Les marchés d'actions européens devraient hésiter avant l'inflation aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.747,20 points (-0,66%), le CAC 40 à 7.407,55 points (-0,24%), le DAX 40 à 18.265,92 points (-0,96%), le FTSE 100 à 8.205,98 points (-0,78%), le SMI  à 11.964,71 points (-0,13%), l’AEX à 881,84 points (-0,73%), le BEL 20 à 4.197,34 points (-1,02%), l’IBEX 35 à 11.203,50 points (-0,61%), le DJIA à 40.736,96 points (-0,23%), le Nasdaq à 17.025,88 points (+0,84%), le S&P 500 à 5.495,52 points (+0,45%), et le Nikkei 225 à 35.464,52 points (-1,92%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1049 (+0,26%), l’EUR/JPY à 155,80 (-0,75%), et l’USD/JPY à 141,02 (-1,01%).

Alors que les opérateurs attendent les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis dans la journée, et évaluent les retombées d'un débat aux enjeux élevés entre les candidats à la présidentielle américaine, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent de façon indécise ce matin. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 10 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 gagnait 5,4 points, tandis que celui sur le FTSE 100 abandonnait 14,2 points, soit 0,2%.

Ce matin, le produit intérieur brut (PIB) britannique du mois de juillet doit également paraître. Le débat entre la vice-présidente américaine, Kamala Harris, et l'ancien président Donald Trump a débuté par une poignée de main, avant de sombrer dans l'acrimonie. Les candidats se sont échangé des coups de griffes sur l'économie, l'immigration, l'avortement, la sécurité nationale et d'autres sujets.
Kamala Harris et Donald Trump ont longuement discuté de l'économie. Donald Trump a mis l'accent sur une période de forte inflation qui s'est maintenant atténuée, mais dont de nombreux Américains souffrent encore.

Avant le débat Harris-Trump, la Bourse de New York a terminé de manière contrastée mardi. L'indice Dow Jones a été lesté par les valeurs bancaires tandis que le segment technologique a profité des bons résultats trimestriels d'Oracle. Le Dow Jones a perdu 0,2%, pénalisé notamment par le recul de JPMorgan (-5,2%) et Goldman Sachs (-4,4%). Le PDG de ce dernier groupe, David Solomon, a averti d'une baisse de ses revenus dans le courtage au troisième trimestre.
Les investisseurs sont dans l'ensemble restés sur leurs gardes avant la publication mercredi de l'indice des prix à la consommation (CPI) du mois d'août aux Etats-Unis. L'affaiblissement du marché de l'emploi a mis Wall Street sur les nerfs avant la publication de l'indice des prix à la consommation, qui devrait fournir davantage d'indications sur l'ampleur de la baisse des taux d'intérêt que pourrait annoncer la Réserve fédérale (Fed) la semaine prochaine. Selon Tom Essaye, fondateur de Sevens Report Research, « l’indice des prix à la consommation] de mercredi pourrait être le facteur décisif dans la décision de la Fed de réduire [ses taux d'intérêt] de 50 points de base ou de 25 points de base ».

En Asie, le Nikkei 225 se repliait de 1,9% en fin de séance mercredi à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng abandonnait 1,4% à Hong Kong et que le Shanghai Composite reculait de 0,9%.  

Après avoir atteint la veille leurs plus faibles niveaux depuis le début de l'année en raison des craintes persistantes de récession aux Etats-Unis avant la publication des chiffres de l'inflation, prévue ce jour, les rendements des obligations d’Etat américaines diminuent encore mercredi matin. Vers 7h30, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans perdait 3,7 points de base, à 3,613%. Celui du titre à deux ans reculait de 3,8 points de base, à 3,569%.

Evercore a indiqué que « la possibilité d'une baisse de 50 points de base des taux directeurs de la Fed le 18 septembre, un 'secret de polichinelle', confère à l'indice des prix à la consommation attendu mercredi un profil de risque-rendement asymétrique. S'il dépasse les attentes (0,2 % en glissement mensuel), la Fed réduira ses taux de 25 points de base ».

Après des déclarations d'une responsable de la Banque du Japon (BOJ), qui laissent présager de nouvelles hausses des taux d'intérêt dans le pays, le yen s’inscrit en forte hausse face au dollar et à l’euro ce matin

Le yen a brièvement atteint 141,50 pour un dollar, un plus haut depuis le début janvier. Le dollar se négociait à 142,25 yens avant le discours de Junko Nakagawa. La devise japonaise s'est appréciée dernièrement face au dollar, alors que le marché s'attend à un abaissement des taux d'intérêt par la Réserve fédérale et à une réduction de l'écart de taux entre les Etats-Unis et le Japon.
 

Après avoir atteint mardi leurs niveaux les plus bas depuis plus de deux ans en raison des inquiétudes liées à la demande en Chine, les contrats à terme sur le pétrole rebondissent ce matin. Selon ANZ, les analystes s'inquiètent d'un ralentissement de la demande de carburant. ANZ souligne que la consommation de pétrole en Chine souffre d'une augmentation de l'utilisation des véhicules électriques. Bien que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ait décidé de repousser de deux mois ses hausses de production, les perspectives de la demande restent une source d'inquiétude pour le marché.

A 7h30, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres gagnait 40 cents, à 69,59 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 38 cents, à 66,13 dollars le baril.