Les marchés d'actions européens sont attendus près de l'équilibre, l'élection américaine en ligne de mire. L’Eurostoxx 50 s’ouve à 4.852,10 points (-0,53%), le CAC 40 à 7.371,71 points (-0,50%), le DAX 40 à 19.147,85 points (-0,56%), le FTSE 100 à 8.184,24 points (+0,09%), le SMI à 11.896,94 points (-0,59%), l’AEX à 879,51 points (-0,47%), le BEL 20 à 4.236,94 points (-0,73%), l’IBEX 35 à11.805,10 points (-0,32%), le DJIA à 41.794,60 points (-0,61%), le Nasdaq à 18.179,98 points (-0,33%), le S&P 500 à 5.712,69 points (-0,28%), et le Nikkei 225 à 38.601,92 points (+1,44%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0881 (+0,02%), l’EUR/JPY à 165,77 (+0,16%), et l’USD/JPY à 152,38 (+0,16%).

Les statistiques sur la production industrielle et celles sur la situation budgétaire de l'Etat pour le mois de septembre paraîtront à 8h45.
En ce qui cincerne les entreprises, le cimentier Vicat a annoncé lundi soir s'attendre à une "croissance limitée" de son chiffre d'affaires à taux de change constants en 2024, après avoir enregistré un repli de son activité au troisième trimestre, marqué par un effet de change négatif et une base de comparaison élevée.

De leurs côté, Bouygues et Coface présentent mardi leurs résultats du troisième trimestre, tandis que Neoen et Rubis publient leur chiffre d'affaires pour la même période.

Dans un climat de prudence après le recul de Wall Street cette nuit, à la veille de l'élection présidentielle américaine, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer en début de séance, mardi. Les investisseurs sont préoccupés par cette élection et ses implications en termes de fiscalité, de droits de douane et d'emploi.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 8,3 points, soit 0,1%, vers 7h30. Celui sur le DAX 40 prenait 20,2 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 cédait 8,4 points, soit 0,1%.

Lors du 15e anniversaire de l'Autorité de la concurrence à Paris les investisseurs surveilleront mardi un discours de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE). A la fin d'une séance marquée par la course à la première capitalisation boursière américaine entre Nvidia et Apple, la Bourse de New York a terminé en baisse lundi, prudente à la veille de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Le fabricant de microprocesseurs Nvidia (+0,5%) est brièvement devenu en séance la première capitalisation boursière américaine devant Apple (-0,4%), mais la marque à la pomme a finalement conservé sa couronne à quelques dizaines de millions de dollars près en clôture.

Nvidia a profité de l'annonce de son entrée dans l'indice Dow Jones le 8 novembre en remplacement de son concurrent Intel (-2,9%). Pour sa part, Apple se trouve sous pression après l'annonce de nouvelles cessions de titres de la part de la société d'investissement de Warren Buffett.

Les investisseurs examineront mardi les chiffres de la balance commerciale en septembre et l'indice ISM des services pour le mois d'octobre aux Etats-Unis.

Ce matin, les marchés d’actions asiatiques progressent. Le Nikkei prenait 1,4% en fin de séance à Tokyo, le Hang Seng gagnait 1,5% et le Shanghai Composite s'adjugeait 2,1%, soutenus par les chiffres encourageants de l'activité des services en Chine. L'indice du secteur chinois des services a signalé un début de quatrième trimestre robuste. L'indice PMI publié mardi par Caixin et S&P Global est ressorti à 52 pour octobre, contre 50,3 en septembre.
 

Le marché des obligations américaines a été très actif hier. Le rendement du titre du Trésor à 10 ans a reculé de 7 points de base, pour s'établir à 4,289%. Une baisse des rendements signifie une hausse des prix des obligations. Cette baisse a été attribué au fait que Kamala Harris devrait maintenir l'emprunt public à un niveau plus modéré que Donald Trump.  

Mardi vers 7h10, le taux de l'emprunt à dix ans gagnait 0,4 point de base, à 4,293%. Celui du titre à deux ans était stable, à 4,170%.

L’euro est stable ce matin face au dollar mais progresse par rapport au yen, à l’instar du billet vert. Selon George Saravelos, responsable de la recherche sur le marché des changes à Deutsche Bank, le dollar s’est apprécié par rapport à l’eur, qui se trouve maintenant, « beaucoup plus proche de sa juste valeur » face au billet vert. A en croire ce dernier, « la BCE sera contrainte d'abaisser ses taux bien plus fortement et l'euro pourrait reculer jusqu'à 1 dollar l'année prochaine » si Trump gagne la présidentielle et augmente les droits de douane.

Les cours du pétrole évoluent peu ce matin. Après la décision des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliées (Opep+) de prolonger d'un mois leurs réductions volontaires de production de 2,2 millions de barils par jour, les contrats à terme sur le brut ont clôturé en forte hausse lundi. Selon Rania Gule, de XS.com, l’élection présidentielle américaine constitue un facteur essentiel dans la détermination des tendances des cours du pétrole, bien que cette décision puisse temporairement soutenir les prix du pétrole. Pour cette dernière, les mesures économiques que prendra la nouvelle administration américaine auront une incidence directe sur la demande mondiale de pétrole.

A 7h20, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 2 cents, à 75,06 dollars, tandis que le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 3 cents, à 71,44 dollars.