Après des publications d'entreprises, les marchés d'actions européens sont attendus hésitants. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.922,55 points (-0,34%), le CAC 40 à 7.497,48 points (-0,50%), le DAX 40 à 19.377,62 points (-0,23%), le FTSE 100 à 8.258,64 points (-0,58%), le SMI à 12.147,10 points (-0,13%), l’AEX à 889,97 points (-0,82%), le BEL 20 à 4.281,87 points (+0,05%), l’IBEX 35 à 11.865,20 points (+0,27%), le DJIA à 42.514,95 points (-0,96%), le Nasdaq à 18.276,65 points (-1,60%), le S&P 500 à 5.797,42 points (-0,92%), et le Nikkei 225 à 38.100,20 points (-0,01%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0794 (+0,09%), l’EUR/JPY à 164,21 (-0,33%), et l’USD/JPY à 152,13 (-0,42%).

L'indice du climat des affaires dans l'industrie pour octobre sera publié à 8h45.

Sur le front des entreprises, Sodexo a révisé en baisse son objectif de croissance interne du chiffre d'affaires pour l'exercice 2024-2025 qui s'achèvera fin août 2025, après la publication de résultats dans le haut de la fourchette de ses prévisions au titre de 2023-2024.

Renault a confirmé ses objectifs financiers pour 2024, après la publication d'un chiffre d'affaires supérieur aux prévisions des analystes au titre du troisième trimestre.

Atos a de son côté réitéré ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice 2024, qu'elle avait abaissés le mois dernier, après avoir enregistré un chiffre d'affaires au troisième trimestre conforme à ses attentes.
En ce qui le concerne, Orange a confirmé l'ensemble de ses objectifs financiers pour 2024, après que l'opérateur de télécommunications a réalisé des performances supérieures aux attentes des analystes au troisième trimestre.

Danone a confirmé également son objectif de croissance organique des ventes pour 2024, après avoir maintenu une bonne dynamique commerciale au troisième trimestre dans la plupart de ses marchés.

De même, Ipsos a confirmé ses objectifs pour 2024, à savoir une croissance organique de son chiffre d'affaires autour de 1% et une marge opérationnelle proche de 13%.

Le groupe de luxe Hermès a réitéré ses perspectives pour le moyen terme, après avoir vu ses ventes progresser au cours d'un troisième trimestre 2024 qu'il qualifie de "robuste".

Dassault Systèmes a abaissé les bornes de sa fourchette de prévisions pour la croissance de son chiffre d'affaires et pour sa marge opérationnelle pour 2024, après avoir engrangé un chiffre d'affaires légèrement inférieur aux attentes au troisième trimestre.

Edenred a indiqué jeudi que sa prévision d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) pour 2025 pourrait être remise en cause par un durcissement réglementaire en Italie, tout en réaffirmant sa capacité à faire croître son résultat de plus de 10% chaque année.

Les publications d'entreprises pour le compte du troisième trimestre de cette année se poursuivent. Jeudi soir, Carrefour et Clariane ont confirmé leurs perspectives pour 2024, à l'occasion de la publication de leur chiffre d'affaires pour la période. Bureau Veritas et Bic ont revu en hausse leurs objectifs financiers pour cette année, tandis que Kering, Michelin et Mersen les ont abaissés.

Ce matin, alors que les analystes analysent une nouvelle salve de publications d'entreprises, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent en ordre dispersé.

Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 7 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 21,9 points, soit également 0,1%, tandis celui sur le FTSE 100 gagnait 24,1 points, soit 0,3%.

En dehors les nombreuses publications d'entreprises, les analystes surveilleront pour sa part les indices PMI provisoires pour octobre attendus dans la zone euro et ses principaux Etats membres, avant ceux des Etats-Unis, dans l'après-midi.

Aux Etats-Unis, la Bourse de New York a terminé en baisse mercredi, freinée par la poursuite de la remontée des taux obligataires, qui a lourdement pesé sur le compartiment technologique. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,9%, à 5.797,42 points et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé encore plus largement, de 1,6%, à 18.276,65 points. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé sur un repli de 1%, à 42.514,95 points, plombé par la chute de McDonald's (-5,1%) après l'annonce d'une contamination alimentaire dans les restaurants de la chaîne aux Etats-Unis.

En Asie, les marchés boursiers reculent jeudi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,2% en fin de séance. Le Hang Seng cédait 15% à la Bourse de Hong Kong, et l'indice Shanghai Composite se repliait de 0,5%.

Du côté des entreprises, le principal syndicat de Boeing a rejeté un nouveau projet d'accord social mercredi, reconduisant la grève de six semaines qui a plongé le constructeur d'avions dans une situation financière de plus en plus périlleuse. Les représentants du syndicat ont annoncé que les membres du syndicat des machinistes ont voté à 64% contre cette proposition, qui envisageait une hausse de salaire de 35% sur quatre ans.

Pour sa part, Tesla a bondi dans les échanges post-clôture mercredi après avoir annoncé une hausse inattendue de ses bénéfices au troisième trimestre, une première depuis l'adoption d'une politique de prix plus agressive pour relancer ses ventes qui a entamé sa rentabilité depuis le début de l'année. Les entreprises qui ont publié leurs résultats jusqu'à présent ont fait part de perspectives que de nombreux investisseurs considèrent comme bonnes, mais pas extraordinaires.

José Torres, économiste senior chez Interactive Brokers a indiqué que les entreprises étant si fortement valorisées par rapport à leurs bénéfices, "toute déception concernant les perspectives de bénéfices peut avoir un impact significatif sur les performances du marché boursier.  

Pour une troisième séance consécutive, les emprunts du Trésor américain ont subi un important mouvement de vente mercredi, entraînant le rendement des titres à long terme vers ses plus hauts niveaux depuis trois mois. A l'issue de l'élection présidentielle du 5 novembre, les investisseurs redoutent toujours un creusement du déficit budgétaire des Etats-Unis. En raison des propositions de l'ancien président en matière de droits de douane, les opérateurs craignent notamment une augmentation de l'inflation en cas de victoire de Donald Trump.

A 07h50, le taux de l'emprunt à dix ans reculait de 0,023 point à 4,220%. Celui du titre à deux ans fléchissait de 0,029 point à 4,070%.

L'euro progresse ce matin face au dollar, mais recule face au yen, comme le dollar. Le récent affaiblissement du yen semblait rapide et unilatéral selon le ministre japonais des Finances, Katsunobu Kato. Pour ce dernier, « le gouvernement surveillera attentivement l'évolution du marché des changes, y compris les mouvements spéculatifs, avec une urgence accrue ». Pour Carol Kong, de CBA, « la remontée rapide de la paire dollar/yen a ravivé les craintes d'une nouvelle intervention sur le marché des changes de la part du ministère japonais des Finances ».

Toujours portés par l'évolution du conflit au Proche-Orient, qui pourrait entraîner une perturbation de l'offre, les contrats à terme à terme sur le pétrole gagnent du terrain jeudi. George Pavel, de Capex.com, les incertitudes générées par les tensions géopolitiques pourraient continuer d'alimenter la volatilité sur le marché de l'or noir.

Vers 07h50, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 82 cents, à 75,78 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux coté au Nymex (WTI) progressait de 87 cents, à 71,64 dollars le baril.