Les marchés d'actions européens attendus en hausse avant la BCE. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.763,58 points (+0,35%), le CAC 40 à 7.396,83 points (-0,14%), le DAX 40 à 18.330,27 points (+0,35%), le FTSE 100 à  8.193,94 points (-0,15%), le SMI à   11.922,91 points (-0,35%), l’AEX à 884,50 points (+0,30%), le BEL 20 à 4.195,75 points (-0,04%), l’IBEX 35 à 11.278,90 points (+0,67%), le DJIA à 40.861,71 points (+0,31%), le Nasdaq à 17.395,53 points (+2,17%), le S&P 500 à 5.554,13 points (+1,07%), et le Nikkei 225 à 36.747,06 points (+3,16%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,1018 (+0,04%), l’EUR/JPY à 157,32 (+0,33%), et l’USD/JPY à 142,81 (+0,31%).

Dans un communiqué, l'industriel a expliqué qu'un plan d'action élaboré avec les concessionnaires avait déjà permis d'augmenter de 21% les ventes de véhicules dans le pays en août, par rapport au mois précédent.  

Ce matin, avant la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la publication de l'indice des prix à la production aux Etats-Unis, les contrats à terme sur les indices actions européens progressent. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 75,5 points, soit 1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 prenait 184,2 points, soit 1% également, tandis que celui sur le FTSE 100 montait de 97,7 points, soit 1,2%.

La BCE devrait réduire son taux des dépôts de 25 points de base, à 3,50%, ce qui n'entraînera probablement pas d'importantes fluctuations sur les marchés financiers. Les investisseurs se concentreront sur les indications que la BCE pourrait donner concernant de futurs abaissements des taux, mais les analystes estiment que celles-ci pourraient être limitées. A en croire le gérant de portefeuilles chez J.P. Morgan Asset Management, Joseph McConnell, « il n’est pas certain que la BCE réduira ses taux cette année de manière aussi prononcée et rapide que ne l'intègre le marché actuellement ». Les marchés d'actions américains ont progressé mercredi, soutenus par le secteur technologique.

En Asie, le Nikkei 225 progressait de 3,2% en fin de séance jeudi à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng s'adjugeait 1,1% à Hong Kong et que le Shanghai Composite grappillait 0,1%.

Pour les prix à la production à paraître jeudi outre-Atlantique, les économistes prévoient une augmentation de 1,8% sur un an au mois d'août, après une hausse de 2,2 % en juillet. Les investisseurs examineront également les statistiques hebdomadaires sur les inscriptions au chômage.  

Ce matin, les rendements des obligations d’Etat américaines s'inscrivent en légère hausse. Vers 7h30, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans montait de 1 point de base, à 3,668%. Celui du titre à deux ans gagnait environ 2 points de base, à 3,666%. Selon Sphia Salim, responsable de la stratégie en matière de taux d'intérêt européens chez BofA Global Research, toute inflexion accommodante dans la communication de la BCE jeudi favoriserait une baisse des rendements obligataires sur l'ensemble de la courbe, mais la marge de revalorisation est plus importante pour les titres d'une maturité de trois à cinq ans si la BCE devait souligner davantage d'incertitudes concernant la croissance ou son évaluation d'un taux neutre.

A l'instar du billet vert, l’euro est stable au dollar ce matin, mais s'apprécie par rapport au yen. Selon Nomura, la BCE pourrait réduire les taux d'intérêt jeudi, mais il est peu probable que cela entraîne une nette sous-performance de l'euro, étant donné qu'une réduction de 25 points de base semble être acquise. A en croire les analystes de Nomura, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, rappellera probablement la dépendance de l'institution vis-à-vis des données économiques et devrait refuser de s'engager au sujet de prochaines réductions des taux.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole augmentent, dans un contexte de perturbations de l’offre. Les analystes d'ANZ Research ont indiqué que l’ouragan Francine menace six raffineries et ports de la côte américaine du golfe du Mexique, ce qui a incité les compagnies pétrolières à interrompre environ 25% de la production de brut du golfe. Pour ces derniers, les investisseurs scruteront le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), à paraître cette semaine, pour repérer d'éventuels signes de détérioration des perspectives de demande.

Vers 7h20, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres gagnait 46 cents, à 71,07 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 37 cents, à 67,68 dollars le baril.