin, après leur forte hausse de jeudi. Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans perdait 0,7 point de base, à 3,850%. Celui du titre à deux ans cédait 1,2 point de base, à 4,004%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain pourraient "augmenter un peu" étant donné la probabilité que le président de la Fed, Jerome Powell, "adopte un ton modéré" lors de son discours à Jackson Hole ce vendredi, indique Felipe Villarroel, de TwentyFour Asset Management.

Felipe Villarroel estime qu'un abaissement de taux de 50 points de base en septembre, au lieu d'une réduction plus habituelle de 25 points de base, est à ce stade peu probable. "L'économie et le marché de l'emploi décélèrent, mais restent dans une dynamique raisonnable".

L'euro s'apprécie face au dollar vendredi matin, mais recule par rapport au yen, à l'instar du billet vert. Alors que l'attention est focalisée sur le discours que doit prononcer Jerome Powell à Jackson Hole, les cambistes guetteront le moindre signe concernant la date, le rythme et l'ampleur des réductions de taux à venir, indique MUFG Bank.

Les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent un peu de terrain vendredi matin, alors que les opérateurs examinent des signaux divergents. D'un côté, les inquiétudes suscitées par le ralentissement économique en Chine pèsent lourdement sur la demande de brut, indique dans un e-mail George Khoury, responsable de l'éducation et de la recherche à CFI. De l'autre, la perspective d'un abaissement des taux par la Fed en septembre génère des réactions contrastées sur le marché, ajoute-t-il.

A 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent coté à Londres progressait de 6 cents, à 77,28 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 6 cents également, à 73,07 dollars le baril.