Les marchés d'actions européens sont attendus dans l’hésitation, avec encore de nombreuses publications d'entreprises à digérer. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.935,75 points (+0,27%), le CAC 40 à 7.503,28 points (+0,08%), le DAX 40 à 19.443,00 points (+0,34%), le FTSE 100 à 8.269,38 points (+0,13%), le SMI à 12.176,84 points (+0,24%), l’AEX à 895,90 points (+0,67%), le BEL 20 à 4.274,02 points (-0,18%), l’IBEX 35 à 11.839,80 points (-0,21%), le DJIA à 42.374,36 points (-0,33%), le Nasdaq à 18.415,49 points (+0,76%), le S&P 500 à 5.809,90 points (+0,21%), et le Nikkei 225 à 37.896 points (-0,73%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0823 (-0,05%), l’EUR/JPY à 164,19 (-0,13%), et l’USD/JPY à 151,66 (-0,06%).

Le groupe diversifié Bolloré a publié jeudi un chiffre d'affaires en légère hausse au troisième trimestre, alors que sa principale filiale Vivendi s'apprête à scinder ses activités.

Le groupe pharmaceutique Sanofi, en passe de céder 50% sa branche de santé grand public, Opella au fonds américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R), a dévoilé vendredi des résultats du troisième trimestre 2024 supérieurs aux attentes des analystes et confirmé ses objectifs annuels.

Seb a confirmé jeudi ses objectifs pour l'année en cours, alors que les ventes de petit équipement domestique ont bien résisté à la baisse de la consommation au cours du trimestre clos fin septembre.

Le groupe de construction et de concessions Vinci a annoncé jeudi un ralentissement de son chiffre d'affaires au troisième trimestre sous l'effet d'une base de comparaison élevée et d'une diminution de l'inflation sur ses principaux marchés.

Le groupe hôtelier Accor a fait état jeudi d'une hausse de ses revenus au troisième trimestre, alors que le groupe a bénéficié des Jeux olympiques en France et d'une bonne saison touristique en Asie du sud-est et au Brésil.

Safran a ajusté vendredi ses perspectives pour 2024, après avoir enregistré une progression de ses revenus à deux chiffres au troisième trimestre, grâce à la forte demande dans les services pour moteurs civils.

Du côté manufacturier, des données sur la confiance des ménages en France seront dévoilées par l'Insee vendredi matin vers 8h45. Plus tard dans la journée, l'agence de notation Moody's doit se prononcer sur la note souveraine de la dette française.

  
En cette dernière séance d’une semaine chargée en résultats d'entreprises et en publications économiques, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent en ordre dispersé. Vers 7h55, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 6,7 points, soit -0,1%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 45,5 points, soit -0,2%, tandis celui sur le FTSE 100 gagnait 2 point.
Ce matin, les investisseurs seront attentifs à l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne pour octobre. Aux Etats-Unis, les investisseurs seront attentifs dans l'après-midi aux commandes de biens durables de septembre et à l'enquête de confiance définitive des ménages de l'Université du Michigan. La Bourse de New York a clôturé majoritairement en hausse jeudi après une stabilisation des taux obligataires et la publication des bons résultats de Tesla et UPS.

Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en hausse de 0,8%, à 18.415,49 points. Pénalisé par Boeing, IBM et Honeywell, l'indice Dow Jones (DJIA) a tout de même cédé 0,3%, à 42.374,36 points. Mais l'indice élargi S&P 500 a regagné 0,2%, à 5.809,86 points, après avoir décroché de 0,9% la veille sous l'effet de la remontée des taux d'emprunt.  Aussi, les investisseurs ont analysé une série d’indicateurs économiques afin d’évaluer la santé de l’économie américaine et le scénario majoritairement retenu d'un atterrissage en douceur.

Les marchés boursiers asiatiques affichent une performance contrastée vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,1% en fin de séance, tandis que le Hang Seng gagnait 1,1% à la Bourse de Hong Kong et que l'indice Shanghai Composite prenait 0,8%. La Banque populaire de Chine (PBOC) a injecté vendredi 700 milliards de yuans de liquidités dans le système bancaire du pays par le biais de sa facilité de prêt à moyen terme (MLF) à un an, à un taux inchangé de 2%.

La banque centrale chinoise a laissé l'un de ses taux de référence inchangé en octobre, ce qui était largement anticipé après les nombreuses baisses de taux effectuées le mois dernier pour soutenir l'économie chinoise en difficulté.

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain s’inscrivent en baisse, sous l’effet de la demande des acheteurs étrangers, même restent tout de même proches de leurs plus hauts niveaux depuis plusieurs mois. Les dernières statistiques sur les demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis ont inversé l'envolée observée en début de mois à la suite des perturbations liées aux ouragans.

A 07h55, le taux de l'emprunt à dix ans reculait de 0,038 point à 4,179%. Celui du titre à deux ans fléchissait de 0,016 point à 4,066%.

Le billet vert recule face à la devise nippone. Tandis que l’euro s’inscrit en légère baisse face au dollar et au yen. Selon Kathleen Brooks, de XTB, le dollar s'est légèrement affaibli car la Fed semble plus susceptible de réduire ses taux d'intérêt en novembre et moins susceptible de les laisser inchangés.

Les données de LSEG Refinitiv mentionnent que les marchés monétaires américains n’intègrent plus qu’une probabilité de 5% qu'il n'y ait pas de baisse des taux d'intérêt de la Fed en novembre, contre 12% précédemment. Pour Brooks, l’absence de résultat clair lors de l'élection présidentielle américaine affecterait le moral et pèserait sur la croissance, ce qui pourrait conduire à des réductions de taux d'intérêt supplémentaires. Pour elle, « cette élection est trop serrée pour que l'issue en soit connue, et la perspective de l'absence de vainqueur incontestable ne peut être exclue ».

En Asie, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain vendredi. La raison probable est les réajustements de positions par les opérateurs. Les cours de l'or noir ont été relativement volatils ces derniers temps, reflétant sans doute "le tiraillement entre la faiblesse des fondamentaux sous-jacents et l'intensification des risques géopolitiques" selon Citi Research.

Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 0,28% à 70,39 dollars le baril. Vers 07h55, le contrat de même échéance sur le Brent coté à Londres gagnait 0,26% à 74,22 dollars le baril.