Les marchés d'actions sont attendus en légère hausse, les tensions au Moyen-Orient surveillées. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.954,15 points (-0,93%), le CAC 40 à 7.574,07 points (-0,81%), le DAX 40           19.213,14 points (-0,58%), le FTSE 100 à 8.276,65 points (+0,48%), le SMI à 12.086,66 points (-0,68%), l’AEX à  910,13 points (+0,00%), le BEL 20 à 4.327,56 points (+0,65%), l’IBEX 35 à 11.673,50 points (-1,72%), le DJIA à 42.156,97 points (-0,41%), le Nasdaq à 17.910,36 points (-1,53%), le S&P 500 à 5.708,75 points (-0,93%), et le Nikkei 225 à 37.920,02 points (-1,89%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1068 (+0,00%), l’EUR/JPY à 159,25 (+0,22%), et l’USD/JPY à 143,89 (+0,23%).

Les statistiques sur la situation budgétaire de l'Etat en août paraîtront à 8h45.

Du côté des entreprises, la foncière spécialiste des plateformes logistiques Argan a très légèrement relevé ses perspectives d'activité pour 2024 mardi soir, après avoir enregistré une croissance à deux chiffres de ses revenus locatifs au troisième trimestre. TotalEnergies tient mercredi une journée investisseurs consacrée à sa stratégie et à ses perspectives.

Alors que l'attention des investisseurs reste focalisée sur l'escalade des tensions au Moyen-Orient, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère hausse mercredi, après leur net recul de mardi. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 16,3 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 montait de 10,9 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 14,8 points, soit de 0,2%.

L'Iran a tiré mardi environ 200 missiles sur Israël, ce qui a fait bondir les cours du pétrole et provoqué un fort repli des marchés d'actions.

Les Bourses de Chine continentale sont toujours fermées en cette semaine fériée dans le pays. En fin de séance à Tokyo, l'indice Nikkei 225 perdait 1,9% en Asie, tandis que l'indice Hang Seng bondissait de 6% à la Bourse de Hong Kong, qui a rouvert mercredi après une journée fériée.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain progressent légèrement. Après l'attaque de missiles de l'Iran sur Israël, ce qui a fait baisser le rendement à dix ans pour la deuxième fois au cours des trois dernières séances, les investisseurs se sont tournés mardi vers la sécurité des emprunts d'Etat américains. Vers 7h10, le taux de l'emprunt à dix ans montait de 0,1 point de base, à 3,738%. Celui du titre à deux ans prenait 0,2 point de base, à 3,617%.

L'euro est inchangé face au dollar, mais s'apprécie par rapport au yen, comme le billet vert, ce matin. Le marché table sur un conflit de courte durée entre l'Iran et Israël, ce qui pèse sur le yen, une devise refuge. Philip Wee, stratégiste devises à DGS Group Research a indiqué que même si Israël a promis de riposter à l'attaque de missiles de l'Iran, les investisseurs espèrent que les hostilités entre les deux pays n'aboutiront pas à un affrontement militaire direct susceptible d'embraser tout le Moyen-Orient.

En raison des tensions croissantes au Moyen-Orient, les cours du pétrole augmentent mercredi matin. Selon les analystes d’ANZ Research, l’intervention directe de l'Iran, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), renforce la probabilité de perturbations de l'approvisionnement en or noir.

Vers 7h20, le contrat de décembre sur le Brent coté à Londres gagnait 1,27 dollar, à 74,83 dollars le baril. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 1,36 dollar, à 71,19 dollars le baril. Pour les analystes, « les cours du pétrole progresseront durablement si Israël répond à cette attaque en lançant sa propre offensive contre les forces armées, les infrastructures ou l'industrie pétrolière [de l'Iran] ».

Stewart Glickman, directeur adjoint de la recherche chez CFRA Research a indiqué que l’Iran produit environ 3,2 millions de barils de brut par jour, dont probablement environ 50% sont exportés, de sorte que "si Israël détruit une partie des capacités de l'Iran, les marchés pétroliers devront faire face à des capacités excédentaires réduites sur le marché.

L'Opep et ses alliés (Opep+) devraient de son côté mettre en œuvre un plan pour commencer à supprimer certaines réductions de la production en décembre.