Les marchés d'actions européens attendus en légère hausse avant les résultats de Nvidia. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.898,78 points (+0,04%), le CAC 40 à 7.565,78 points (-0,32%), le DAX 40 à 18.681,81 points (+0,35%), le FTSE 100 à 8.345,46 points (+0,21%), le SMI à 12.296,72 points (-0,47%), l’AEX à 907,94 points (+0,05%), le BEL 20 à 4.117,07 points (-0,35%), l’IBEX 35 à 11.326,90 points (+0,55%), le DJIA à  41.250,50 points (+0,02%), le Nasdaq à 17.754,82 points (+0,16%), le S&P 500 à 5.625,80 points (+0,16%), et le Nikkei 225 à 38.270,03 points (-0,05%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1162 (-0,22%), l’EUR/JPY à 161,26 (+0,13%), et l’USD/JPY à 144,47 (+0,36%).

L'indice de confiance des ménages pour le mois d'août paraîtra à 8h45.

Du côté des entreprises, Vinci a annoncé mardi soir, une hausse de 6% sur un an du trafic dans ses aéroports en juillet, tandis que la fréquentation de ses autoroutes a reflué de 3,1% dans le même temps.

Eiffage et ID Logistics publient mercredi après Bourse leurs résultats pour le compte du premier semestre de l'année.
Par ailleurs, les tractations politiques en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre se poursuivent. Après avoir reçu les représentants du groupe Liot mardi à l'Elysée, le président Emmanuel Macron consultera mercredi les dirigeants de la droite Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau. A l'issue des entretiens menés depuis la fin de la semaine dernière, le chef de l'Etat a refusé la nomination à Matignon de Lucie Castets, la candidate proposée par les partis de gauche réunis sous la bannière du Nouveau Front populaire.
 

Alors que les investisseurs attendent nerveusement les résultats du géant américain des processeurs Nvidia, les contrats à terme sur les indices actions européens s’inscrivent en légère hausse ce matin. Cette publication pourrait constituer un moment décisif en ce qui concerne l'engouement des opérateurs pour le domaine de l'intelligence artificielle.

A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 11,3 points, soit environ 0,2%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 gagnait 14,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 15,5 points, soit de 0,2%.

La Bourse de New York a terminé en hausse mardi. Elle offre un deuxième record consécutif à l’indice Dow Jones, dans un climat tout de même attentiste avant la publication des résultats trimestriels de Nvidia.
Pour Ray Attrill, responsable de la stratégie de change chez NAB, les mouvements des actions et des obligations semblent limités, l'imminence de ces résultats étant un facteur déterminant.

En Asie, le Nikkei 225 était quasiment à l'équilibre mercredi en fin de séance à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng perdait plus de 1% à Hong Kong et que le Shanghai Composite cédait 0,5%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent de manière contrastée. Vers 7h30, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans pliait de 0,2 point de base, à 3,829%. Celui du titre à deux ans grappillait 0,1 point de base, à 3,877%. Les bons du Trésor à court terme ont enregistré une baisse de leur rendement mardi, à la suite d'une adjudication soutenue de 69 milliards de dollars de bons à deux ans, s'approchant ainsi de leurs niveaux les plus bas de l'année.

De leurs côtés, les rendements des obligations à plus long terme ont augmenté, mais sont restés proches de leurs plus bas niveaux de 2024, alors que les opérateurs attendent de nouvelles données qui pourraient donner des indications sur le rythme de réduction des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) américaine.

Les investisseurs surveilleront également les adjudications d'obligations à 5 ans et à 7 ans, dont les résultats sont attendus respectivement mercredi et jeudi.

Ce matin, l'euro recule face à un dollar qui s'apprécie face à la majeure partie des principales devises. Selon Bank of America, le billet vert est proche de sa juste valeur pour la première fois depuis mars, après sa récente dépréciation, mais il n’est pas encore suffisamment bon marché pour être acheté.

A en croire Adarsh Sinha, stratégiste de Bank of America pour le marché des changes, la surévaluation ne constitue plus un frein pour le dollar, mais cela ne suffit pas à atténuer le mouvement de vente sur la devise, ni à inciter à passer à l'achat après sa récente baisse.

Ce matin, les contrats sur le pétrole hésitent face à la persistance des tensions au Proche et Moyen-Orient. Les autorités de de l'Est de la Libye ont décidé de fermer les installations pétrolières de la zone et de suspendre les exportations d'or noir jusqu'à nouvel ordre. Selon les analystes d'ANZ, les investisseurs restent prudents dans ce contexte, particulièrement menaçant pour l'approvisionnement en pétrole.

A 7h30, le contrat d'octobre sur le Brent coté à Londres était stable, à 78,66 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex avançait de 1 cent, à 75,54 dollars le baril.