Les marchés d'actions européens attendus en recul, avant de cruciales statistiques américaines. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.848,18 points (-1,31%), le CAC 40 à 7.500,97 points (-0,98%), le DAX 40 à 18.591,85 points (-0,83%), le FTSE 100 à 8.269,60 points (-0,35%), le SMI à 12.176,17 points (-1,39%), l’AEX à 896,98 points (-1,31%), le BEL 20 à 4.168,72 points (+0,51%), l’IBEX 35 à 11.213,90 points (-0,58%), le DJIA à 40.974,97 points (+0,09%), le Nasdaq à 17.084,30 points (-0,30%), le S&P 500 à 5.520,07 points (-0,16%), et le Nikkei 225 à 36.500,97 points (-1,48%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1078 (-0,06%), l’EUR/JPY à 159,01(-0,21%), l’USD/JPY à 143,54 (-0,14%).

L'agenda macroéconomique est vide ce jeudi.

BioMérieux a relevé jeudi ses objectifs financiers pour 2024, alors que ses résultats ont bénéficié au premier semestre du dynamisme des ventes de ses panels respiratoires Biofire. Le spécialiste du diagnostic in vitro anticipe dorénavant pour cette année une croissance de son chiffre d'affaires comprise entre 8% et 10% et une hausse de 12% à 17% de son résultat opérationnel courant contributif, en données comparables.

Par ailleurs, près de deux mois après le deuxième tour des élections législatives, les tractations politiques en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre devraient se poursuivre jeudi. La recherche du futur locataire de Matignon s'accompagne de nombreux rebondissements depuis une semaine, chaque jour ou presque apportant le nom d'un nouveau candidat issu de la classe politique française ou de la société civile.
 

Alors que les données économiques américaines restent au centre de l'attention, notamment le rapport mensuel sur l'emploi non agricole prévu vendredi, dans un contexte d'inquiétudes concernant la santé de l'économie américaine, les contrats à terme sur les indices actions européens s'inscrivent en légère baisse jeudi matin. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 9 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 23,3 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 se repliait de 9,5 points, soit de 0,1%.

Plusieurs publications économiques sont attendues outre-Atlantique ce jour. Le rapport ADP sur l'emploi dans le secteur privé pour août, les inscriptions hebdomadaires au chômage, les indice ISM et PMI des services pour août, ainsi que le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie sur les stocks pétroliers.

Au lendemain d'une forte baisse et après de nouveaux indicateurs mitigés pour l'économie américaine, notamment sur le front de l'emploi, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi.

Le Livre beige de la Fed publié plus tard dans la soirée a également fait part "des difficultés croissantes" pour trouver un emploi aux Etats-Unis en août. Le département du Travail a indiqué mercredi que les offres d'emplois avaient de nouveau baissé en juillet, à 7,7 millions, pour retomber à leur plus bas niveau depuis plus de trois ans et très loin de leur pic de 2022.

En Asie, le Nikkei 225 perdait 1,5% en fin de séance jeudi à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng perdait 0,5% à Hong Kong et que le Shanghai Composite était à l'équilibre.
  

Ce matin, les rendements des obligations d'Etat américaines ont peu évolué. Vers 7h45, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans progressait de 0,7 point de base, à 3,766%. Celui du titre à deux ans cédait 0,4 point, à 3,770%. Après que les chiffres des offres d'emploi ont ravivé les inquiétudes des investisseurs concernant le ralentissement de l'économie américaine, les rendements des bons du Trésor américain à 2 et 10 ans ont terminé la séance de mercredi à leurs plus bas niveaux depuis mai et juillet 2023, respectivement.

A en croire Chris Larkin, directeur du trading et de l'investissement chez E-Trade, courtier en ligne de Morgan Stanley, « les marchés ne sont peut-être pas aussi nerveux qu'ils l'étaient voilà un mois, mais ils continuent de chercher la confirmation que l'économie ne ralentit pas trop. Depuis le début de la semaine, ils ne l'ont pas trouvée ». A l’en croire, « le marché se bat également contre un facteur saisonnier, puisque septembre est historiquement son mois le plus faible ».

Ce matin, le dollar progresse face à l’euro, mais se replie légèrement face à la plupart des autres grandes devises. Vers 7h45, l'indice DXY, qui mesure l'évolution du dollar face à un panier de devises, cédait 0,1%, à 101,27 points. George Saravelos, responsable mondial de l'analyse des devises chez Deutsche Bank a indiqué que depuis le mois d'août, "le marché prévoit un cycle d'assouplissement de la Fed d'une telle ampleur, en termes relatifs, que le dollar devrait perdre sa place dans le trio de tête des devises à haut rendement d'ici à l'année prochaine". Pour ce dernier, « il s’agirait d’une évolution importante qui, à notre avis, ferait basculer le dollar dans une tendance beaucoup plus baissière ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en hausse, non sans avoir glissé dans la nuit sous le seuil de 70 dollars le baril pour la première fois depuis 2023. Selon ANZ, la tendance reste baissière sur le pétrole du fait des préoccupations concernant la demande. Tandis que secteur immobilier reste déprimé en Chine, l’activité des usines a diminué en août pour le quatrième mois consécutif. ANZ indique que le Livre beige de la Fed a souligné un déclin de l'activité économique américaine, alors que la perspective d'un assouplissement de la politique monétaire n'a pas réussi à enthousiasmer les investisseurs.

A 7h45, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres gagnait 33 cents, à 72,94 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex s'adjugeait 32 cents, à 69,42 dollars le baril.