Les marchés d'actions européens attendus en nette baisse, l'aversion pour le risque progresse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.912,52 points (-1,22%), le CAC 40 à 7.575,10 points (-0,93%), le DAX 40 à 18.747,11 points (-0,97%), le FTSE 100 à 8.298,46 points (-0,78%), le SMI à 12.348,19 points (-0,83%), l’AEX à 908,85 points (-1,29%), le BEL 20 à 4.147,67 points (-0,78%), l’IBEX 35 à 11.279,20 points (-1,02%), le DJIA à 40.936,93 points (-1,51%), le Nasdaq à 17.136,30 points (-3,26%), le S&P 500 à 5.528,93 points (-2,12%), et le Nikkei 225 à 37.100,15 points (-4,10%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1058 (+0,12%), l’EUR/JPY à 160,69 (+0,00%), et l’USD/JPY à 145,31 (-0,12%).

Les tractations politiques en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre devraient se poursuivre mercredi, cinquante jours après la démission du gouvernement Attal. La recherche du futur locataire de Matignon s'accompagne de nombreux rebondissements depuis une semaine, chaque jour où presque apportant le nom d'un nouveau candidat issu de la classe politique française ou de la société civile.

Schneider Electric a indiqué mardi soir avoir réalisé une émission obligataire de 1,5 milliard d'euros sous-programme EMTN (Euro Medium Term Note). L'opération a été réalisée en deux tranches de 750 millions d'euros chacune.
 

Dans le sillage de la baisse de Wall Street et des marchés asiatiques, dans un climat d'inquiétudes concernant un ralentissement de l'économie américaine et un plongeon de Nvidia, les contrats à terme sur les indices actions européens se replient ce matin. Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 70 points, soit 0,9%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 201,1 points, soit 1,1%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 67,7 points, soit 0,8%.

La journée sera marquée par la publication du Livre beige de la Réserve fédérale (Fed) américaine et des indices PMI des services et composites de la zone euro. Après la publication d'un indicateur manufacturier décevant qui a ravivé les craintes concernant la santé de l'économie américaine, la Bourse de New York a terminé en forte baisse mardi. Selon Arun Sai, stratégiste multi-actifs chez Pictet Asset Management, « les craintes d'affaiblissement de la croissance se sont peut-être dissipées trop tôt ».

Selon l'institut de conjoncture, les investisseurs ont mal réagi à l'annonce, par l'Institute for Supply Management (ISM) d'une nouvelle contraction marquée de l'activité du secteur manufacturier en août, dans un contexte de taux élevés et d'incertitudes liées à l'élection présidentielle. Alors que les économistes tablaient sur un nombre un peu plus élevé de 47,9, l’indice ISM manufacturier, réalisé à partir d'enquêtes auprès des directeurs des achats, s'est inscrit à 47,2 en août, contre 46,8 en juillet et 48 en juin.

L'action Nvidia a chuté de 9,5% à Wall Street mardi, ce qui a fait perdre 278,9 milliards de dollars de capitalisation boursière au fabricant de processeurs. Les indices américains ont connu leur pire séance depuis le 5 août, lorsque la parution d'un rapport décevant sur l'emploi de juillet avait fait émerger des craintes de ralentissement économique.

En Asie, le Nikkei 225 dévissait de plus de 4% en fin de séance mercredi à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng perdait 1,3% à Hong Kong et que le Shanghai Composite cédait 0,6%.

Ce matin, les rendements des obligations d'Etat américaines continuent de baisser. Vers 7h35, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans reculait de 1 point de base, à 3,826%. Celui du titre à deux ans baissait de 1,4 point de base, à 3,859%. Après la publication de données peu encourageantes qui ont remis au premier plan les craintes d'un ralentissement de l'économie américaine, les signes de contraction du secteur manufacturier aux Etats-Unis ont pesé sur les rendements des bons du Trésor mardi, entraînant une hausse des prix des obligations.

Après un week-end prolongé aux Etats-Unis dû à la fête du Travail lundi, les investisseurs attendent de nouveaux indicateurs économiques cette semaine, qui devraient clarifier l'ampleur de la réduction potentielle des taux d'intérêt de la Fed en septembre.

Le dollar recule face aux principales devises ce matin. Vishnu Varathan, responsable de l'analyse macroéconomique pour l'Asie (hors Japon) chez Mizuho Securities a indiqué qu’une dynamique d'aversion pour le risque semble influencer les échanges, les devises dites "refuges", comme le yen et le franc suisse, étant en hausse, alors que les autres perdent du terrain. Pour Vishnu Varathan, l’impact sur le billet vert est modéré, "car la demande de devises refuges semble contrebalancée par les paris sur la réduction des taux de la Fed".

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en baisse, sur fond d’inquiétudes quant à une augmentation de l’offre d’or noir. En vue d’un rétablissement de l’approvisionnement en pétrole libyen, des sources de presse indiquent qu’un accord pourrait rapidement intervenir. Selon ANZ, la conclusion d’un tel accord reviendrait à remettre sur le marché plus de 500.000 barils de brut chaque jour. Ces informations interviennent au moment où les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) seraient prêts à procéder comme prévu à une augmentation de leur production pétrolière à partir d'octobre.

Alors que des statistiques récentes ont souligné que l'activité des usines chinoises diminue les craintes relatives à la demande persistent.

A 7h40, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres perdait 43 cents, à 73,43 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex refluait de 51 cents, à 69,98 dollars le baril.